2021 : Jeux vidéo

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Terminé

Variante de Papers Please! sans le chrono et dans un contexte de révolution française? Je dis oui. Ici on joue un juge du tribunal révolutionnaire, devant condamner les prévenus à la guillotine ou les libérant, tout en restant en bons termes avec les différentes factions du jeu (artistos, peuple et révolutionnaires) afin de ne pas finir soi-même décapité. Les systèmes en place sont assez simples mais viennent s'étoffer au fur et à mesure des trois actes du jeu de manière efficace, renouvellant sans cesse l'intérêt. On déplorera tout de même la présence de quelques bugs demandant un reboot du jeu, ainsi que pas mal de libertés prises avec la réalité historique. Mais bon, ça ne gâche pas le vent de fraîcheur qui porte le jeu.

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Platiné

J'avais testé le premier opus environ cinq heures et il m'était tombé des mains: trop imprécis, trop lourd, trop insipide tant dans le fond que dans la forme. Devant les retours plus positifs sur sa suite (et sa disponibilité sur le PSNow), je me suis laissé tenté.
Et constatera rapidement que les allemands de Deck 13 ont appris de leurs erreurs, tant la formule est améliorée sur tous les aspects. Couper les différents membres des ennemis pour récupérer du loot, c'était déjà une bonne idée dans le premier, mais là on joint ça à une technique de parade directionelle qui fait clairement le taf. Découle de ces mécaniques un système d'équipement et d'upgrades très simple à s'approprier, permettant de se faire le build que l'on désire de façon très limpide. L'univers quant à lui, s'il est porté par un scénario prétexte, se compose d'une demi-douzaine de zones relativement vastes avec une identité propre et un level design pas piqué des hannetons. On regrettera juste l'absence de vues dégagées permettant de mieux se réperer comme on peut le voir chez les modèles de FromSoftware.
L'aventure est relativement courte (compter une trentaine d'heure pour une run à 100%) mais plutôt bien maîtrisée, faisant de Surge 2 une alternative solide aux Soulsborne, régie par ses propres mécaniques originales et un monde futuriste sympathique.

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Platiné

Pas ferru de visual novels pour un sou, j'ai pourtant été rapidemment happé dans 13 Sentinels. Car outre une partie tactical de mechas vs kaijus assez sommaire, le jeu se fait dans la narration, dans notre capacité à assembler les pièces d'un puzzle narratif au premier abord complexe, mais qui plus on avance, plus il se fait clair et permet au scénario porteur de retomber sur ses pattes à la fin.
Car l'histoire est en effet un beau fouillis lors des premières heures : on suit 13 personnages, dans un désordre chronologique, avec du voyage temporel, des androides, des IA, des clones, des univers parallèles, des amnésies, de la conquête spatiale, des monstres géants, des agences gouvernementales secrètes, des rêves, des chats qui parlent... Il y a même des scènes où ça donne un truc du genre : "Action en 1985 - Deux jours plus tôt en 2025 - flashback - rêve dans le flashback". Ca semble au premier abord être un bordel sans nom, que l'on traversera de mindfuck en mindfuck dans l'ordre que l'on voudra, toujours porté par une histoire prenante. Une véritable réussite narrative pour une belle oeuvre de SF que vous ne lâcherez pas pendant une trentaine d'heures.

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Environ 10 heures

Alors que je trouvais l'idée de faire de Worms un battle royale en temps réel foireuse, force est de constater que ça fonctionne plutôt bien au final. Les affrontements sont dynamiques et parfaitement lisibles, la prise en main aisée et quasi instantanée, et les serveurs solides. Malheureusement, le jeu pêche par son contenu famélique : trois modes de jeu (deathmatch et last worm standing en solo ou en équipe), autant de cartes, et une douzaine d'armes à tout casser. Si ce contenu s'étoffera sans doute via des mise à jour, je doute qu'un changement soit fait dans le système de progression. Ici rien à débloquer si ce n'est des éléments cosmétiques, et sans cette carotte pour nous faire continuer, la répétitivité des parties aura tôt fait de décourager tout investissement de temps passé la découverte.

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Platiné

A la croisée entre Mirror's Edge et Hotline Miami dans un univers cyberpunk avec une bande-son quali chargée d'adrénaline, la petite dizaine d'heures de Ghostrunner est nerveuse, challengeante et jouissive. Le gameplay évolue suffisament au cours des chapitres pour maintenir l'intérêt du joueur, et la difficulté bien dosée, sauf sur ce dernier chapitre où la plateforme est juste imblairable. Par contre si vous êtes du type speedrunner, je pense que le jeu vous offre largement de quoi vous donner.

