J'adore respirer l'odeur du Napalm le matin
Tps atypique, Spec ops : The line est un objet étrange et inquiétant. Aux commandes d'un commando de trois hommes au coeur d'un Dubaï apocalyptique vous aurez d'abord comme objectif de secourir un colonel du merdier qu'est devenu la ville du désert mais petit à petit vos soi-disant alliés deviendront plus dangereux que les milices ennemies. Jouissant d'une direction artistique de haute volée, le jeu se démarque déjà du jeu de guerre lambda mais où il surprend le plus c'est dans sa narration et son scénario enfantés par des films comme Apocalypse Now ou jusqu'au bout de l'enfer tirés eux-même d'une nouvelle de Joseph Konrad : au coeur des ténèbres. Le personnage que l'on incarne, Martin Walker, va régulièrement se trouver dans des situations difficiles où il devra faire des choix parfois dramatique pour atteindre son objectif, et de ce fait sombrer peu à peu dans la follie. Spec ops se prétendant une critique du jeu de guerre, et de la guerre elle même, on se demande pourquoi on a droit à tant de gunfight et à un gameplay simpliste qui finalement laisse un avis partagé. Malgré tout de bonnes idées comme les tempêtes de sable qui parfois vous sauvent la peau de situations compliquées ou encore l'utilisation du sable pour ensevelir vos ennemis rendent l'expérience immersive, on sent qu'on est dans le désert.
Un jeu qui ne révolutionnera pas le genre mais qui a un discours fort avec un dénouement digne des plus grands films de guerre.