I'm running free yeah, I'm running free...
Runner 2 est le genre de jeu addictif au possible, dont la dernière partie clamée est toujours l’avant-dernière, avant que le joueur ne s’aperçoive qu’il est déjà bien tard dans la nuit.
Mêlant runner (forcément), plateforme et jeu de rythme le dernier jeu du studio Gaijin Games ne souffre d’aucune fausse note pour qui aime le genre. Réglé au millimètre, varié dans son gameplay (sauter, glisser, frapper, danser…), accessible et hardcore à la fois, les nouvelles aventures du Commander Video se paient même le luxe de laisser de côté l’esthétique rétro du premier (hormis sur le dernier niveau et les warp zones) pour épouser des décors, des couleurs et des tons pastels qui rappellent autant Super Mario World que Donkey Kong Country. Une mue appréciable qui évite le bis repetita dans un genre codifié et fermé.
Rempli de secrets, de warp zones, de chemins annexes, de personnages et de costumes, Runner 2 est le compagnon idéal de Super Meat Boy, dont il partage pas mal de clins d’œil, et une ode un peu moins rêche (il y a 3 niveaux de difficulté et un checkpoint optionnel) au plaisir masochiste du JV à l’ancienne. Hypnotisant et forcément indispensable.