[2021] - The Game List :D

Annotation :

Version PC + DLC

+ Eléments de déco et personnalisation nombreux, et différents thèmes (tropiques, Noël)
+ On retrouve la formule Theme Hospital à l'identique
+ L'outil de création des salles permet plus de fantaisie et pas uniquement des carrés/rectangles basiques
+ Les situations de la campagne qui permettent d'utiliser petit-à-petit les objets dispo. On commence par apprendre avec les salles de généraliste, diagnostic, puis vient la gestion des températures (chaud, froid), le développement de la recherche médicale et plus tard le marketing notamment.
+ Le côté humoristique est toujours là, entre les maladies, les descriptifs, les traits de caractères du personnel.
+ Bonne replay value, une fois que l'on débloque les hôpitaux suivants, on peut revenir sur les anciens pour obtenir les 3 étoiles et optimiser les horreurs qu'on avait fait pour pouvoir obtenir le minimum syndical ! Il est également possible de faire une partie "bac à sable" en choisissant une des carte de la campagne et en personnalisant divers paramètres (argent dispo, avancées des recherches, etc.)

- Des mécaniques pas expliquées comme : la possibilité de copier la disposition d'une salle, augmenter le nombre de médecin dans une salle, etc. L'intérêt du prestige des salles, l'attrait, le bonheur de l’hôpital etc. sont des notions importantes, mais tellement peu expliquées.
- Impossible de gérer les files d'attentes pour différentes salles
- Obligation de prendre les événements type épidémie même si on ne veut pas les gérer pendant la campagne

Annotation :

Version Switch en 70 heures avec mode turbo

+ Le jeu a diverses options de confort très plaisante comme le "High speed" qui permet d'accélérer la vitesse du jeu, la possibilité de placer sur les menus et autre-sous menu aux touches voulues
+ Battle system toujours aussi solide
+ Jeu riche avec des mini-jeu (pêche, jeu de cartes), des annexes à faire dans chaque chapitre (dont des "cachées"), l'idée de développer le campus à travers le jeu est une excellente idée.
+ L'OST toujours aussi agréable avec des morceaux très rock en combat

+/- Résumé des deux épisodes précédents dispo, mais les dévs sont incapables de synthétiser. C'est long, mou, l'idée était bonne, mais trop verbeux. J'ai voulu me rafraichir la mémoire, mais avec ces pavés de textes à lire AVANT de jouer, j'ai assez vite abandonné l'idée de tout lire et de choisir les chapitres cruciaux
+/- La série est toujours très riche en personnages et en lore, et cela inclut d'autres séries de jeu (TiTS, Kiseki). Cependant, l'écriture globale force énormément sur la connaissance de ces autres séries, en plus d'abuser sur les surnoms (lourds) de chaque intervenant. L'écriture globale est étouffante et en fait vraiment beaucoup trop, trop souvent. Ca manque de maturité et de finesse, on ne peut pas s'empêcher de vouloir sortir des antagonistes encore plus puissants parce qu'on veut faire dans le sensationnel, plus rien n'étonne ou presque. Ca "vomi" du lore à tout bout de champ et les personnages parlent régulièrement pour ne rien dire.
+/- Traduction FR, c'est toujours un petit plus pour le confort, mais c'est très perfectible, il y a des erreurs, des éléments non-traduits, etc.

-- Doublage US horrible, impossible de mettre la VO. A cela s'ajoute des passages partiellement doublés dans les séquences de dialogue
- Sortir le troisième épisode alors que les deux premiers ne sont pas sur Switch c'est quand même une sacrée performance (j'ai fait les deux premiers sur PSV).
-- Le jeu dégouline de fanservice, c'est complètement gratuit et vraiment désagréable
- La version Switch connait des ralentissements et des freezes exigeant de relancer le jeu

Bilan : le jeu souffre de problème d'écriture et d'équilibre de façon générale, mais parvient malgré tout à accrocher grâce à son univers plaisant, son fil rouge intriguant, des personnages assez attachants et un système de jeu solide. On prend plaisir à retrouver les anciens membres de la Classe VII.

