2019-2020 : Il est temps de tourner la page

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Je triche et débute ma liste sur le seul livre que j'ai lu en 2018.
Pour cette relecture près de 15 ans plus tard, j'ai choisi de le lire en anglais. Si je mets 7+, c'est presque simplement pour échelonner mon avis sur la saga entière car ce premier Harry Potter reste un excellent premier tome. L'univers exposé est réjouissant, ses codes le sont aussi et tous les personnages sont évidemment extrêmement attachants. Le problème, finalement, c'est qu'on connait presque trop bien tout cela de nos jours : après avoir vu le film à des dizaines de reprises et récemment joué aux 5 jeux vidéo qui adaptent ce livre, autant dire que je suis rodé sur les péripéties, et même sur celles ne figurant pas dans le film. Harry Potter à l'Ecole des Sorciers se lit donc de nos jours sans grande surprise, et cela tient essentiellement du fait qu'il est très peu développé par rapport à ce que les prochains tomes proposeront. Tout s'enchaîne à grande vitesse, rien ne dure jamais trop longtemps et les meilleurs moments sont finalement les dialogues et l'évolution de l'intrigue. Mine de rien, ce twist ! C'est assurément l'un des plus marquants de ma vie de lecteur, tant je ne m'y attendais pas quand j'étais petit. Aujourd'hui, il n'y a aucune surprise mais qu'est-ce que c'est plaisant de voir à quel point J.K. Rowling sème des fausses routes tout en donnant des indices sur la vérité. Tout est très bien construit. Le livre brille aussi par la sensibilité que l'auteure y amène, avec tout le travail sur le deuil d'Harry et sa relation, discrète, à d'autres personnages tels que Dumbledore. Je recommande la relecture à n'importe quel fan, mais c'est assurément le tome où le style est le plus simpliste, où les descriptions sont les moins fournies (le Poudlard du film émerveille finalement plus que celui du livre), et celui où on peut avoir le sentiment de rester sur sa faim.
Terminé le 25 décembre 2018.

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J'ai toujours eu beaucoup de mal à départager le premier Harry Potter du deuxième, et ce qu'il s'agisse des livres ou des films, et même des jeux tiens, d'ailleurs. C'est sans doute parce qu'ils sont finalement assez similaires : les films ont le même réalisateur, les livres ont encore ce style simple et extrêmement épuré et les jeux peut-être un peu de mal à se renouveler (sauf les épisodes PS1, le 2 le surpasse de loin, mais bref). Du coup, La Chambre des Secrets de J.K. Rowling aurait sans doute été meilleur si les descriptions avaient été plus fournies, notamment dans la forêt interdite ou dans la chambre des secrets elle-même.
Mais ce que j'aime vraiment dans ce tome, c'est qu'il s'agit d'un vrai livre d'enquête. Attention, il y a toujours des enquêtes dans les livres Harry Potter, c'est d'ailleurs le sel de la série : résoudre les mystères et trouver le fin mot de l'histoire. Ce sont des éléments que les films mettront moins en avant par la suite mais qui restent toujours présents dans les livres (qu'arrive-t-il à Barty Croupton dans le 4? Dumbledore est-il digne de confiance dans le 7?). Mais HP2, c'est un livre de meurtre. C'est l'histoire d'un serial killer, un mystère à la Conan Doyle ou Agatha Christie, pour les principales références de J.K. Rowling, sauf que, enfants obliges, le tout est édulcorés légèrement : les victimes ne sont pas tuées, elles sont pétrifiées. Il n'empêche que tout est construit comme un petit slasher, avec des "assassinats" réguliers, et même l'un des membres du trio finira par tomber. Il y a une vraie tension, une vraie petite horreur, que la romancière arrive à me faire sentir et que j'aime beaucoup. On sent la gravité de la situation qui progresse et toutes les intrigues liées à Harry, à ce qui le lie aux Serpentards, à Voldemort lui-même, sont passionnantes et intriguantes, même lorsqu'on connait les résolutions. Aussi, bien sûr, les relations avec les personnages sont meilleurs que dans le premier : Harry, Ron et Hermione sont ici amis dès le début et il y a une vraie osmose entre ces trois héros. HP2 reste donc aussi simple que le premier, mais j'ai pour lui une certaine préférence. Du moins jusqu'à ce que je change encore d'avis.
Commencé le 25 décembre, terminé le 6 février 2019.