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Platiné

Si le gameplay est un peu plus évolué que celui d'Abzu, précédent jeu du studio, la teneur du titre est assez similaire. The Pathless est une balade dans des décors calmes, où l'on glissera sur les prairies au son du sifflement de nos flèches. S'il y a quelques combats de boss, le jeu n'a pas pour vocation de présenter le moindre challenge mais plutôt de nous faire parcourir un univers vide, calme, reposant, inspiré visuellement d'un certain Breath of the Wild, le tout avec une vitesse grisante. Une expérience simple, relativement courte, mais somme toute assez plaisante.

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Terminé

Sorte de cinematic platformer à bord d'un vaisseau roulant sur les fonds marins asséchés, FAR Lone Sails n'a pas réussi à m'immerger dans son univers morne et ses mécaniques répétitives. Il y a un cachet certain, mais les 2-3 heures du parcours m'ont largement suffit.

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Platiné

Petit puzzle-game tout mignon qui dure 5-6 heures. Le système est simple et efficace: on ramasse des morceaux de la carte qui permettent d'avancer une fois agencée selon les indices fournis par les différents personnages racontés. C'est léger, c'est malin, bref c'est très sympathique.

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Solo 100%

Si j'ai initialement repris le jeu pour m'essayer à GTA Online, j'ai finalement repassé une centaine d'heures dans le solo, explorant San Andreas de fond en comble au gré de l'écriturer satirique fendarde de Dan Houser. Si l'on est toujours en terrain connu avec le gameplay d'un GTA, on se prend tout de même très rapidement au jeu grâce à la richesse de cet univers, au foisonnement de détails qui renforcent sans cesse l'immersion (mention spéciale à tous les programmes radio/publicités qui accompagnent chacun de nos trajets). Et tout ça je le redécouvre, comme si la prouesse de RDR2 avait supplanté celle du titre Rockstar de 2013, alors que ces deux expériences se complémentent parfaitement. Du coup je vais faire un petit break avant de lancer le online.

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Platiné

Si le jeu est assez simple dans ses mécaniques et enfantin dans son histoire, il marche principalement grâce à sa direction artistique rappelant une sorte de cousin des studios Laïka. Le jeu dégage un côté insouciant, parsemé de peintures joliement ancrée dans notre décor mouvant. Une petite escapade rêveuse bien sympathique.

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Platiné

Si le premier volet de Little Nightmares avait pour lui la force d'une direction artistique chiadée, rappelant les oeuvres d'Henry Selick, il peinait à me convaincre dans son gameplay trop approximatif (notamment dans la gestion des profondeurs). Le constat pour cette suite est le même, au milieu de cette envoutante et lugubre balade, on aura toujours ces gros moments de frustration où un saut ne passe pas car on ne voyait pas bien notre position, ou car un coup de marteau est mal parti. Cependant, ce numéro deux trouvera ma préférence de par une plus grande variété de décors et d'ambiances, avec toujours plus de beauté macabre. Malgré ses approximations ludiques, on est tout de même dans le haut du panier du cinematic platformer, ça serait dommage de bouder son plaisir.

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Platiné

Mouais, j'ai trouvé ce Dust assez chiche en contenu (bestiaire et attaques principalement), pas très beau même si techniquement ok (les zones n'ont aucun caractère, c'est du vu et revu) et assez brouillon lors des gros combats (la dernière zone où on a des alliés, je ne voyais strictement rien, je me contentais de bourriner et sauter). Sa structure semi metroid est également mal exploitée, les retours dans les zones ne débloquant rien d'autres que de petits morceaux de map déconnectés de tout le reste, même au sein d'un niveau (donc pas d'imbrication dans le level design). Ca se parcoure sans déplaisir, mais on ne prend clairement pas son pied.

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Platiné

Sympathique platformer 3D en mondes semi-ouverts, A Hat in Time peine à dérouler une véritable identité visuelle tant tout semble téléphoné, vu et revu. Heureusement, le gameplay tient bien la route et se renouvelle assez pour rendre la courte aventure agréable manette en main. Le potentiel est là, mais il manque cette petite finition qui ferait rentrer le titre dans la cour des grands.