Annotation :

Version Switch (+ pins) - VO - Normal
Fini le 04/03/2021 en 38 heures

++ Excellente reprise et adaptation des éléments issus de P5 ("One more", all out attack, le bestiaire, l'usage des persona, forces et faiblesses etc.) en mode action
++ DA et ambiance identiques au jeu d'origine
+ OST et sound design toujours au top, choix du doublage sans avoir à DL quoique ce soit. L'OSt propose de nouveaux morceaux, mais reprend quelques pistes issues de P5 et des réarrangements de pistes connues
+ Traduction française de bonne facture (j'ai repéré une coquille vers la fin), elle est dans la lignée de P5R
+ L'aspect road trip apporte de la diversité dans les lieux visités, le van en guise de nouvelle planque est vraiment très sympa. Dommage qu'on ne puisse pas le personnaliser

+/- Le jeu est mieux rythmé que P5, l'action se déroule sur un mois, mais il traîne un peu en longueur dans l'avant-dernière prison. Le système de requêtes apporte des bonus non négligeables, cependant il s'agit de retourner dans les prisons précédentes et accomplir des objectifs (aller chercher un objet, battre X type d'ennemis dans certaines conditions, atteindre une destination sans se faire repérer par les Ombres). P5S est plus facile dans son approche, le fait de quitter une prison en cours pour se soigner et même plus que recommandé
+/- Le casting de personnages jouables s'étend avec deux nouvelles têtes qui sont vraiment très attachantes. Le problème se situe en revanche du côté des personnages non utilisés. Ils prennent des niveaux en moins grande quantité que ceux utilisés.

-- Prise en main assez déroutante, dans P5(R), on avait pour habitude de gérer nos allers et venues dans les Palais de façon parcimonieuse, ici, il n'y a pas de calendrier à gérer. L'écran est surchargé d'information en tout genre, les personnages parlent souvent, l'action est confuse. Il faut un temps d'adaptation pour se faire au gameplay
- Trop bavard, les personnages sont amenés à parler pour dire des évidences, et le jeu a tendance à casser l'exploration des prisons avec une mini scènes inutiles (l'ennemi balance des banalités, se transforme et le combat commence). En début de partie, les écrans de tuto sont trop nombreux
- Les temps de chargement sont assez longs, le jeu charge des éléments à l'arrivée, j'ai vu de l'aliasing également, le jeu doit mieux tourner sur PS4
- Les objets de soins sont très nombreux, cependant il est impossible de les trier ou d'établir un ordre personnalisé

Annotation :

Patch 5.2 à 5.5

Front Sud de Bozja : retour de la formule Diadème/Eureka corrigée. Le donjon public fait son retour également, le challenge est là, et est moins contraignant que l'Arsenal de Baldesion (Stormblood). On assiste à la guerre entre l'Empire Garlemaldais et les résistants de Bozja. Histoire très intéressante car liée à Ivalice (version FFXIV) et écrit par Yasumi Matsuno. Le lore se développe via des notes à récupérer sur le terrain. Castrum Litore, Daldariada et Delubrum Reginae sont de chouettes idées (encore plus quand les actions sont utilisées par tous les participants !).

Défis : Varis, Rubis, WoL, Émeraude, Diamant. Je note une prépondérance à demander au joueur de retenir et de s'adapter en fonction des attaques effectuées par les boss (WoL étant le pire dans ce style avec 4 attaques très différentes). Chose assez désagréable : les QTE (Hadès EX) et les transitions à rallonge (Hadès EX, Rubis, Émeraude) entre les phases. Pour les versions EX que l'on farm pour armes/montures, ça devient assez vite énervant. Les mécaniques sont variées (griffes chez Rubis, épées chez Émeraude) et parfois extrêmement punitives avec des DPS check très serrés. L’Histoire des Armes et de Werlyt est vraiment captivante et touchante.

Raid Eden : suite et fin. On achève un pan de l'histoire de SHB avec la revitalisation du Grand Vide. Le premier tiers était plaisant malgré le recyclage de primordiaux, le second tiers lui, était plus original dans les boss rencontrés. Le dernier s'en sors assez bien aussi, mais la fin de cette trame m'a paru vraiment plate et sans saveur. Les deux protagonistes étant assez peu intéressantes (Ryne et Gaïa), on en sait un peu plus sur le lore des Asciens, mais en dehors de ça, je n'ai pas particulièrement aimé.