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Aucun doute pour celui-ci : Le Prisonnier d'Azkaban a toujours été supérieur, et je suis ravi de pouvoir le constater à nouveau avec un regard plus adulte. La première preuve est que je n'ai mis qu'une semaine pour le lire, alors qu'il est plus long que les autres, et que je n'ai pas réussi à en décrocher.
Avec ce tome, J.K. Rowling commence à approfondir sa narration : elle étoffe ses personnages, donne plus de temps à situation, permet à l'intrigue de se construire de manière plus progressive et elle donne beaucoup de corps à son univers. De manière générale, si la (re)lecture n'est pas indispensable pour les deux premiers quand on connait très bien les films, elle commence vraiment à l'être à partir de ce tome. Beaucoup de choses y sont plus développés, plus longuement expliquées, mieux racontées, et parfois plus fortes émotionnellement. Le film reste excellent, mais justement car il a préféré ce concentrer sur l'essentiel pour gérer son rythme à la perfection. Tout est une question de compromis.
Dans ce tome, j'ai adoré re-découvrir les pérégrinations d'un mois de Harry au Chemin de Traverse, voir naître la relation avec Cho et la rivalité avec Cédric, vivre avec enthousiasme la coupe de Quidditch de Poudlard, ressentir la menace presque oppressante de Sirius Black, qui multiplie les assauts à l'intérieur de Poudlard, avoir le coeur déchiré quand Hermione se retrouve délaissée, en être tout ému quand tout rentre dans l'ordre, et surtout vivre avec émotion l'intrigue qui lie Hagrid à son Hippogriffe. Et ça, c'est sans compter l'arc final: passionnant de bout en bout, regorgeant d'explications passionnantes, c'est vraiment impossible de décrocher du livre pendant toutes les révélations et toutes ces péripéties. En bref, HP3 propose une vraie année scolaire, qui prend son temps, qui laisse ses personnages vivre et ressentir, c'est un beau livre plein d'émotions et c'est un roller coaster très intense. Une très grande réussite.
Commencé le 7 février, terminé le 16 février 2019.

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Découverte.
Bilbo le Hobbit est le premier Tolkien que je lis. Il était temps que je répare cet affront, mais l'aventure du Seigneur des Anneaux attendra un peu. On m'a toujours dit que Bilbo était pour les enfants et que le style était très simple mais je ne suis qu'à moitié d'accord. L'ensemble est sans doute beaucoup plus simpliste que LSDA, mais la lecture est parfois un peu "rugueuse", et je suis sûr que j'aurais eu du mal en tant qu'enfant. Bien sûr, le fait que je lise Harry Potter en parallèle n'aide pas la comparaison, car ceux là sont vraiment écrits d'une manière "jeunesse". Et ne datent pas des années 1930.
Quoi qu'il en soit : Bilbo est vraiment une aventure surprenante ! Il s'y passe tellement de choses, il y a tellement de péripéties, c'est assez fou tout ce que ce roman peut contenir alors qu'il n'est pas très long. Mais de ce fait, la qualité du livre dépend beaucoup de la qualité desdites péripéties, et celles-ci peuvent varier quelque peu. Si la rencontre avec les trolls, Gollum, le dragon et le conflit final sont passionnants, il y a aussi tout un tas d'aventure qui le sont beaucoup moins (j'ai moins apprécié les gobelins ainsi que les passages chez les elfes, même s'ils restent sympathiques).
Le ton de Tolkien est en tout cas une grande force du récit : j'aime sa manière d'annoncer ce qu'il y aura plus tard et surtout de se jouer de ce pauvre Bilbo, "qui n'arrête pas de penser à son petit trou de de Hobbit". Impossible de ne pas fondre d'affection pour lui.
Certains passages sont néanmoins bancals, mais à la lecture j'ai plutôt eu l'impression que c'était la traduction qui était hasardeuse, mais impossible d'en être certain (oui, si je lis HP en anglais, je ne me sens pas d'attaque pour Tolkien).
Reste une lecture très agréable, un univers déjà très riche, des passages plein de charmes et amusants, un style d'écriture inhabituel mais plaisant, et des passages marquants. Le tout n'est cependant pas exceptionnel pour autant, mais reste efficace.
Commencé le 18 février, terminé le 12 mars 2019.

