Rocket League: Sidestory

Je vous conseille la version vidéo, potentiellement retouchée, de cette critique : https://www.youtube.com/watch?v=SqTGLq6ddoI

Pour commencer, il faut préciser que je trouve que Rocket League (le vrai, celui de 2016) n'est pas mon jeu préféré, mais est un des meilleurs titre de ces dernières années. Pourquoi donc ? Car je n'ai jamais vu un autre titre qui dose avec autant de prodige le mélange entre facilité de prise en main pour à peu près n'importe qui, mais aussi une énorme profondeur de gameplay, que l'on découvre au fur et à mesure. (Et puis pour la simplicité de son concept, la rapidité avec lesquelles les parties s'enchaînent, l'inventivité de certains modes de jeux, mais bref, on est pas là pour parler de lui.)

Au moment de l'annonce de la version mobile il y a quelques mois, j'étais personnellement assez emballé par l'idée d'une version simplifiée mais jouable partout... avant de complètement l'oublier jusqu'à sa sortie.

À l'heure où j'écris ces lignes, le fameux Rocket League Sideswipe est sorti hier, alors que j'étais devant un cours très ennuyeux dans un amphi. Par chance la connexion de la fac n'était pas mauvaise ! Je me suis donc précipité sur le Play Store pour le télécharger, très heureux de tester ce nouveau jeu (et de trouver un remède à mon ennui).

Je me suis donc retrouvé confronté à un didacticiel simple et efficace qui montre les quelques actions de base, identiques à celles du titre original. Et après quelques dizaines de parties, il faut admettre que, évidemment il n'y a pas autant de profondeur de gameplay sur un petit terrain en 2D, mais les sensations sont là !
On retrouve trois modes :
- Les duels en un contre un.
- Pareil mais en deux contre deux.
- Ainsi que le fameux mode "paniers" qui remplace le terrain de foot par un terrain de basket.
- J'imagine qu'il n'y a pas de mode trois contre trois pour éviter que les parties soient illisibles, et j'espère qu'ils en rajouteront au fil du temps (même si avec ces trois là, c'est déjà pas mal).
Comme je le disais plus tôt, niveau gameplay, même si c'est moins profond que le titre d'origine, il est possible d'établir des stratégies et le skill est toujours de rigueur ! (Bien que l'aspect chance soit aussi bien plus présent, petits terrains et grands buts obligent.)
Le tout est plutôt jouable pour du mobile, même s'il pâtit parfois de l'imprécision que le tactile implique. Là où il n'était pas rare de frôler le ballon sans le toucher à cause de la caméra sur la version consoles/PC, vous vous retrouverez également dans cette situation ici à cause de la visée au doigt pour se déplacer, encore plus difficile à maîtriser en l'air. Les actions aériennes étant au cœur du jeu, même avec de l'entraînement et toute la bonne volonté du monde, rater le ballon de peu semble inévitable.

Tant qu'on aborde les points noirs du titre, on arrive maintenant au plus important : Pourquoi avoir fait un jeu mobile qui n'est... Pas vraiment mobile !
Attention, il est possible d'y jouer n'importe où sur son téléphone, mais à condition d'être à un endroit qui dispose d'une très bonne connexion. Pour y avoir un peu joué dans le train, à la moindre fluctuation de connexion, même minime, on se retrouve à jouer seul face à des adversaires immobiles, jusqu'à ce que le jeu reprenne ses esprits et que la partie reprenne correctement.

Mis à part ce relativement gros problème (je joue à Cookie Clicker dans le train maintenant), Rocket League Sideswipe est un petit jeu vraiment très sympa pour passer le temps, même hors connexion grâce au mode hors ligne, contre des bots. On a vraiment l'impression qu'il aurait pu être un mini-jeu présent dans les temps de chargements du jeu de base (si les chargements avaient été plus longs), mais avec un système de progression et des éléments de customisation assez satisfaisant pour le hisser au rang de titre à part entière.