Histoire
Un triller dans un univers de ruines soviétiques, soupoudré de paranormal. Un bien joli programme. On est dans un univers étrange, intriguant mais jamais effrayant. Ici pas de jump scare, juste des sons et des choix artistiques qui suffisent à nous plonger dans son univers.
Si le début du jeu à Niwa est plaisant, la tournure que prend le titre à la moitié l'est bien moins. Beaucoup de blabla qui n'aide pas à faire avancer l'intrigue. Le jeu aurait pu nous épargner ces lourdeurs et se conclure bien plus rapidement, sans perdre en qualité narrative, bien au contraire.
Gameplay
Le gameplay caméra fixe ajoute un aspect rétro sympa rappelant les jeux des années 90. Sur la deuxième partie du jeu par contre ce n'est pas du tout adapté et même sacrément frustrant.
Très mauvaise idée d'un "némésis" qui rend le jeu pénible et lourd, surtout sur la deuxième moitié.
Le double écran donne une identité originale au titre, malheureusement il devient vite répétitif et assez désagréable dans centaines phases de la deuxième partie du jeu.
Les checkpoint sont très mal placés et obligent à se retaper des dialogues.
Technique
Le jeu est beau. La variété des tableaux est appréciable. Il y a un subtile mélange entre beauté et un côté crado, lugubre et sale. Vraiment artistiquement il a de la gueule.
Malheureusement les noirs sont bouchés, ce qui rend le jeu injouable sans pousser le gamma et donc on perd en qualité. Pour un jeu se déroulant dans l'obscurité la plupart du temps, c'est bien dommage.
On rencontre aussi de nombreux bugs d'affichage de clignotement lors des phases en double écran.
Gros problème aussi avec les touches d'interaction qui n'apparaissent pas quand on le souhaite. Ce qui oblige à réajuster constamment le placement du personnage. Agaçant à la longue.
Avis
Bloober Team signe un bon jeu artistique mais décevant sur d'autres aspects, impactant le gameplay notamment. Le potentiel est là mais des erreurs techniques, des choix discutables et un rythme inégal gâchent pas mal l'expérience.