(H)Ellie Devlopment. (Analyse Garantie sans aucun spoil !)

A l'heure où je commence à écrire ces lignes, cela fait maintenant 3 jours que je suis sur le jeu (j'ai pris un peu d'avance sur la date d'officielle), je ne l'ai pas terminé, mais j'ai déjà bien tracé ma route dans l'univers post apocalyptique qui fait le quotidien de la jeune Ellie.
Il est extrêmement difficile de donner une note définitive pour l'instant (coucou les rageux à 1 et les fanboys à 10 !), mais une chose est sur: si vous vous projetiez déjà dans un scénario similaire au précédent ou un truc plan plan dans lequel on ne bousculera pas vos certitudes: vous allez flipper comme des bêtes en position foetale sous votre douche.

Entre temps, je l'ai terminé, le verdict reste assez similaire.

Oui la majeure partie du Gameplay est identique, mais les innovations et autres améliorations ajoutent toujours plus de subtilités et d'immersion que ce soit dans les combats, la furtivité ou autres déplacements, cela se ressent vraiment. Je ne donnerai aucun exemple ici pour ne pas nuire à votre expérience. Les capacités du personnage à se mouvoir sont bien plus complètes.

On passe de petites zones de jeu telles celles du premier à des zones beaucoup plus étendues, une première pour un survival horror: d'ailleurs peut on encore parlé de ce jeu en le dénommant comme tel ?

Le seul vrai bémol que je soulignerai pour l'instant est au niveau de la difficulté: au début le jeu donne un faux semblant de difficulté accrue, de par le fait que les ennemis sont plus vifs ou plus intelligent, mais l'esbroufe ne dure que très peu: le jeu se montre assez simple dans son mode normal pour les initiés au premier, n'hésitez pas à augmenter la difficulté tout de suite pour faire durer le plaisir et ne pas rendre le tout rengaine. C'est comme si le jeu avait été simplifié pour s'assurer un plus large public... Ce que je nomme la "casualisation" d'un titre voulant élargir toujours plus son public.
Il est extrêmement difficile de se retrouver en manque de munitions et autres objets tellement les maps regorgent de matos.

La direction artistique va toujours plus loin, le premier emboité un pas dans un sens (la gestion de l'ombre et de la lumière, les couleurs, l'attention sur les détails faisant un univers, un jeu unique...).
La patte TLOU est toujours la même que ce soit dans les ambiances sonores, bruitages, BGM (guitare folk bluesy mélancolique).

Alors vous allez me dire: Alors en quoi est ce réinventé ?
C'est beaucoup plus beau, beaucoup plus libre (en possibilité de par les capacités du personnage mais aussi les environnements en eux mêmes), beaucoup plus riche en dialogues, plus d'ambiances (cinématographique): le jeu parait gigantesque et encore plus rejouable que le premier.
Le premier permettait une rejouabilité très importante de par la capacité de combattre au corps à corps, à distance, de passer en mode furtif en esquivant le combat ou en assassinant discrètement.
Imaginez tout ceci, avec toujours plus de possibilités de gameplay, mais avec une map bien plus complexe permettant de ne pas se limiter qu'à deux couloirs pour aller d'un point A à un point B.
C'est la possibilité de faire un grand nombre de parties sans pour autant "actionner la poignée qui va attirer systématiquement le même Hunter scripté" pour faire le parallèle avec un Resident Evil toujours intéressant à jouer mais dont la réelle durée de vie se limite à une partie, et je ne prends pas en compte le Gameplay...

Bref, on est dans la lignée du premier dans la qualité d'écriture, mais avec toutes les innovations dues à une génération de console d'écart.
C'est beau, c'est bon, c'est bien, en espérant ne pas trouver de nouvelles zones d'ombre sur la fin.
Mais d'une manière ou d'une autre, ce jeu sera l'une des pépites de sa génération.

La note n'est pas définitive, j'attends d'avoir un certain recul, d'avoir fait le jeu une seconde fois, pour pouvoir vraiment le juger. Le 8 pour moi est déjà un signe d'excellence.
Entre temps, j'ai monté à 9, car peu de défauts, juste une conclusion qui ne me convient pas, non justifiée à mes yeux.