Super Mario Galaxy par HorsebackRevenge

Les nouveautés frappantes de cet opus, la Wiimote et la gravité, ne sont qu'anecdotiques, bien que sympathiques. Que reste-t'il donc? Des niveaux courts et linéaires, donnant au titre des airs d'amuse-gueule. Certes, un certain nombre de trouvailles sont à recenser, mais elles ne sont pas suffisamment exploitées. Le gameplay lui-même change de niveau en niveau, sur l'autel de la diversité. On ne sait donc pas vraiment sur quoi repose ce Super Mario Galaxy. Un jeu en suspend entre deux planètes, probablement.

EDIT : Ancienne note : 6. Je dois dire que j'avais surtout été frustré de ne pas réussir le niveau du Mario/Luigi old school, et que ça m'avait fait arrêter net le jeu, du moins ça m'avait fait le terminer sans chercher à tout récupérer. Même si la déception était quelque peu vraie, j'en attendais tout simplement trop, genre pouvoir voler de planètes géantes en planètes géantes librement, ce qui aurait éloigné le jeu du genre plate-formes il faut bien le reconnaître. Quand je l'ai ré-acheté, je ne sais trop pourquoi vu la déconvenue que je m'étais prise (ah si ! j'avais lu sur un forum qu'on pouvait stopper les dalles mouvantes en jetant des fragments d'étoiles dessus, ce qui m'avait revigoré pour le niveau en question, même si au final, ça ne m'a pas servi du tout), j'ai littéralement redécouvert le jeu, sa légèreté m'a tout de suite séduit, et j'ai même pris plus au sérieux les petits mondes "lilliputiens" du début, bien faits, agréables, confortables, de même que j'ai savouré chaque passage où Mario avait la tête à l'envers. De plus, les fonctionnalités de la Wiimote comme le pointage et le "branlage" ("waggle" en Anglais), je les ai trouvées rafraîchissantes, surtout quand j'ai découvert qu'on pouvait ralentir le premier boss avec les fragments d'étoiles. Au final, mis à part les 100 pièces violettes du niveau Mario/Luigi old school, où je me suis arraché les cheveux avant de parvenir, à l'aide de deux ou trois sauts en longueur consécutifs, à atteindre l'étoile grâce à deux plate-formes escamotables restées là par hasard, le jeu n'est pas si difficile. Comme vous l'aurez compris, il est même très plaisant, au point de considérer le hub central (le vaisseau) comme pas si chiant que ça. Je l'ai fini à 100% (sauf avec Luigi, donc il doit me manquer 1 ou 2 étoiles en vrai), donc vous imaginez bien que je suis allé directement vers sa suite, Super Mario Galaxy 2. (voir ma dernière critique en date à l'heure où j'écris ces lignes - le même jour)