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Enième relecture.
"La Coupe de Feu" est, sans conteste, un des meilleurs volets de la saga littéraire Harry Potter. Bien plus volumineux que les épisodes précédents, il prend le temps d'entrer bien plus dans les détails de la vie scolaire d'Harry et ses compagnons. C'est aussi l'occasion pour J.K. Rowling d'insuffler dans son récit de nombreuses intrigues secondaires, comme elle commençait déjà à le faire dans Le Prisonnier d'Azkaban, mais qui ici prendront beaucoup plus de place : le comportement étrange de Barty Croupton, le harcèlement de Rita Skeeter, le front de libération des elfes de maison, l'histoire entre Hermione et Krum, et tout cela sans qu'aucun de ces éléments ne paraissent surfait ou n'y ait pas sa place. J.K. prend le temps de faire vivre ses personnages, de leur donner de la matière, de les faire grandir et évoluer, c'est vraiment extrêmement riche à ce niveau. Le Tournoi des Trois Sorciers donne d'ailleurs au récit d'autant plus de rythme, grâce à ces grandes péripéties qui arrivent fréquemment. Mais c'est surtout la fin qui rend l'ensemble extrêmement marquant. C'est l'un des meilleurs climax final de la franchise, un sprint haletant du labyrinthe au cimetière, où l'intensité côtoie l'horreur sans qu'on n'arrive à détacher les yeux du bouquin. Et même après le cimetière, le livre continue d'être passionnant : toute l'épilogue, durant lequel Dumbledore entre en désaccord avec le ministre de la magie et lorsqu'il annonce à ses élèves à quel point le monde des sorciers s'apprête à changer, pfiou. Au cours de ce livre, on passe de l'émerveillement gentillet à l'intrigue plus adulte, qui inclut pas mal de politique, que l'on suivra ensuite dans les tomes suivants. C'est définitivement l'épisode de transition.
Commencé le 13 mars, terminé le 9 avril 2019.

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Deuxième lecture.
J'avais des souvenirs extrêmement douloureux de ma première lecture en 2003, j'avais souffert, autant qu'Harry, des méfaits d'Ombrage. J'ai toujours eu peur de le relire, d'autant plus vu la taille de cet immense pavé.
Et quelle surprise ! J'ai redécouvert un tome bien plus profond qu'il n'en a l'air et très intelligent dans le traitement de ses personnages. On est à des kilomètres des premiers opus et termes d'écriture et de profondeur. Ici, J.K. Rowling prend vraiment le temps de faire vivre ses personnages, de leur faire ressentir des choses et ce même si on peut être en désaccord avec leurs réactions. Par exemple, Harry est une boule de stress et de colère dans ce tome, c'est un comportement normal pour un ado de 15 ans sur qui autant de choses reposent, mais parfois le lecteur ne s'identifiera peut être pas autant à lui que dans les précédents volets. Il a par exemple l'empathie et les compétences sociales d'une boîte à chaussure. Son RDV galant avec Cho est tellement gênant, je ne savais pas où me mettre.
Mais c'est vraiment très intéressant de la part de J.K. Rowling: elle travaille la personnalité de ses personnages et s'y tient durant toute sa rédaction. Je ne me suis d'ailleurs jamais senti aussi proche d'Hermione que dans ce tome: ultra empathique, elle sait très bien analyser les gens et c'est elle qui fait bouger le livre (elle crée l'Armée de Dumbledore, etc).
C'est donc un tome très porté sur la dimension émotionnelle de ses personnages et, à ce titre, des tas de scènes m'ont marqué au fer rouge: Molly Weasley devant l'épouvantard, la rencontre avec Neville à l'hôpital, la pensine de Rogue et la réaction d'Harry qui s'ensuit, l'incroyable culpabilité de Harry dans l'arc final... C'est très riche et c'est très bien.
Et pour enrichir le tout, la romancière développe très bien le contexte politique et le climat de doute qui s'est installé sur le monde des sorciers. Les actions d'Harry pour convaincre le monde du retour de Voldemort sont passionnantes à suivre.
En bref, c'est vraiment palpitant et happant de A à Z. Le seul petit défaut qui m'embête c'est que les combats finaux sont parfois un peu brouillon, mais c'est un maigre regret par rapport au plaisir que j'ai pris à lire cet incroyable volet.
Commencé le 10 avril, terminé le 10 mai 2019.