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Platiné

Ce remaster du jeu de 2009 est vieillot, comme semblait l'être le jeu initial, et ce tant en termes de gameplay que d'histoire. Si les différentes armes et le renouvellement du bestiaire permettent d'arriver au terme de ces 7-8 heures d'aventure sans trop forcer, on est quand même dans une structure archaïque qui fait pâle figure par rapport à ce que l'on nous proposait déjà en 2009.
Par ailleurs, je ne suis déjà pas un grand fan des films originaux, mais là l'humour est resté bloqué dans les années 80 avec les blagues sur le geek, le rookie, et le personnage de Bill Murray qui semble très mal venu dans l'ère du #metoo. Bref, très très moyen.

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Terminé - Sora + Riku

J'ai du me forcer pour aller au bout (vu que je suis dans une lancée de me faire tous les KH et qu'à priori, le scénar c'est le bordel si on rate des trucs). Le gameplay à base de cartes alterne entre du button mashing bête et méchant, et des combats où on prie les dieux de la RNG pour ne pas se faire péter ses cartes. Ajouter à cela des éléments scénaristiques importants ne composant que 10% du tout, une réutilisation à 100% des assets de KH1 (que ce soit graphiques ou musicaux - d'ailleurs j'en peux plus de ces loops de 30 secondes, le thème de Traverse Town à la base j'aimais bien, mais là...), et un level design inexistant puisque dépendant de nos choix de cartes... Une purge à mes yeux, qui ne montera à 4 parcequ'on remerciera tout de même le boulot fait pour passer d'un jeu GBA à ça.

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100%

Autant j'avais pu faire KH1 dans son intégralité à sa sortie, autant le 2, un pote me l'avait prêté mais je n'avais pas eu le temps de le finir. Je l'avais lancé il y a 2-3 ans mais le prologue m'a gavé et j'ai lâché l'affaire (et je venais de refinir le premier, donc je voulais jouer à autre chose). Mais comme là je suis dans un marathon de la saga, j'ai passé ce prologue (toujours aussi lourd cela étant) et ai fini par dévorer le jeu de bout en bout.
Le gameplay du premier opus est ici repris et magnifié, avec un dynamisme accru, plus de possibilités, et des combats de boss qui envoient (notamment les XIII et Sephiroth). Certes, on pourra finir le jeu en standard avec 70% de button mashing, mais quand ça se corse, c'est le pied. Les mondes quant à eux sont variés et plutôt bien foutus, et l'histoire commence enfin à départir des saynètes de chaque monde Disney (dont on se fout royalement tout au long de la saga, qu'on se le dise) pour ouvrir de nouveaux horizons. Certes c'est toujours assez niaiseux, l'esprit shonen/pouvoir de l'amitié mélangé à du Star Wars, mais y'a quand même un truc, une sorte de magie qui opère.
Bref, je ne m'attendais pas à autant aimer le titre qui me motive encore plus pour lancer les suites/préquelles/spin-off. Je suis Nomurisé.

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Terminé

Si Machinarium a une patte graphique indéniablement splendide, toute de crayonnés gris et rouille, ça pêche un peu au niveau des énigmes proposées. Si certaines sont dans l'esprit le plus traditionnel du point'n'click, beaucoup d'autres font preuve d'un manque d'originalité flagrant puisque ce ne sont que des petits jeux de cahier de vacance (pour adulte hein, j'ai pas dit que c'était facile) : puissance 4, labyrinthe, sokoban, relier les points dans le bon ordre. Etait-ce bien la peine? Reste que le charme du titre est bien là, et sa courte durée empêchera d'arriver à un stade de frustration trop avancé.

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Terminé

Si l'histoire apporte son lot d'ajout intéressant dans l'univers KH, ouvrant un tas de nouvelles pistes scénaristiques pour les autres jeux à venir (malgré tous les raccrochages de wagon faciles propres à la saga, et l'inutilité de 80% du jeu, soit les histoires internes aux mondes Disney), c'est bien le gameplay qui m'a refroidi. Sorte de repompe améliorée de Chains of Memories avec un deck à remplir avec des compétences, celles-ci pouvant se leveler pour ensuite se fusionner pour en donner de nouvelles. Le système de JdC en temps réel ça me broute, d'autant qu'il n'y a quasiment aucune possibilité d'ajouter des raccourcis qui permettrait de faciliter la navigation dans le menu alors qu'on essaye de ne pas se faire poutrer par l'ennemi. En plus de ça il faut se taper le jeu trois fois, avec des variations vraiment minimes (dans des mondes pas inspirés), pour des combats intéressants seulement sur la fin de chaque aventure. Bref, c'est pas mauvais, mais c'est clairement pas ma came.

