Resident Evil: The Darkside Chronicles
6.1
Resident Evil: The Darkside Chronicles

Jeu de Cavia et Capcom (2009PlayStation 3)

Darkside Chronicles est une ré-écriture façon railshooter de Resident Evil 2 et de Resident Evil : Code Veronica, avec des dialogues (et certaines scènes) encore plus cheesy. C'est dur à croire, vu le niveau d'écriture des jeux originaux, mais c'est possible, j'vous jure ! Imaginez un rouge à lèvres lance-roquette par exemple, et dites-moi si ça a sa place dans un jeu d'horreur premier degré comme Resident Evil...


Vu qu'il s'agit du successeur direct d'Umbrella Chronicles, on y retrouve presque le même gameplay, et c'est dans ce presque que se trouvent tous les défauts de ce nouveau jeu.


Commençons par l'éléphant dans le couloir, la shaky cam . Inspiré par l'esthétique "réaliste" à base de caméra à l'épaule (censé faire documentaire) que l'on trouve dans certains films et certaines séries, les développeurs se sont dit qu'il serait de bon aloi de mettre ce type de caméra tremblotante dans un railshooter. Une caméra qui n'est jamais stable, dans un jeu où l'on doit viser des cibles. Waouh, ça c'est de la pure idée incroyablement mauvaise ! Ça tue énormément de potentiel ludique, c'est trop souvent terriblement frustrant, enfin bref c'est naze.


Autre changement de mauvais aloi, la gestion des armes : un inventaire actif (accessible via la croix directionnelle) limité à quatre armes, et un inventaire passif avec les reste, auquel on accède uniquement en mettant le jeu en pause puis en allant dans un sous-menu. C'est loin d'être intuitif, et il m'a fallu un moment pour comprendre comment accéder aux grosses armes face aux boss ! Le raccourci permettant de jeter une grenade n'importe quand a aussi été supprimé, maintenant pour lancer une grenade il faut au préalabe avoir équipé les grenades dans un des quatres slots d'armes.


Côté fan-service, c'est plutôt bien réussi : les décors sont fidèlement reproduits et la narration est relativement réussie (malgré le ton over-the-top) au vu de la contrainte que constitue un jeu qui exige de la coopération permanente. La campagne la plus intéressante pour la plupart des joueurs (Léon, Claire, Racoon City) est accessible juste après le prologue, celle de Code Veronica est présentée en deuxième partie de programme, et des chapitres se déroulant juste avant RE 4 sont disséminés par-ci par-là pour nous raconter un petit arc narratif inédit se déroulant en Amérique du Sud.


Malheureusement, contrairement à RE:UC, il n'y a qu'un seul chapitre bonus à débloquer, et il ne présente aucun intérêt.


Au final, même si certains aspects sont plutôt réussis, la perte de qualité au niveau du gameplay se fait ressentir et rend ce jeu moins fun que son prédécesseur.


12/20

Jopopoe
6
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le 4 oct. 2016

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