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Deuxième lecture.
Le Prince de Sang-Mêlé était mon tome préféré (à égalité avec le 3) à l'époque quand je l'ai lu pour la première fois (en 2005 donc, ça date). Aujourd'hui, je ne le trouve plus si brillant.
Il garde toute la densité et tous les détails du 5ème tome alors que sa trame est moins riche. Les principales intrigues tournent autour de la découverte du passé de Voldemort et du mystère autour du livre de potion, il n'y a pas vraiment de péripéties avant le climax. Du coup, puisque J.K. raconte encore toute l'année scolaire (un truc que j'adore, hein), les moments "narratifs" sont entremêlés des petites histoires liées à la coupe de Quidditch, aux compétences de Ron en tant que gardien et a touuuuuuuuuutes les intrigues amoureuses de Poudlard. Quand on a 14 piges, c'est un aspect qui est ultra passionnant, mais à 27 ans quand en plus on sait où mènent toutes ces relations, c'est l'est un peu moins.
Heureusement, les histoires liées au passé de Voldemort sont vraiment passionnantes, on étudie vraiment en profondeur la manière dont fonctionne le grand méchant de l'histoire. C'est quelque chose que plus de romans devraient faire. En outre, le livre regorge quand même de moments poignants comme l'empoisonnement de Ron ou, évidemment, tout l'arc final, de la grotte à l'attaque de Poudlard. Il y a un sens du chaos dans cet affrontement final complètement fou, on ne sait pas si les amis d'Harry vivent encore, on est perdus, pris dans le flot de l'action et dans le débordement émotionnel lié aux tragiques événements qui viennent de se dérouler. Une des scènes les plus marquantes de la saga: quand Harry doit annoncer la mort d'un personnage. Pfiou. Je crois que J.K. n'a jamais refait aussi fort que ce moment. Il est incroyable.
Les cent dernières pages sont tellement palpitantes que ça me fait immédiatement oublié que j'étais moins passionné pendant le reste de la lecture. Mais il faut reconnaître que j'avais tellement aimé le 5 que j'attendais donc beaucoup du 6. Ca reste un super livre, mais je mets un point de moins par rapport à d'autres épisodes de la saga pour marquer mon ambivalence à son sujet.
Commencé le 11 mai, terminé le 5 juin 2019.

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Deuxième lecture.
Le dernier volume des aventures d'Harry Potter n'est certes pas parfait mais il reste malgré tout incroyablement satisfaisant. Parmi mes quelques reproches, je citerai quelques errements pendant toute la section dans la forêt. Je n'ai jamais été fan de l'embrouille avec Ron et encore moins du moment où ils se retrouvent, c'est difficile d'y croire sur le moment. De manière générale, il y a un peu trop de deus ex machina à mon goût. La fin va aussi un peu loin dans toutes les règles pour les baguettes et donc se perd un peu dans de longues explications pour justifier que les plans de Harry fonctionnent.
Mais quel livre ! Je pense que ce qui est le plus réussi, c'est que ce n'est pas qu'une simple longue aventure finale, c'est un tome où la psychologie des personnages continue de se construire et où de nombreux mystères apparaissent pour être ensuite élucidé en cours de route. Quand le tome démarre, on se demande vraiment comment un seul livre arrivera à terminer l'aventure, et le pari est plus que réussi. L'ambiance de fin de cycle se sent à chaque page, c'est un livre sombre, qui pousse les héros dans leurs retranchements, et offre des segments émotionnels extrêmement puissants. Plein de moments simples sont poignants, à l'instar de la dispute avec Lupin au début du livre, et les passages "dramatiques" frappent fort.
Je pense que le livre n'aurait pas été si bon s'il n'insistait pas autant sur l'image de Dumbledore et s'il ne s'employait pas à ce point à briser le mythe et à observer la réaction d'Harry face à ces découvertes. Cet arc narratif, pourtant totalement absent du film, occupe une très grande place et est passionnant. On y parle aussi beaucoup du monde des sorciers, en général. Bref, c'est toujours aussi riche et prenant. C'est une conclusion réussie pour une saga très bien menée. J'ai passé 7 mois à relire Harry Potter, j'étais un peu triste de passer à autre chose.
Commencé le 13 juin, terminé le 8 juillet 2019

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Découverte.
Cet ouvrage consacré à la création des jeux vidéo Tomb Raider est une sorte de référence personnelle. Pour raconter les péripéties des équipes de développement, Alexandre Serel est allé à la rencontre de ceux-ci et alimente son livre d'une quantité phénoménale d'interviews exclusives. Parfois même plus encore, puisqu'il est arrivé à dénicher le premier script du film Tomb Raider ainsi que le scénario envisagé pour les suites de l'Ange des Ténèbres, qui n'auront jamais vu le jour.
Au delà de cette richesse d'information qui plaira à tous les fans de la série, ce qui me plaît c'est sa manière de raconter, finalement proche du roman, qui traite chaque développeur comme un personnage ayant son arc narratif. On est ainsi captivé, on apprend à connaître l'équipe, à la voir évoluer, à comprendre son quotidien : on est vraiment dans les coulisses de la série. Alexandre va même jusqu'à parler de tous les épisodes Game Boy, des projets avortés ainsi que des bandes dessinées.
Le seul bémol, c'est que la seconde partie du livre, consacrée aux jeux de Crystal Dynamics, est bien plus succincte puisqu'il n'a pas pu interviewer ces développeurs. En soi, ça reste riche en information, mais nettement moins que pour la première partie du livre. On est ainsi obligé de faire la comparaison.
Il n'empêche que pour moi, ce livre est un must-have si l'on s'intéresse aux coulisses de la création de jeux vidéo, et d'autant plus si on affectionne la série Tomb Raider. Attention, n'y cherchez pas un livre rempli d'analyse philosophique sur la série, ce n'est pas du tout le but : on est purement sur un livre "historique".
D'ailleurs, si jamais vous lisez mon bouquin (on sait jamais), vous verrez que ma formule est très proche de la sienne.
Commencé le 1er juin, terminé le 17 juillet 2019.