Ah, et il y a toujours ces insupportables boucles musicales de trente secondes propres à la saga qui auront vite eu raison de ma patience (spéciale dédicace à Cendrillon et Disney Town).

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Platiné

Après la déconvenue partielle de Birth By Sleep, j'étais un peu moins chaud pour ce nouvel opus. Mais finalement, j'ai adoré. Pourtant ça partait mal, avec ce système de deck de compétence repris de BBS que je n'aimais pas. Heureusement, la mécanique a été assez retouchée pour la rendre intéressante. On rajoute par dessus le système de flow qui vient dynamiser l'ensemble des combats et déplacements, le système des Spirits qui réadapte les lvl up/fusions des compétences de BBS et donne une petite touche Pokémon au jeu, des mondes beaucoup plus inspirés avec un vrai effort sur la mise en scène, la narration et les variations entre les runs parallèles de Sora et Riku, et on a un sacré coup de coeur. Même les musiques ne sont plus en mode repeat (le thème de Traverse Town à même été remanié!).
Bref, j'ai adoré le gameplay, sauf pour un point qui, s'il ne m'a pas dérangé outre mesure, s'est avéré totalement inutile : le système de drop. Sur le papier, ça m'aurait fait chier de lâcher mon perso parcequ'un timer me l'impose. Dans les faits, vue la facilité d'obtention et de consommation des potions Drop-me-not, ça ne m'est jamais arrivé.
D'un point de vue scénar, on comble des trous, on raccroche des wagons, on balance de nouveaux concepts, mais on intrigue toujours autant :du KH pur jus donc.

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Terminé

Enième pirouette scénaristique de Nomura avant de se lancer dans la clôture de la (première?) trilogie. Si ce qu'il raconte sur ses 2-3 heures de temps n'est pas inintéressant et se pare (enfin) d'une superbe mise en scène, le jeu est avant tout une démo technique, une sorte de proto de ce que sera KH3. Et si visuellement on frôle l'uncanny valley sur les personnages (Mickey est dégueulasse), ça envoie du très lourd dès que l'on est en combat, Aqua virevoltant au milieu d'effets pyrotechniques de toute beauté, de décors chiadés, et d'ennemis menaçants. Un bien beau teaser.

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Joué?

Everything n'est pas un jeu, c'est un essai philosophique, une escapade étrange et inattendue. Alors que je le lançais en pensant passer trente minutes dessus, j'ai raccroché la manette quatre heures plus tard. Quatre heures où je n'ai rien fait, où j'ai incarné tour à tour chevaux, grains de sable, atomes, ambulances, galaxies et continents. Quatre heures où j'ai lancé déambuler sans but, où j'ai danser en compagnie de roseaux et de trompettes, où je me suis transformé en planète naine ou en giraffe. Quatre heures où je suis tombé sur ces enregistrements audio empruntant du stoïcisme, à divers courants de pensée orientaux et à l'existentialisme, interrogeant le non-joueur sur ce que l'on définit comme une chose, ce que l'on définit comme toutes choses et comment est défini cette définition. Everything ne vous demande pas de jouer, puisqu'il n'y a fondamentalement rien à faire, il vous demande d'arrêter pour un temps ce que vous faites. Que vous soyez là ou non, Everything se déroulera (via le mode Autoplay, activé par défaut).

Si vous êtes à la recherche d'une expérience unique alliant avec excellence son propos et son ludisme, et que le trailer vous intrigue, profitez-en, échappez vous. Je finirais par une citation d'Alan Watts, narrateur du jeu:

"The only way to make sense out of change is to plunge into it, move with it, and join the dance."

