You move like a pregnant yack !
La suite spirituelle de Shadow Warrior est là. Elle se nomme aussi Shadow Warrior, chose complètement idiote car, bon sang, il y a déjà un jeu qui s'appelle Shadow Warrior !
C'était l'un des deux seuls points négatifs du jeu.
L'autre point négatif, c'est l'idée d'obliger au joueur d'appuyer deux fois sur certaines touches pour activer les pouvoirs. Ces touches sont les touches de déplacement. D'accord ! Donc si je décide de straffer rapidement deux fois à droite, j'active un pouvoir. Pareil pour toutes les autres directions.
Un concept commun aujourd'hui, et toujours aussi détestable.
Tout le reste n'est que pure folie :
des graphismes démentiels,
un gameplay droit, bourrin et pourtant subtile,
et une histoire bien nanarde comme on les aimait dans les années 90.
On a droit, dans Shadow Warrior 2013, à vivre les aventures de Lo Wang bien avant les évènements de Shadow Warrior 1997. On découvre comment le Japon a été envahi de tout un tas de démons et comment les découper en tranche comme si c'étaient des parts de quiche.
L'armement digne d'un Serious Sam nous offre tous les outils pour massacrer cette armée de sales types. On peut ajouter à cela un katana à la jouabilité formidable. Le tout est ponctué par des petites piques bien senties de Lo Wang digne des films de kung-fu les plus pourris du cinéma asiatique des années 80.
Une quinzaine d'heure de plaisir absolu.