Un chef d'oeuvre complet, au dela du statut de "jeu video"

Il est difficile de trouver le bon angle pour aborder ce jeu phare des années 90, qui marque une generation, tant pour sa richesse, son univers, sa duré de vie, sa complexité, mais aussi son innovation en matiere de gameplay.
De mon point de vue d'adulte, avec un certain recul, je trouve qu'il est bien plus difficile de critiquer un jeu auquel je jouais quand j'étais alors un enfant, cependant, je vais tâcher d'être le plus objectif possible, même si je vais parfois evoquer mes souvenirs et mon ressenti d'autrefois.
Link's Awakening, ou le reveil de link en francais, est le premier de la saga The legend of Zelda auquel j'ai joué.
J'ai eu l'occasion par la suite de jouer et finir bien entendu les autres, mais je suis vraiment satisfait d'avoir eu celui ci pour aborder la franchise.
Parlons dans un premier temps du cenario !
Comme beaucoup de jeux japonais, on y retrouve de nombreux elements du folklore local, et c'est un bon moyen d'apprendre d'une culture. Nous nous retrouvons donc sur l'ile de cocolint, ou link s'est échoué apres le naufrage de son bateau lors d'une violente tempête !
Marine, une fille du village cocorico, le trouve alors par hasard sur le rivage, et decide de l'emmener chez lui.
A son reveil, elle lui explique les recents evenements, et lui donne son bouclier. Link retrouve ensuite son épée et kaepora gaebora, un chouette mysterieuse, qui se proclame esprit du "wind fish" lui expluque qu'il doit obtenir les différents instruments pour parvenir a reveiller le poisson rêve se situant au sommet de l'ile.
C'est alors que commence la quête de link, qui, pour la toute premiere fois, ne doit pas sauver la princesse, qui est totalement absente du jeu, si ce n'est qu'il la coffond avec marine.
Il va donc affronter divers monstres, et boss, affin de recuperer les instruments et parvenir au poisson rêve, pour ensuite se rendre compte que toute l'ile est un mirage, dont il est témoin parce qu'il est évanoui.
Apres cette breve desciption du scénarion, on se rend compte que le jeu ressemble fortement scénaristiquement parlant a Alice au pays des merveilles, ou alice s'assoupit au pied d'un arbre et entre dans un monde ou le retour à la réalité correspond à l'affrontement de son nemesis.
Nous sommes donc dans une sphere lyrique ! Et l'integralité du jeu est un rêve en somme, d'une grande complexité, je dirais même qu'il s'agit d'un cauchemar, car il est question des tourments de l'esprit du poisson.
C'est un scénario fort, et peu conventionnel, du moins à l'époque, mais qui reste cohérant tout au long de l'aventure, ce qui pour moi est une grande preuve d'ingéniosité.
Ce jeu mêle de nombreux elements du folklore japonais, néanmoins inspiré également par la mythologie nordique, comme le mythe d'excalibur qui revient constemment dans la saga TLOS.
C'est donc pour moi un jeu qui est riche de contenu, et qui tend vers quelque chose d'universel, tant les codes sont compréhensible pour une majorité de personne, peu importe leurs origines.
Un voyage introspectif, avec une bellle écriture, parfois insouciant, mais parfois complexe et dur, ou l'age et le sexe à peu de valeur, et seule l'âme et la volonté prime.
Ce jeu est un chef d'oeuvre du jeu vidéo, avec des musiques entrainantes et des personnages attachants, avec des graphismes bien réalisés et cohérant. C'est une belle expecience que de jouer à ce jeu, qui pour moi reste l'un de mes preferés, malgré toutes ces années !