Ce Theatrhythm Final Fantasy : Curtain Call (ouf !) a vraiment tout de la suite bénéfique. N'ayant pas joué au premier on s'abstiendra de critiquer de manière abrupt son statut de jeu construit pour proposer une suite enrichie qu'il semblait annoncer dés le départ ; mais l'on félicitera plutôt les développeurs pour cette séquelle riche, passionnante et d'une qualité appréciable.

Pour parler contenu, car c'est bien l'élément prépondérant parmi les atouts de ce jeu, ce FF propose une quantité de musiques énorme (plus de 200 morceaux), nombre de personnages que l'on peut booster grâce à une quantité d'items et de cartes là aussi monstrueuse et pléthore de modes de jeu pour renouveler l'expérience.
Car la deuxième force du jeu est bien de savoir diversifier les expériences, tout en mixant de manière appropriée et cohérente deux genres de jeu à priori incompatibles : le RPG et le jeu musical.
La progression du personnage, l'accomplissement de quêtes, l'abatage de monstres, l'équipement... tous les éléments traditionnels du RPG s'intègrent de manière gratifiante dans un genre musical qui pousse déjà à l'accomplissement par la recherche de la perfection. Curtain Call est un pousse au crime du 100% dont il sera difficile de se détacher ; et le joueur de vouloir monter ses persos au niveau 99, d'accomplir toutes les quêtes, de débloquer tout le contenu, d'atteindre les sommets des ligues, de réussir les perfects...
La difficulté est parfaitement calibrée et l'on appréciera la justesse de degré des trois niveaux de difficulté qui là encore fera redécouvrir les musiques et prolongera le plaisir (et la torture par la même occasion).

Vous l'aurez compris ce FF musical est l'exemple parfait du jeu addictif, de par son système de jeu incitatif à progresser mais aussi à débloquer et gagner sans cesse de nouvelles choses ; mais c'est surtout un jeu de qualité qui brille par son gameplay mariant intelligemment des éléments de genre différents et qui propose un game design et une ergonomie proche de la perfection. Tout est clair, limpide, amusant dans Curtain Call.

Et cette fois la symphonie semble bien achevée...
ngc111
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le 10 mars 2015

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