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Platiné

Après presque un mois d'enchaînement des KH (tous sauf le premier déjà fait il y a quelques temps), autant dire que j'étais dans le mood pour attaquer cette conclusion à l'arc Xehanort. Le scénar fait dans le fan-service à outrance et de demandera au joueur d'avoir en tête l'ensemble de la saga. Comme d'hab c'est enfantin et les pirouettes scénaristiques sont nombreuses, mais la magie opère dans le plus pur esprit Shonen. La réalisation prend beaucoup de dynamisme par rapport aux opus précédents, et les mondes Disney sont enfin intéressant, avec une énorme variété d'activités proposées pour renouveller le gameplay. Mais le coeur de ce gameplay, sorte de menu best of des précédents titres n'est pas assez ancré dans ce qui me faisait vibrer dans KH2, mutlipliant les interactions où l'on sera spectateur. Une superbe pyrotechnie pour une baisse de rigueur. Le jeu est d'ailleurs bien plus simple qu'à l'accoutumée, même en essayant de ne pas abuser des attractions.
Malgré tout, j'ai pris mon pied dans ses environnements magnifiques, ses combats spectaculaires, son histoire riche et son final over the top.

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Platiné

Si Astro's Playroom est un platformer bien foutu mais assez banal dans ses mécaniques, c'est en sa qualité de démo technique pour la manette Dualsense 5 qu'il brille. A travers ses 4-5 heures de jeu, on aura l'occasion de découvrir l'énorme potentiel de l'accessoire en termes de retours sensoriels. Que ce soit les gouttes de pluie venant s'abattre sur notre parapluie, la tension des ressorts dans nos gâchettes où les différents types de vibrations immersives s'adaptant à ce qui déroule autour de nous, on est sans cesse impressioner par la finesse des feedbacks. Ma seule crainte étant que les jeux à venir passer le début de la console ne prennent absolument pas ces possibilités en compte (mais ayant fini Demon's Souls au moment où j'écris ces lignes, l'intégration de la manette y est parfaite).

A côté de ça, le jeu est une véritable pub pour la marque Playstation, avec des dizaines d'Easter Eggs reprenant les grandes exclus de la console, la collection des consoles passées et de leurs accessoires, et les musiques thématiques qui vont avec. Une belle invitation dans ce que fut le bébé de Sony, et ce qu'il pourrait être sur cette nouvelle génération.

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Platiné

Le voici donc l'élément fondateur, le papa d'un des nouveaux genres les plus influençant de ces dix dernières années, retapé par les gars de Bluepoint Games déjà à l'oeuvre derrière l'impressionant remake de Shadow of the Colossus. Et si FromSoftware n'a pas touché à cette mouture, sa patte n'est à aucun moment trahie.
Environnements et bestiaire variés et retors, boss mémorables, combats sévères mais justes, largesse dans la personnalisation de notre pauvre hère, tout y est. Mais Demon's Souls étant aussi le premier de son illustre lignée et Bluepoint ayant respecté la vision originelle, le titre ne bénéficie pas des choix de design et d'ergonomie ayant évolué au fil des épisodes, rendant le jeu assez abrupt sur certains aspects. Ainsi, on aura qu'un seul feu de camp par zone, et seulement deux de ces dernières offriront un raccourci permettant un répit mérité : la grande majorité vous demanderont de traverser tout le niveau d'une traite jusqu'à l'affrontement du seigneur des lieux, ce qui, il faut bien l'avouer, est bien fâcheux lorsque l'on doit mettre une quinzaine d'essais à franchir ce cap. Sans doute le plus gros défaut de cette version 1.0 de la formule Souls, mais auquel on peut remédier en filoutant avec un backup de la save sur le Cloud devant l'entrée du boss (ce qui avec la rapidité du hardware PS5 est l'affaire de 30 secondes aller-retour).
Exit également l'immense zone interconnectée des épisodes suivants, on est ici dans cinq différents mondes linéaires et coupés les uns des autres.
Mais le fait est que le jeu est splendide, jouissif dans son challenge, et bénéficie même des fonctionnalités de la manette haptique qui ajoutera un nouveau sens à notre jeu en plus de la vue et de l'ouïe. Comprendre par là que si un pont s'écroule sous vos pieds, la première indication sera dans vos mains. Que si un ennemi s'apprête à vous immoler, vos doigts vous le feront savoir. Et que si un monstre imposant essaye de vous prendre par derrière, vous ressentirez ses pas lourds dans vos paluches. Immersif donc, sauf pour la gâchette de l'arc que j'ai trouvé ratée et épuisante pour l'index et que j'ai donc rapidemment désactivée dans les options.
Un vrai remake donc, mais dans le respect le plus total de l'oeuvre originale. Une pépite, comme tout ce qui émane de chez FromSoftware depuis 2010.

