Wolfenstein - The New Order [Pop culture nazifiée & bain de sang vivifiant]
Dure dure cette gueule de bois ; une sieste de 14 ans, et au réveil, un nouvel ordre mondial, les nazis ont triomphés, New York a été rasée, L’Europe à pliée… Mais ils ont oubliés blazkowicz… mauvaise pioche.
En 1946, grâce à une technologie inconnue, les nazis sont sur le point de remporter la guerre, Le soldat blazkowicz et son équipe tente un dernier assaut sur une forteresse nazi. Rien ne se passe comme prévu, et Blazko est blessé. Il se réveillera après 14 ans de coma et constateras que le monde est tombé à la botte des nazis. La résistance va alors s’organiser autour de lui.
Wolfenstein est le père fondateur du FPS. Il nous revient cette année sur toutes les machines existantes afin de défourailler de soldat bionico-nazi à tour de bras. Au programme, fusillades, fusillades, et un soupçon d’infiltration plus important qu’il n’y parrait.
Le gameplay est du pure FPS old-school et basique comme aime nous les servir Id software, à l’image du très bon Rage, Wolfenstein revient aux fondamentaux! Arsenal simple et efficace, trousse de soins nécessaires, et panel de mouvement ultra intuitif. Il ne s’embarrasse pas de l’enrobage esthétique de la vague des FPS modernes, et on peut difficilement faire plus accessible et à la fois plus jouissif.
Un arbre des compétences fait néanmoins son apparition, mais les améliorations s’équipent automatiquement dès lors que l’action nécessaire a été réalisée.
Le gameplay évolue entre séquences bourrines à souhait à base d’akimbo (qu’il s’agisse du classique double fusil à pompe, fusil d’assaut, ou même sniper !) et phases d’infiltrations tout autant réussies. Il est d’ailleurs bon de noter qu’une grande partie du jeu peut être traversée en toute discrétion, sans pour autant diminuer le plaisir du joueur.
Certaines séquences sont certes moins réussies que d’autres (phase sous-marine dans les égouts) mais ont le mérite de ne jamais s’étaler en longueur.
Le scénario sans être mémorable a le mérite de nous sortir de la seconde guerre mondiale, et nous sert sa vision uchronique avec un humour noir mordant à souhait, de plus de nombreuses coupures de presses viennent enrichir le contexte.
Les doublages sont de bonne facture, mais le mixage est totalement catastrophique, et les voix sont absolument inaudibles pendant les séquences de jeu (à l’inverse des cinématiques). [Edit : ce problème m’a moins choqué sur la fin du jeu, un patch à peut être fait son apparition entre temps].
Le jeu est uniquement solo, et la campagne m’a pris environ 8 heures sur le 3ème niveau de difficulté.
Trouvé à 40€ neuf sur Amazon deux semaines après sa sortie, je le recommande chaudement à tous les fans de FPS, il vient un peu rafraichir nos habitudes du moment. Par ailleurs, il m’a pour ma part, vraiment séduit, après la grosse (et pourtant prévisible) déception qu’a été Watch Dogs.