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Découverte.
Bien que sorti en deuxième en Pologne (wtf), ce premier tome des aventures du Sorceleur (The Witcher) m'a vraiment séduit. D'ailleurs, maintenant que je suis bien plus avancé dans la série, je pense que je l'apprécierai encore plus si un jour je dois le relire. Contrairement aux romans qui suivront par la suite et qui racontent une seule trame qui se suit d'épisode en épisode, "Le Dernier Voeu" est un recueil de nouvelles qui raconte de nombreuses aventures de Geralt de Riv. Toutes intéressantes une par une, ces histoires constituent le lore, le terrain de jeu qui servira ensuite à toutes les futures aventures du héros. Mais ce que j'aime particulièrement dans ce premier livre, c'est justement l'absence de véritables enjeux, la succession de petites histoires souvent tournées comme des enquêtes. Le fait qu'elles s'inspirent des contes populaires en les détournant pour apporter des réflexions sur notre monde contribue énormément à leur charme.
Ce premier livre est d'ailleurs essentiel pour la suite, déjà parce qu'il présente tous les personnages et pose le socle des romans qui suivront, mais aussi car il permet de vraiment s'attacher à Geralt. Seul bémol, je n'étais pas fan de la manière dont étaient représentées les femmes dans ce volet, mais ça ira mieux par la suite.
Commencé le 18 juillet, terminé le 26 juillet 2019.

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Découverte.
Après la très bonne surprise que fut le premier tome du Sorceleur, je suis un peu moins enthousiaste sur ce deuxième, pourtant loin d'être mauvais. Toujours sous la forme d'un recueil de nouvelle, on promène notre héros Geralt de Riv dans de nombreuses aventures qui nous aideront à la fois à définir sa personnalité ainsi que les détails de l'univers. Par rapport au premier tome, les nouvelles sont plus longues et pas toujours bien rythmées. Ce qui n'aide pas, en premier lieu, c'est que je n'ai pas particulièrement aimé les deux premières nouvelles, essentiellement tournées autour du personnage de Yennefer. Celle-ci, présente dans la dernière nouvelle du tome 1, ne m'avait déjà pas bien enthousiasmé, ce qui fait que j'étais très heureux qu'elle disparaisse de la suite du livre.
Car les quatre dernières nouvelles sont vraiment très chouette. Celle sur le doppelganger est excellente et très drôle et les deux dernières, davantage tournées sur l'histoire profonde de Geralt et son lien avec Ciri, sont très prenantes. Je pense même que ces deux nouvelles sont meilleures que n'importe quelle nouvelle du premier tome. A la fin du récit, j'étais vraiment pris émotionnellement et passionné par les enjeux.
Geralt est un personnage intéressant. C'est un peu l'archétype du mec badass mais qui au fond est plus profond qu'il ne le laisse paraître, mais sa manière de se mentir à lui-même et de se questionner très souvent en font un personnage très attachant. J'aime toujours autant la manière dont Sapokowski raconte ses histoires, en faisant primer les dialogues aux longues narration. Et l'idée de multiplier les points de vue pour que les aventures de Geralt soient souvent racontées par les personnages extérieurs renforce grandement le mythe autour de ce héros.
Bref, de belles idées, un fil conducteur qui se dévoile et qui hype pour les romans qui vont suivre. Malgré une première partie que j'ai jugé décevante, ces aventures de The Witcher reste jusque là très prenantes.
Du 26 juillet au 10 août 2019.

