2018 BD

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Peut-être pas le meilleur Sfar (l'un de ses premiers), mais déjà ce fourmillement d'idées, à la fois narratives, graphiques, humoristiques. Et Sfar qui laisse comme toujours une liberté infinie à ses histoires et ses fantasmes. Des industriels prussiens qui veulent kidnapper le Loch Ness via un aquaduc pour le fourrer dans un lac allemand. On retrouve la poésie des Celtiques d'Hugo Pratt, et une vision poétique de l'entre deux guerres par le mystère des créatures, et celui de leurs défenseurs : un fakir et son anaconda, trois bandits juifs mexicains, les deerstalkers des highlands... C'est la fée Morgane et Puck qui jouent un nouveau tour.

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Le mousquetaire qui rétrécit pour tomber dans un monde minuscule, comme lui. C'est la petite France, qui est exactement la même, peut-etre avec un peu plus de meufs... A quoi ca sert alors de le faire rétrécir? A rentrer dans un monde nouveau, comme dans un rêve, un monde ou l'on ne risque pas de tomber nez à nez avec ue connaissance, où il n'y as plus de passé, où l'dentité commence sur une page blanche, à reconstruire, en totale liberté. Le fantasme de l'auteur qui se transforme pour l'occasion en mousquetaire. Pourquoi se priver d'un grand chapeau?

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Une digression infinie de monde à monde avec des meufs partout. Une sorte de long rêve érotique au rythme doux. Une succession de pures fantasmes sexuels. Un livre qui donne envie de faire l'amour.

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Où l'on apprend qu'il existe une île aux femmes belles et nues qui font des fellations. Un livre à lire sur la ligne 13, en heure de pointe, pour faire partager à toute cette population en costume des images à l'érotisme tendre et drôle. Leur donner envie de niquer sur une île

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Pourquoi marvin a les yeux crevés? Comment fait gilberto pour voir par les yeux d'une chouette ? Quelle formule doit écrire le nain geant scribe pour ralentir sa chute sur Poupoulou? Encore un de ces labyrinthes narratifs fourmillants.

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Où l'on apprend les accords blues pour le ukulélé. Où l'on découvre que Vampire a été écrit au fil de la plume, sans plan de départ, et qu'il devrait en être de même pour son adaptation ciné. Où l'on comprend d'où viennent les 10 000 idées de Sfar: de ses amis, de ses courses en taxi, de ses soirées ...

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Une claque, la relation entre Hyacinthe de Cavalère et Alessandra est toute en contradictions, en paradoxes, en rejet, enfin, un véritable amour peint en bd. Et cette histoire qui prend forme dans le contexte politique tendu de la création du métro de la ville, et son désastre écologique.

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Moins bien, de dessin si beau de blutch s'accorde assez mal à l'ambiance Donjon. La mère de Marvin, personnage au potentiel comique est peint en matrone gênante.

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Drôle et léger, Donjon Parade, une histoire enlevée, bien écrite. Les pilleurs parviennent à retirer les lumières du donjon pour piquer des trésors en scred.

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Pitch assez marrant, déboucher la fosse sceptique du donjon. Je reste un peu sceptique sur l'histoire qui finit en eau de boudin.

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Le donjon concurrent en carton pâte est une vraie merde.

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Sujet lourd.

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Un format désormais classique de l'image à dialogue absurde, dans la galaxie Vives & Co. Ca marche bien c'est drôle et distrayant. Un genre mineur cependant

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Un peu plus lourdingue que parapluie, une construction moins légère, qui rend la lecture parfois pénible. Autant il y avait comme un fil directeur dans Parapluie: Paris, l"automne, le sale temps, les copains, la musique, autant là je trouve que les digressions politiques deviennent un peu trop systématiques, notamment sur la question du judaïsme. Aussi, je trouve que c'est écrit trop petit, les pages sont parfois un peu denses et le plaisir de lecture grandirait si tout cela était un peu aéré.
Bon cela dit, comme d'habitude, certainse pages sont parfaitement géniales, avec cet éternel dosage de sérieuxnautobiographique, de légereté, et de lol parfaitement débile. On prend plais
ir à apprendre beaucoup de choses sur l'auteur. Un passage fascinant, c'est celui où il décrit son matériel et sa méthode de dessin pour Petit Vampire "La Bible de Petit Vampire" :
- Les BD sont dessinées avec des plumes "atome" à l'encre de chine
- Un pinceau en poil de martre pour à plats et certains encrages.
- Papier Crob Art 24x32cm de 80g/m2, pas trop lisse
- Pas de papier Layout
- Pas de crayonné : plutot que de décalquer le storyboard en le ramolissant, mieux vaut redessiner à main levée tout en conservant les compositions et lse rapports de formes. Mieux vaut dessiner librement et fiche à la poubellle si c'est loupé plutot que se crisper.
- On ne repasse jamais sur un trait de desssin
- On commence à dessiner un personnage oar ce qu'on a envie de raconter
- Hachures franches, pour la lumière et la profondeur

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Une bd de rageux, c'est drôle (vraiment, je me marrais dans le métro), mais qu'est-ce que c'est badant bordel.