Raid Nier : suite et fin. Les instances sont plus agréables à faire que le scénario de ce R24. La fin est plate et je n'ai pris aucun plaisir à suivre l'histoire de ce raid de collaboration. Je retiens les musiques (thèmes des boss finaux <3), les mascottes et les tenues à obtenir sont vraiment sympas (mention spé pour celles de la Base). Déception sur le plan narratif, mais assez satisfaite sur les combats et récompenses

Autre : le mode exploration qui permet de se balader dans les DJ sans monstres/boss pour là encore, faire de jolis screenshots ! Des accessoires de mode permettent également de compléter tout ça et de ravir les rôlistes. On fait de nouveau dans le recyclage avec Shiva, Titan, Levi Iréel

Annotation :

Sessions de jeu de 30-40 minutes un jour sur deux.

+ Les différents modes de jeu permettent de se focaliser sur des muscles de façon ciblée, ou bien de faire sa propre sélection (ainsi que le nombre de répétition)
+ Différents degrés d'intensité pour s'adapter au niveau de chacun(e)

+/- Le mode scénario permet de faire un peu de tout (course, exercices), mais il est un poil lourdingue dans les dialogues, les interruptions pendant une course pour indiquer qu'on va être poursuivi par exemple. Aussi, si on veut débloquer des recettes, il faut parfois obligatoirement faire des séries d'exercices qu'on aime pas du tout ou faire des mini-jeux (le jeu du potier, mon dieu...). C'est peut-être un peu trop bavard parfois.
+/- Le jeu de rythme est une bonne idée, mais il ne propose que deux niveaux de difficulté (facile et expert), le gap entre les deux est vraiment énorme. On s'ennuie presque dans le premier et dans le second, il faut être particulièrement alerte !

Note : j'espère d'autres mises à jour pour augmenter un peu le contenu ou varier encore plus les activités proposées. Cependant, je pense pas que ça arrivera, la dernière MaJ remonte à plus de 6 mois déjà. :(

Annotation :

Musée : les 4 sections enfin terminées !
Outils en or : pelle, canne à pêche, filet, arrosoir, lance-pierre
Fleurs : toutes les couleurs dispo (merci aux amies pour les "boutures")

Annotation :

Version Switch - Fini le 13/03/2021 en 41 heures
Scénario + quêtes annexes

++ Le système l'alchimie est très complet, on commence par fabriquer les quelques objets que l'on peut faire, on peut faire des dérivés de recettes, etc. En plus d'être une part de gameplay, elle est au cœur du scénario
++ C'est joli et plein de charme ! Gust a mis les moyens dans cet Atelier, j'avais en tête les épisodes Arland fauchés aux zones minuscules. La réalisation globale est très propre
+ L'OST est une réussite totale, doublage JP, la plupart des cinématiques sont doublées
+ L'histoire est plaisante à suivre et les protagonistes attachants, Gust est parvenu à écrire les personnages avec justesse
+ Mode photo très complet !

+/- Le character design est très coloré, les personnages sont vraiment attachants, mais on peut noter des fautes de goûts comme la tenue de Ryza et Lila et son anatomie complètement pétée. Le personnage est discret, mais son apparence physique contraste bien trop avec sa personnalité. Les PNJ sont d'une fadeur abyssale (les parents de Ryza, Bos' et son père, Lumbar), le traitement est inégal
+/- On peut personnaliser son atelier, mais reste limité en terme de possibilités
+/- Les quêtes annexes ne sont pas toutes très intéressantes, et se déclenchent lorsqu'on se trouve près du PNJ ou dans la zone concernée. C'est assez perturbant d'arriver quelque part, de voir une cinématique et d'être TP dans une autre zone à la fin de celle-ci.
+/- Système de combat intéressant, mais assez bourrin au final. Je n'ai pas eu de grosses difficultés contre les boss

- Animations un peu rigides qui tranchent avec le visuel et la mise en scène plus travaillés
- Bestiaire pauvre (moins à peine une dizaine de monstres différents, hors boss), beaucoup de color swap
- Des DLC qui se focus sur les personnages jouables, pourquoi ne pas avoir ces pans de développement directement dans le jeu ?
- Les monstres, même dans les zones de bas niveaux se jettent sur le joueur, il manque un mode "auto" en combat pour ce genre de joutes sans enjeu