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Platiné

Etrange affaire que de mettre un jeu au premier abord (et au second également) si moche dans le line-up de lancement de la nouvelle console de Sony. C'est low-poly et grossier, et la DA elle-même est peu inspirée. Mais passé cette première impression déstabilisante, on se retrouve devant un jeu intéressant de par sa loufoquerie (c'est les gars d'Octodad aux commandes) et sa proposition ludique consistant à attraper une centaine de Bugsnax, sortes de Pokémons de la malbouffe et que l'on fera ingurgiter à nos compagnons de fortune pour transformer leurs membres. On débloque de nouvelles zones et de nouveaux outils au fur et à mesure de la petite douzaine d'heures demandée pour boucler le jeu, renouvellant ainsi le gameplay pour 2/3 de l'aventure, le dernier peinant à proposer de la nouveauté. Si seulement la capture de Pokémon pouvait se montrer aussi intéressante (et pas simplement lancer un objet), la franchise gagnerait énormément en intérêt.
A côté de ça, si on a un scénario prétexte, on a un ensemble de personnages archétypaux mais attachants.
Un jeu fonciérement moche donc, mais bien sympathique manette en main.

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Platiné

Beau, vide, émeut

DA inspirée, musique de Danger de bonne facture, personnages bien écrits et attachants, proposition originale d'incarner un couple en errance, voici les forces de Haven. Mais manette en main, c'est un peu la crise. On ne fait pas grand chose d'autre que déambuler (pas assez rapidement) dans des paysages peu variés, ramasser des choses, discuter, et se battre avec un système de combat que ne rechignerait pas un jeu flash. Ça pourrait passer au vu de l'ambition narrative du jeu, mais en plus d'être peu intéressant, le gameplay est lourd, les déplacements imprécis, le level design des différents îlots assez fouillis (combien de fois ai-je buter pour atteindre un endroit en hauteur car aucun moyen de deviner où se trouve le rail de flow y menant?). Étonnant venant des papas de Furi qui démontrait d'une grande maîtrise du gameplay de la part du studio montpelliérain. Dommage.

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Terminé

Si l'univers Oddworld est toujours aussi travaillé et efficace, cette suite/remake prend des directions ludiques pas forcément judicieuses. Exit le gamespeak qui se retrouve ici dans son plus simple apparat, et bonjour à un système de craft qui, s'il n'est pas inintéressant, demande la fouille consciencieuse (et laborieuse) de chacun des environnements. Bonjour également à ces phases de tower defense où vous devrez aider des vagues de mudokons à s'échapper sous le feu des sligs. La formule évolue donc, pour le meilleur comme pour le pire. Par ailleurs, le jeu s'avère extrêmement difficle, avec une entrée en matière sur trois niveaux portés sur l'action qui auront tôt fait de frustrer les nouveaux joueurs, et de gros pics de difficulté vers la fin de l'aventure. Un jeu exigeant n'est pas un problème, mais le fait est qu'à sa sortie, le jeu était truffé de bugs, certains demandant de recommencer les niveaux (pouvant durer jusqu'à deux heures) à cause d'un script mal déclenché par exemple, ou de hitboxs de plateforme complètement flingués. Le mélange de ces deux états de fait donne de grands moments de rages.
A l'heure où j'écris ces lignes, je n'ai pas encore testé le dernier patch, mais je me demande si j'aurais la patience d'avancer un peu dans la quête de complétion du titre tant celui-ci m'a laissé un goût amer par son état inachevé.

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Platiné

Repris cette année pour finir tout ce que je n'avais pas fini à l'époque (rangs S en Story Mode, Survival, Leagues et un peu de multi) et je fais remonter la note devant la générosité du jeu. Outre son animation ultra chiadée et foisonnante d'effets spectaculaires, le jeu propose un système de combat simple mais stratégique (comme depuis le premier opus), avec une gestion de son chakra et de la distance qui prend tout son sens lors d'affrontements plus corsés. Ajoutez à cela une foultitude de contenus, que ce soient les différents modes de jeu, les 106 personnages jouables (dont une vingtaine de variantes de Naruto, Sasuke et Kakashi) ou la palanquée de stages disponibles et vous avez un jeu extrêmement généreux. On regrettera toutesfois un manque d'équilibrage entre les différents personnages, ainsi que la longueur de certaines animations de coup spéciaux qui peut parfois être rédhibitoire.