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Découverte.
Ce livre du journaliste Jason Schreir est excellent pour tous ceux s'intéressant de près ou de loin au processus de développement d'un jeu vidéo. C'est à la fois adapté au néophytes et aux connaisseurs, n'importe qui pourra s'y retrouver pour peu qu'on s'intéresse au sujet. Au total, ce sont 10 enquêtes différentes qui révéleront de nombreuses choses sur la création de certains des plus grands jeux que l'on connait, parmi lesquels Uncharted 4, Dragon Age Inquisition ou encore Witcher 3.
Même si on croit qu'un sujet ne nous intéresse pas (je m'en foutais d'Halo Wars par exemple), l'intrigue qui se dévoile en filigrane est toujours passionnante et possède son lot de grosses surprises. La force du bouquin c'est sa diversité : à travers ces 10 chapitres pour 10 jeux différents, il questionne de nombreux sujets différents relatifs à la conception d'un jeu vidéo, puisque chaque studio n'a pas eu affaire aux mêmes problématiques. On a même tout type de production : du gros AAA (Uncharted), un petit studio indé (Shovel Knight), un développeur indépendant bossant en solo (Stardew Valley), un gros studio se lançant sur Kickstarter (Pillars of Eternity), un studio s'apprêtant à fermer ces portes (Halo Wars), un jeu annulé (Star Wars 1313), etc. Cela rend l'oeuvre d'autant plus passionnante, notamment grâce à son rythme de lecture effrénée. Le style est néanmoins assez simple et il y a d'ailleurs quelques répétitions (non pas de mots mais d'idées) dans certains chapitres. La traduction n'est pas non plus incroyable, il s'y glisse de nombreuses fautes et même des dates erronées (ce qui rend la chronologie compliquée à piger, dans ledit chapitre).
Ca n'en reste pas mois un must-have pour tous les passionnés.
Commencé le 11 août, terminé le 22 août 2019.

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Découverte.
Ma première lecture du Sang des Elfes, le troisième tome du Sorceleur, s'était soldé par un gros coup de cœur. Après deux recueils de nouvelles, je craignais autant que j'avais hâte de découvrir ce passage au roman. Et force est de constater que l'entreprise fonctionne à merveille. En se centrant cette fois désormais intégralement sur le destin de Ciri et des personnages qui l'entourent, le récit gagne en force et les relations entre les personnages deviennent poignantes. Yennefer, que je détestais dans toutes ses apparitions dans les nouvelles, est ici éclatante et devient un personnage féminin fort et formidable. D'ailleurs, à partir de ce tome, la saga "Witcher" brillera par ses femmes fortes, qui n'ont besoin de personne, et qui sont de sérieux modèles qu'on pourrait qualifier de féministe, au moins dans son contexte de sortie dans les années 90. Quelques éléments dénotent aujourd'hui, mais on peut en faire abstraction.
On pourrait toutefois reprocher à ce tome de n'être qu'une introduction aux enjeux à venir, c'est vrai qu'il amorce beaucoup de choses et qu'il n'est pas le plus riche en action, mais son univers se développe tellement et les personnages gagnent tellement en profondeur que ça ne me dérange pas du tout. D'ailleurs, même après une seconde lecture dernièrement, je trouve que c'est un volet qui garde beaucoup de charme. Peut-être justement parce qu'il "plus simple" et qu'il s'embourbe par conséquent peut-être un peu moins que certains tomes suivants.
Commencé le 23 août, terminé le 9 septembre 2019.

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Découverte.
Malgré toute mon affection (et même mon amitié) pout Alexandre Serel, il faut que je reconnaisse que j'en attendais davantage de ce livre sur God of War. Il se lit très bien, est très plaisant et apprend effectivement plein de belles choses sur la création de la série God of War (jusqu'à Ascension), Alexandre m'avait tellement ébloui avec son livre sur Tomb Raider que j'espérais un niveau d'information bien plus conséquent. Adios toutes les interviews exclusives qui faisaient la richesse de son précédent livre, on se retrouve avec uniquement un compte rendu des interviews déjà publiées jusqu'à alors. Ca pourrait ne pas être si grave que ça, d'ailleurs ça n'empêche pas le livre d'être captivant, mais l'ensemble souffre quand même de grands trous dans la création de ces jeux. Le plus terrible exemple est sans doute celui de la musique, il n'y a quasiment aucune ligne sur celle-ci alors qu'elle est primordiale dans un God of War ! Bon, je sais d'Alexandre que c'était plus une décision qu'une décision personnelle, mais tout de même...
En bref, c'est un livre très rythmé, qui va très vite, trop vite peut-être, et qui ne donne peut-être pas suffisamment le sentiment d'être immergé dans les coulisses. C'est un bon livre mais je me dis que God of War méritait un livre plus marquant.
Commencé le 10 septembre, terminé le 12 septembre 2019.

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Découverte.
Assez déçu par cet artbook, qui n'est guère plus qu'un simple artbook. Une collection de dessins, bien imprimés dans un beau livre, certes, mais dans un livre sans aucune anecdote particulière, où tout est un peu assemblés en vrac et où on n'a pas l'impression qu'un tri ait été fait. Un livre somme toute opportuniste, sympa pour les fans de Crash qui veulent profiter de ces belles illustrations, mais Crash Bandicoot pourrait faire l'objet d'un artbook mille fois plus intéressant.
Lu le 30 septembre 2019.