Note : j'étais fâchée avec la série Atelier, la faute à une très mauvaise gestion du temps dans la trilogie Arland. Vraiment, je n'y arrivait pas. AR, n'a plus de timer, les environnements sont plus grands et la liberté (relative) conférée rend le jeu plus facile et souple que ses prédécesseurs. La DA est très réussie, dommage que la ville soit assez peu peuplée et que les conversations avec les PNJs ne soient pas plus fournies.

Annotation :

Version Switch
Fini le 29/03/2021 en 50 heures
Side quests toutes finies

++ Système de combat plus dynamique et mieux pensé (on génère des Charge Core en faisant des combos par exemple)
+ La DA est toujours aussi charmante et colorée
+ Les nouvelles actions d'exploration : nager, la corde pour atteindre les hauteurs, le game design gagne en verticalité
+ La progression dans les ruines et les souvenirs à remettre en ordre, sont un petit plus qui demande de fouiller les ruines. On en apprend plus sur le lore et c'est plutôt plaisant
+ L'OST au top

+/- Le skill tree est une idée intéressante, mais j'appréciais le gain/hausse de qualité/quantité du premier en progressant en alchimie. C'était beaucoup plus naturel et la sensation de progression plus agréable
+/- On aide les différentes catégories de la capitale grâce aux missions que l'on peut accepter au tableau ou bien via des PNJ spécifiques en ville. On a souvent droit à des cutscenes pour marquer la progression dans chacune d'entre elles, mais cela peut devenir vite envahissant et ralentit le rythme global. Toutes les scènes cinématiques ne sont pas intéressantes en plus
+/- L'ambiance est toujours très légère, mais aurait dû gagner en maturité (ça se passe 3 ans après le premier), Ryza a très peu évoluée et c'est un peu dommage. Le développement des personnages est très inégal, Bos s'en sort trèsbien et j'aurais aimé qu'il se joigne à nous, peut-être dans un AR3 ou dans un DLC ? Lent & Tao sont dans la continuité de ce qu'on avait vu dans AR, Empel et Lila apparaissent tel un cheveu dans la soupe sans trop prévenir et ne serve que très peu.

-- Le rythme est moins bien maîtrisé, on doit avancer les quêtes annexes pour avancer dans le scénario et le fil moins "présent", on est parfois un peu perdu en ne sachant pas quoi faire
- Les nouveaux personnages jouables ne sont pas super profonds, outre le fait d'ajouter des styles de combat en plus, ils sont assez plats et peinent à vraiment s'intégrer dans l'histoire tant ils n'apportent rien et occultent du temps d'antennes aux perso du premier en plus d'éjecter Empel et Lila

Bilan : une suite très sympa et réussie sur le plan du gameplay et de la musique. Le rythme et le scénario sont moins maîtrisés, c'est un peu lent, pas toujours super intéressant à suivre, on subit un peu, mais Atelier Ryza 2 reste un RPG très solide. Gust est sur une excellente dynamique, j'ai assez hâte de savoir ce qu'ils feront avec Atelier Ryza 3 (je ne doute pas que ça arrivera !)

Annotation :

Version simple (import UK)
Voix en JP et txt EN (pas de choix possible)
Premier run : Tim Gustava -Facile - Alliance avec Aurora en 24 environ 23/05/2021

+ Character design très joli, les personnages sont très variés, le jeu ne propose pas de cinématique faite avec des 3D models, mais anime les illustrations de Raita Kazama.
+ Le scénario est plutôt simple, mais permet de s'attacher aux personnages. Des unités nous rejoignent et chacune à une fiche détaillée et un peu de background
+ Il y a pas mal de choses à faire, entre les personnages à trouver, les events à découvrir en déployant certaines unités avec d'autres, etc. Il y a de quoi faire pour en savoir plus sur le lore du jeu

+/- Des tutos en très grand nombre. Dès le départ on nous explique chaque nouvelle option, menu, etc. C'est un peu sec et effrayant quand on commence.
+/- Lors d'une bataille, les choix effectués avec les unités ne peuvent être annulés, on est loin de l'école Disgaea ultra permissive, on est plutôt dans l'école FFT

