Warsow. En téléchargeant ce petit FPS gratuit qui traînait sur le net au milieux de dizaines d'autres quake-likes, je ne m'attendais absolument pas à vivre une de mes plus grande expériences vidéo-ludiques, qui aura duré plusieurs années.
Pour commencer, parlons un peu de la forme.
La musique électro au beat halluciné nous transporte dans cet univers futuriste cell-shadé aux couleurs acidulées du plus bel effet. Les maps, nombreuses et variées, sont remplies de passages et de rampes qui nous permettent de surprendre nos adversaires et de nous envoler à la vitesse du son dans des modes de jeux variés.
Mais je ne suis pas menteur, en commençant à jouer à ce jeu, vous entrerez dans une sorte de secte dont les membres ne jouent que 4 modes de jeux : la clan arena, le duel, le one shot one kill, et la grosse spécialité du soft : la race.
Ce qui me permet d'aborder le sujet principal : le gameplay.
Warsow est un quake-like, on reconnaît tout de suite l'arsennal et la prise en main. Là où il devient très particulier, c'est dans sa gestion de la physique, entre les différentes techniques de sauts et les dashs, il vous sera possible d'atteindre des vitesses hallucinantes en vous propulsant avec des roquettes et de prendre de la hauteur tout en apprenant de nombreux tricks qui mettront votre skill à rude épreuve.
Les joueurs, pour la plupart des habitués, nous montrent bien que la courbe de progression est immense, et il me semble malheureux que ce soit la raison qui pousse ce jeu à l'abandon, alors que c'est celle qui aurait du le hisser au sommet de l'esport.