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Découverte.
Ce 4ème tome de "The Witcher" est véritablement passionnant. Probablement même le meilleur tome de la franchise. Se concentrant encore une fois sur les intrigues entourant Ciri, il raconte beaucoup plus de choses que le tome 3 et va même beaucoup plus vite. L'élément perturbateur qui arrive à la moitié du livre retourne complètement la situation, on dirait un climax final, et tout ce se déroule par la suite est certes moins intense mais met en exergue les épreuves, le véritable calvaire qu'endurent nos héros. Le récit devient plus dur qu'il ne l'était déjà, et la fin est particulièrement nauséabonde, elle me retourne à chaque lecture. Mais c'est aussi ça qui est fascinant car l'univers, sa politique, ses conflits généralisés, sa cruauté même, sont le socle d'une histoire qui continue de s'enrichir. D'ailleurs, encore une fois et c'est l'une des forces du style de Sapkowski, la pluralité des points de vue fait la force de ce roman et aide à rendre l'univers tangible. Par exemple, pendant des dizaines de pages au début du livre, l'histoire est racontée par un messager random qui, sur sa route, croise des personnages importants que lui ne connait pas mais que le lecteur, lui, connait. Le lecteur relie donc les différents éléments de l'intrigue. L'approche de Sapkowski est donc particulièrement maligne et permet à la narration de garder son mordant, d'éviter d'être redondant. Par contre, là où c'est un peu problématique, c'est que l'histoire multiplie les noms de lieux, les noms de personnages, et ne fait pas vraiment de rappels de tomes en tomes. Il faut vraiment avoir l'univers en tête pour garder le fil. A ce titre, l'absence de carte dans le livre nuit vraiment à la compréhension (je m'en suis téléchargé une).
Commencé le 13 septembre, terminé le 2 octobre 2019.

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Découverte.
Un peu à la manière du livre sur God of War, je trouve que cet ouvrage sur Rayman va beaucoup trop vite et aurait mérité de s'attarder sur de nombreux points qui sont parfois survolés. Par exemple, la création du personnage est complètement skippée, on commence dès le moment où Ancel a créé le perso et cherche à en faire quelque chose. C'est dommage. Il manque beaucoup de choses sur la genèse des projets et la manière dont ils s'emboîtent dans l'évolution d'Ubisoft. De la même manière, Ancel est un passager clandestin du livre et est davantage cité sur les Lapins Crétins que sur Rayman 1, c'est un coup dur. Quoique, le gros avantage, c'est que ça donne la parole à ceux qui sont habituellement oubliés et qui font pleinement parti de la conception de tous ces jeux, et ça c'est franchement positif. Si cette partie de la démarche est très très bonne, j'aurais préféré que le format soit beaucoup plus complet et n'élude pas autant de choses.
Qu'à cela ne tienne, le livre reste passionnant, rempli d'anecdotes inédites, de passages sur lesquels on n'avait jusqu'alors que peu de détails, malgré quelques erreurs et imprécisions peu importantes. On va dire que les illustrations des documents de design, et le plaisir de parcourir un ouvrage autant illustré, compensent largement les quelques reproches que j'ai à lui adresser. Rayman n'a pas à rougir de cet ouvrage qui lui est dédié.
Commencé le 3 octobre, terminé le 12 octobre 2019.

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Découverte.
Un tome très spécial, plus court mais aussi bien plus lent que le précédent. Cette fois, on met de côté Ciri (jusqu'aux derniers chapitres du moins) et on se concentre sur Geralt, la mort dans l'âme, qui évolue douloureusement dans un monde ravagé par la guerre. C'est un tome qui change beaucoup des précédents. Ici Geralt se constitue une équipe qui va l'accompagner, ayant chacun sa backstory, et tous traversent des phases assez compliquées émotionnellement. C'est intéressant de voir l'évolution psychologique de Geralt et, surtout, j'ai beaucoup aimé la description de cette guerre. Plus que jamais, on se sent au beau milieu du carnage et on ressent toute la menace que représente l'Empire Nilfgaardien, qui semblait bien abstraite dans les tomes précédents. Le livre est donc assez lent, et est jalonné d'assez peu de péripéties, mais une certaine ambiance s'en dégage et j'ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture, en dépit de ces quelques reproches. Heureusement que quelques scènes l'élèvent véritablement, notamment le combat final où plein de belles choses, puissantes narrativement, se passent.
Commencé le 16 octobre, terminé le 19 novembre 2019.

