Rogue Legacy nous calme dès la première partie. Après un prologue qui pose les bases d'un scénario (oui monsieur, un scénar dans un jeu indé ça existe parfois) simple, on fonce épée à la main explorer un château généré aléatoirement et... On meurt.
Et on y retourne. Et on crève encore. Manque de chance/skill, ou quelle que soit l'excuse, on y retourne encore et encore après avoir dépensé les rares écus amassé pour améliorer notre perso... Ou plutôt l'enfant de notre perso. Car oui, lorsqu'on passe l'arme à gauche, la "productivité" du héros nous permet de choisir un de ses trois enfants comme prochaine victime du château, et ainsi de suite (j'ai personnellement terminé le jeu à la 178e génération, Ô noob que je suis).
Mais mourir moult fois pourrait pousser à la frustration et au jet de clavierslashmanette contre le mur ; or il n'en est rien, le jeu réussissant à nous captiver assez pour qu'on retourne se faire flageller. Et une fois les 4 boss détruits et le boss final occi, la joie d'être venu à bout de Rogue Legacy n'en est que plus grande.
Quelques réserves toutefois : les thèmes musicaux étant assez inégaux, d'aucuns préfèreront une autre ost à celle du jeu. En outre, les classes ne sont finalement pas si différentes les unes des autres, puisque l'épée sera votre seule arme, mais il s'agira malgré tout d'adapter son style en fonction de cette classe. Enfin, mention spéciale pour celui qui a eu l'idée géniale de nous faire payer un bras pour la classe "Dragon", tout simplement injouable alors qu'elle aurait pu promettre de l'epicness à foison.