-- Ca manque de fluidité et de réactivité dans les menus. Vu que le jeu se fait uniquement via des sélections, c'est assez rageant. Aussi, je pense que les menus auraient gagné à être condensés et se doter de meilleurs filtres pour gagner en précision. Equiper des dizaines de monstres sans voir les hausses de stats, ni savoir si on met un meilleur équipement n'est clairement pas pratique
- Les temps de chargement sont nombreux, de courte durée, mais bien présents, plombant un peu plus l'expérience


Bilan : Un TRPG avec une DA unique et plaisante. Le lore semble être assez travaillé et il faudra probablement plusieurs runs pour en avoir la globalité. Le jeu est un peu plombé par le manque d'ergonomie des menus et la lenteur de la gestion des troupes sur la carte. Il reste un TRPG solide est plaisant à faire

Annotation :

Version boîte UK

++ Nelke doit répondre à divers objectifs dans un temps limité en créant des bâtiments, en vendant des objets grâce aux créations des alchimistes. Il y a un objectif principal qui doit être fait et des sous-objectifs facultatifs (mais qui rapporte de belles récompenses). Le concept est très sympa et amène une gestion de quartier très plaisante à la série Atelier. A cela s'ajoute, une population qui doit augmenter, un capital d'appréciation de la population, de la recherche et développement, etc.

+/- La trame scénaristique est basique via une faille spatio-temporelle, au moins, on ne se prend pas la tête avec ça et on ne vient pas vraiment non plus pour ce que le jeu à dire
+/- Le jeu permet de repartir en NG+ en cas d'échec, on recommence avec des bonus de l'ancienne partie pour aller un peu plus vite dans le run suivant. D'après les joueurs, pour finir le jeu à 100% il faut obligatoirement passer par le NG+ et même deux fois :/
+/- Le mode auto qui permet de ne pas passer 100 ans dans les horribles combats du jeu

--- Le jeu n'est pas un foudre de guerre Les temps de chargement sont assez nombreux, le jeu rame dans les vidéos de vue globale des quartiers. De surcroit, la DA se paye le luxe d'être fade et non homogène. Outre 3 personnages, tous les autres viennent des jeux de la série Atelier, les artworks ne font pas honneur aux très bons illustrateurs qui ont officié (comme Hidari) sur les anciens épisodes et sont d'une fadeurs, voir laideur monstre
-- Les phases de récolte et de combat sont dignes d'un jeu mobile, c'est ennuyeux, pas engageant du tout et devient même une corvée
-- Le rythme du jeu est assez haché. Les tuto sont trop nombreux et sont assommant en début de partie. Les personnages parlent beaucoup pour ne rien dire. Les premières tâches à accomplir sont un peu tendue à faire à cause du nombre de tours limite, cependant, le jeu devient bien plus lent et ennuyeux. La faute à des objectifs assez démentiels à faire et un nombre de tours importants laissant s'installer une routine désagréable
- Les mécaniques ne sont pas toutes très bien expliquées et la navigation dans les menus est laborieuse. Les tris et filtres ne sont pas super bien pensés, la mise en "whishlist" n'est pas intuitive. C'est à se demander sur les développeurs ont testé leur jeu, parce que vraiment de nombreux écueil de navigation, organisation auraient pu être évités
- Ca manque de personnalisation dans les bâtiments

Annotation :

Version boîte - Normal/Facile
Fini le 28/06/2021 - Neutre

+ Traduction FR et choix du doublage US ou JP
+ Raidou Kuzunoha est de la partie ! Dante ne dénotait pas, mais Raidou est plus cohérent dans SMT 3
+ L'ambiance marquante & unique du jeu
+ Le système de combat à base de "Press turn" est une valeur sûre. Simple à prendre en main il peut vite se retourner contre soi, quand l'adversaire use de nos faiblesses. L'intérêt est d'avoir une équipe équilibrée et adaptée lors de la progression. La fusion de démon permet aussi de changer ses démons de façon efficace. L'ensemble est cohérent

