World in Conflict, développé par Massive Entertainment, tire énormément de ses aînés Ground Control et Ground Control 2.
Ces deux titres au franc succès ont en effet légué à World in Conflict sa philosophie du RTS: pas d'économie, pas de base. Ici, l'on traite avec un nombre fixe de points que l'on peut investir dans certaines unités ayant des coûts différents.

On a donc un jeu à la dynamique tournée sur le micromanagement de ses unités, un RTS très tactique. On ne contrôlera qu'une douzaine d'unités au plus à la fois.
Le succès de ses différentes stratégies nous récompense de Tactical Points, que l'on peut utiliser à sa guise pour des renforts supplémentaires, des salves d'artillerie dévastatrices ou autres joyeusetés explosives, jusqu'à une tête nucléaire tactique.

Une catégorie où World in Conflict tient également le haut du tableau sont les graphismes du jeu. Époustouflants pour un RTS, avec des effets de toute beauté: les cartes sont criantes de réalisme. Que ce soit la côte Ouest des USA, la Sibérie, ou bien la Provence de chez nous, tout est fait pour que l'on se sente au coeur du combat.
Une note particulière à l'effet de la bombe nucléaire, très sympathique.

World in Conflict bénéficie d'un solo très réussi, avec une campagne prenante avec une histoire fort bien racontée. Le gameplay suit tout seul; on n'a pas vraiment l'impression de jouer à un RTS pendant la campagne, plutôt un jeu d'action avec une caméra du dessus. La narration, la bande-son d'Ola Strandh par ailleurs tout à fait réussie, font du solo une excellente surprise que l'on voudra refaire plusieurs fois.
Le moteur graphique est exploité au maximum de ses capacités: les cinématiques sont réalisées avec le moteur du jeu, pour des résultats pas si dégueu.

Mais c'est surtout sur le mode multi que World in Conflict prend tout son sens.
Le gameplay devient alors beaucoup plus tactique qu'en solo, et nettement plus dynamique.
Un mode multijoueur qui offrira beaucoup de challenges sans pour autant un potentiel ragequit si élevé que ça.

Un jeu à découvrir absolument, que l'on aime le genre ou non.
SPhoenix
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le 13 nov. 2010

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