Spyro: A Hero's Tail
6.1
Spyro: A Hero's Tail

Jeu de Eurocom et Vivendi Universal Games (2004PlayStation 2)

Tout comme Jofart, je trouve que Spyro: A Hero's Tail n'a pas mérité toute les mauvaises critiques qu'il a reçu. Etant donné que Spyro The Dragon, premier du nom, a été mon tout premier jeu vidéo vous vous doutez bien que je suis un grand fan de ce jeu. Alors je vais parler en tant que fan incontournable de Spyro.


Spyro A Hero's Tail prend une tournure différente de ses prédécesseurs. Je parle bien évidemment de l'avancé du jeu. Fini les portails pour rentrer dans les niveaux et continuer l'histoire. Désormais vous y avancerez directement, une sorte de monde ouvert donc. D'ailleurs, c'est le cas, c'est un monde ouvert. Il faut juste passer par une machine du Professeur pour voyager entre les quatre mondes. Voilà donc le changement majeur de ce Spyro.


L'univers du jeu reprends bien les bases. Le monde des dragons est toujours présent et l'on y retrouve les joyaux, les dragons et leur oeufs avec le retour des voleurs. Les anciens personnages sont toujours présent tel que Chasseur, le Professeur, le sergent Byrd, Bentley et même notre cher Gros Sous, qui est d'ailleurs beaucoup plus aimable et enfin utile, mais nous y reviendrons. Nous pourrons même noter le coming back de Gnasty Gnorc, le grand méchant du tout premier Spyro. En effet, il fut ressuscité par Red, premier grand méchant dragon de Spyro, avant Synder et Malefor. Red a pour but de rependre des gemmes sombres sur le monde des dragons afin d'en faire son monde. Ses gemmes sombres transforme le beau paysage en un décor horrible avec des plantes aux tentacules dangereuse et une sorte de liquide violet assez dérangeant. Pour conquérir le monde des dragons, il fait appel à Ineptune, un sirène vraiment laide, et à Gansty Gnorc, ancien ennemi de Spyro toujours aussi débile.


Nous avons toujours la possibilité de jouer avec d'autres personnages. Nous pourrons contrôler Chasseur avec son arc, le sergent Byrd que j'adore contrôler, Bentley et un nouveau personnage: Blink, une taupe neveu du Professeur, ses niveaux se passe sous terre. Et il y a plein d'autres mini jeux se passant avec des personnages secondaires. Les plupart sont vraiment sympa.


Niveau univers du jeu, c'est pareil, c'est encore une fois bien respecter. Même style de graphismes, même ambiance. On passera du monde des dragons à un marais, d'une plage à un niveau sous l'eau ou dans les airs, ou encore d'une ville enneigé a un laboratoire sous un volcan.


Niveau gameplay, Spyro charge toujours autant comme un ouf, mais les joueurs peuvent être déstabilisé car les touches pour charger et cracher du feu ont été inverser. Spyro a désormais la possibilité de cracher de l'électricité, de l'eau, et de la glace au fur et à mesure du jeu. Je sais que c'était déjà possible dans Enter The Dragonfly mais ça a beaucoup été améliorer. A Hero's Tail s'essaie aux énigmes mais ne vous attendez pas à des énigmes ultra complexes, n’oublions pas que Spyro est à la base un jeu tout publique (ce qu'ils ont d'ailleurs réellement oublier après ce Spyro) Petite nouveauté, lorsque Spyro est sur le point d’atterrir sur une plate-forme mais qu'il se loupe de près, il se raccrochera au bord avec ses petites pâtes et remonteras sur la plate-forme. Autre nouvel élément de jeu. La boutique. Gros Sous n'est désormais plus là pour nous bloquer le passage et nous obliger à le payer pour nous laisser passer. Il tient désormais une boutique ou il en est le marchand. Il vous sera donc possible d'acheter des bombes de feu, de glace etc, des clés pour ouvrir des coffres, une téléportation, etc etc.


Niveau bande son, je l'a trouve extraordinaire. Chaque musique correspond à l'ambiance du niveau. Même si Stewart Copeland ne fait plus partie de la bande son, cet ost reste génial. On retrouve l'acoustique du monde des dragons, une musique aux flûtes de pan pour le niveau dans les marécages, une musique assez sombre pour le niveau sous l'eau, une musique aux clochette pour le niveau dans la neige, un orchestre dramatique pour le niveau de la citadelle ou encore une musique électronique pour le laboratoire de Red, chaque mélodie est réussie. Niveau doublage, je n'y ai pas assez prêté attention pour en parler.


La durée de vie est vraiment bien. Entre finir tout les minis-jeux, trouver toutes les gemmes lumineuses, les œufs de dragons, etc vous aurez de quoi faire.


Le seul léger défaut qu'on pourrait lui reprocher est le bestiaire. En effet, l'armée de Gnasty Gnorc est de retour. Alors certes, il y a d'autres ennemis à coté, mais nous retrouverons l'armée Gnorc dans chaque monde où nous irons, même après avoir vaincu Gnasty Gnorc. Oui je sais, ils reviennent toujours sous différentes formes, en robot dans le laboratoire par exemple, mais leur attaques restes les mêmes.Il y'a les petits qui attaquent à distance, les gros, et les gros avec un bouclier. Bon heureusement, comme je l'ai dis, y'en a quand même beaucoup d'autre maiiiisss.... bon ok c'est pas à plaindre, ça fait un style c'est vrai, on va dire que c'est secondaire.


Donc voilà, conclusion, ce Spyro reste un très bon Spyro, qui respecte l'univers du jeu, et qui en reprends les bases, hormis les portails, et n'est pas raté comme l'a été Enter The Dragonfly.

JethroParis
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le 22 déc. 2015

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Jethro Paris

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