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Un putain de putain de livre. C'est absolument magnifique. Le texte est bon, le mythe est fou, les personnages hyper bien brossés. La fin archi émouvante. Ca vole très haut

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L'univers est puissant, le mythe est là, mais on perd toute la fantaisie du livre, le lol, la folie. Tous les personnages ont quasiment la même gueule, longilignes et statues en pvc. Pietro Della Rocca ressemble à un mauvais capitaine scorpion latin, Caracole est une espece de bête androgyne répugnante, et pas du tout le fou attirant et excentrique que le livre m'avait laisser imaginer, Oroshi, une espèce de princesse haut de gamme et hautaine. Même Erg qui est un guerrier puissant a la même carrure que Coriolis. L'adaptation est un exercice compliqué, la puissance de la prose de Damasio se perd dès lors qu'elle n'est plus soumise à son rythme propre, mais à celui des bulles.

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Encore un sommet. Le roi poussière s'en va vers le cimetière des dragons pour mourir. Il ne peut se résoudre à tuer Pipistrelle et le lapin rouge qu'il rencontre sur sa route. On joue avec les codes du mythe. Les sortilèges qui foirent (Pipistrelle ne récupère pas du tout la force du roi poussière, comme prévu), la rencontre avec Pipistrelle qui ne marche que parce que les gateaux du roi poussière sont bons. Les trahisons à répétition...

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Trop le dawa nan

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Toujours aussi superbe, et libre, et drôle, et excitant. Et ce bleu de prusse qui parcoure le livre là, c'est ... ravissant.

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Du bon fun, assez beau en plus. Mais quoi, on en garde quoi ? Ca parle de quoi? De Rien. En fait on se sent tout sauf pousser des ailes après avoir lu ça.

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Galerie de personnages dans un festival de fanfares. C'est assez beau, mignon et enlevé. Ca se lit très bien. Pas non plus tordant. Un peu comme dans les autres bd que j'ai lues d'A.P ,on cherche à mettre en place une ambiance douce amère, avec peu d'événements vraiment, mais des considérations sur le couple, sur ce que c'est que être une jeune fille aujourd'hui... Il me faut un peu d'aventure et d'espace je crois, cette bd en est clairement dépourvue. Une trame scénaristique plus tendue, des personnages plus fous, des moments de pause, temporelles et spaciales.

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Clairement le daron parmi les gars qui font de la bd copypaste. Que des bonnes blagues. L'autotdérision sur le Gout du Chlore est particulièrement trippante. Ca m'a fait penser à Sam qui m'en parlait en rigolant de cette bd.

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Livre pour enfant avec des gros dessins bien rigolos, des monstres cachés etc. Un kiffe d'enfant j'imagine. L'histoire est pas mal.

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Grod délire SF érotique avec un humour très OSS 117, des blagues sur les français, des blagues sur les asiatiques. Très marrant.
La grande trouvaille du livre, c'est l'emploi déraisonnable de flashbacks en permanence "17 années plus tôt", qui est très systématique, et franchement drôle. Avec un big up sur l'enfance du capitaine français, et son père militaire.
Le style du dessin est superbe, m'a fait penser à Blutch.

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Vraiment érotique porno pour flatter les bas fantasmes. C'est drôle. Dessin hyper efficace.

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le dessin...
Franchement je trouve que c'est trop minus, tu rentres pas dans l'histoire.
Aucun détail, et pas non plus beau, ni dynamique comme on pourrait s'attendre (espérer) d'une bd à 4 bandes

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C'est franchement efficace meme si les personnages sont tous assez laids. J'ai lu la version en n&b, et la couleur manque. La question se pose sur l'utilité de telles éditions par ailleurs, qui ne servent qu'à glorifier un dessin de bd qui ne doit pas etre pris pour un dessin d'artiste, mais pour un trait efficace et dynamique.

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Principe graphique simple et beau, une bd qui s'avale en 10 min, et émouvante, et juste, et cette fille est troublante. Le crayon de couleur est super beau