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Découverte.
De Rare, je n'ai joué qu'à GoldenEye et Banjo & Kazaooie, donc autant dire que je ne suis pas vraiment un connaisseur de ce studio, que j'estime au demeurant. En revanche, de tout ce qui précède l'époque de la Nintendo 64, je ne sais rien ! Me plonger dans cet ouvrage, par pure plaisir historique, fut donc un grand plaisir.
L'histoire du studio est intéressante en elle-même, celui-ci ayant énormément évolué le temps de la période couverte par le livre, et heureusement le livre ne s'attarde pas sur chacun de leurs petits jeux puisqu'il y en a littéralement eu des dizaines. Tous sont néanmoins mentionnés et font l'objet d'une petite partie expliquant leur genèse, le but du jeu et l'évolution musicale du studio. Bien entendu, on s'attarde davantage sur les gros titres du type Battletoads et la trilogie Donkey Kong Country. La structure relativement classique de l'ouvrage ne me dérange pas, j'apprécie beaucoup ce déroulé "chronologique".
J'ai toutefois quelques reproches à adresser: premièrement, je trouve que certaines parties vont vraiment trop vite, au point de manquer de clarté sur certains détails. On a du mal à comprendre le rôle des frères Stamper, certains moments clés passent très vite, et d'autres fois on y fait des aller-retours pénibles. Le même sujet peut en effet être abordé à plusieurs reprises, sans information complémentaire, à plusieurs pages d'écart, simplement car il est abordé dans deux citations de développeurs différents séparées par 30 pages. Ou encore parce que ce qui est abordé dans une citation sera ensuite abordé dans la narration quelques 20 pages plus tard. Ca crée un sentiment étrange et ça a été suffisamment régulier pour que j'y prête attention.
Mais ces petits détails ne gâchent pas la lecture, loin de là, car elle m'a vraiment passionné. N'étant pas un fan acharné du studio, les petites ellipses ne m'ont pas tant dérangé, et surtout les illustrations sont pertinentes et rendent la lecture d'autant plus agréable. J'ai tout de suite eu envie de lire la suite car le livre est vraiment coupé en deux. Malheureusement, je n'en ai pas encore eu le temps.
Commencé le 13 novembre, terminé le 8 décembre.

Annotation :

Découverte.
Honnêtement un superbe livre. Un très bel artbook, rempli d'explications diverses et variées sur la création des jeux. Certes, parfois ça élude pas mal de choses où ça peut être un peu imprécis, mais le lecteur a tout de même le sentiment de parcourir l'histoire de Naughty Dog au fil de sa lecture, entre ses magnifiques dessins et ses textes explicatifs. Le livre se permet même de montrer des projets annulés qui n'avaient jamais été montrés auparavant, et ça c'est quand même un très bon point en sa faveur. Peut-être pas l'artbook ultime, car je sais qu'il y en a qui sont encore plus explicatifs que celui-ci, mais un bien bel ouvrage tout de même que je recommande aux fans de Naughty Dog.
Lu le 10 janvier 2020.

Annotation :

Découverte.
Sur le moment, je voulais écrire une critique sur ce livre pour expliquer mes points de friction, et les nombreux petits points que j'ai à lui reprocher car je pense vraiment que c'est un ouvrage intéressant mais imparfait. Dès lors il aurait été intéressant d'aller dans le détail pour expliquer tout cela. Mais je n'ai malheureusement pas eu le temps de le faire et, depuis, je n'ai vraiment plus le livre en tête.
Du coup, ce dont je me souviens, c'est que je trouvais le livre un peu trop complexe pour le grand public qui s'intéresserait à ce métier, et qu'en parallèle il soulève et s'attarde sur beaucoup trop de généralités pour le public qui connait déjà le jeu vidéo. L'entre-deux est un peu étrange.
De plus, si j'ai trouvé certains passages très pertinents, d'autres sont beaucoup trop communs, un peu superficiel, et j'aurais aimé beaucoup plus d'approfondissement de manière générale. En plus le livre m'a spoilé FF7, purement gratuitement (ça n'apportait rien au paragraphe), 1 mois avant que je ne me mette enfin au jeu (que je comptais faire avant la sortie du remake). Autant dire que ça m'a mis en rogne :D
Un jour je reviendrai peut-être sur ce livre pour en faire ladite analyse. En attendant, je salue quand même l'approche de Pierre-William, que j'estime pas mal et avec qui j'aime bien discuter, ce n'était pas un ouvrage facile à faire.
Commencé le 18 décembre, terminé le 19 janvier 2020.