+/- Le jeu bénéficie d'un travail des textures et des modèles 3D retouchés, cependant, les vidéos sont en 4:3 d'époque.
+/- Le jeu propose 6 fins différentes, selon alignement de la Raison. Les rares PNJ importants peuvent nous poser des questions, faisant que l'on tend vers telle ou telle fin. A cela s'ajoute les actions du joueurs et la complétion de quêtes annexes. Il faudra probablement passer par une solution ou bien un listing détaillé des réponses à donner pour s'assurer d'être dans les bons rails de la fin désirée

-- Le level design est assez cauchemardesque, la volonté derrière et de s'y perdre, ressentir la pression des démons qui peuvent vous tomber sur le coin du nez, mais reste monotone. Les zones sont très pauvres, les salles sont souvent des copié/collé, et les couloirs sont bardés de salles la plupart du temps vide. Les kalpas sont tortueuses et je peux comprendre l'intention derrière, en revanche, dans la quête principale, moins
- Les musiques auraient gagné à avoir un petit passage par la case "réarrangement" ou un petit remixage.
- Jeu très aride qui n'explique pas tout (utilisation des objets de lumière/lévitation) et est parfois trop cryptique (Raison)
- Le mini-jeu entre chaque strate du laby de Kalpa est une purge.
- Les négociations avec les démons sont très aléatoires dans leur déroulé et dans l'issue de la discussion.

Bilan : un jeu difficile pour plusieurs raisons et un portage assez peu peaufiné. Le mode "permissif" est trop facile, et le mode normal est exigeant. L'ambiance unique du titre est plaisante, mais le level design tortueux et paresseux m'a assez rebuté. Atlus n'a pas retouché tous les éléments du jeu, des séquences vidéos sont parfois en 4:3 (aucun lifting visuel n'a été fait). Les musiques sont d'époque et les animations de combat rament parfois, bref, remastering en demi-teinte

Annotation :

Version simple - Doublage JP - Switch
Fini le 12/08/2021 - Reste le post game à faire

++ DA au trop, tout est très stylisé, les menus, les écrans de dialogue, etc. Les crédits de fin sont très beaux
++ La formule de base a été adaptée (un seul écran) et on retrouve tous les éléments de gameplay du premier épisode qui étaient déjà très solides (choix de la difficulté, baisse du niveau pour optimiser les gains, etc.). Il y a beaucoup de choses à faire comme remplir les annexes de chaque jour, compléter les "archives" (fringues, echos, badges etc.). Les ajouts des pouvoirs propres aux perso pour faire avancer l'histoire sont très sympas (plongeon, rappel, changement de destin). On peut revenir dans les chapitres passés pour tout compléter et le jeu propose également un chapitre une fois le jeu fini
++ L'OST est dans la droite lignée du premier, d'inspiration musique urbaine elle participe grandement à l'ambiance du titre. Une très belle réussite !
++ Les fans du premier épisode seront comblés avec les clins d'œil et les liens avec le jeu d'origine
+ Traduction FR de bonne facture

+/- Combats ultra dynamiques, mais assez illisibles. Les boss parfois colossaux sont une plaie à combattre. L'action est frénétique et la caméra peine à suivre. Les derniers boss sont vraiment très foutraque :S
+/- De façon générale le jeu est très bien expliqué, les tuto ne sont pas envahissants et la QoL est soignée. On appréciera un peu moins les aller-retour à faire, mais qui font parti intégrante du déroulé du jeu (certains quartiers ne sont pas dispo certains jours)

-- Très bavard, il arrive qu'on fasse deux pas pour tout de suite être pris dans un dialogue, alors que quelques seconde avant, on était déjà dans une discussion un peu longuette
- Le rythme est assez géré, certains chapitres sont très courts et agréables à faire et passé la moitié, le jeu semble s'étirer en longueur avec des combats en surbondance. C'est dommage, car l'expérience de jeu en pâtit
- Temps de chargement courts, mais très régulièrement présents entre les changements de zone, les combats, etc.

Annotation :

Frontline Edition
Voix JP puis US - Textes en EN (ouf pas de trad' FR)
Normal puis Facile - True Ending - Fini le 05/09/2021 en 65 heures

+/- Le système de combat est toujours une valeur sûre, par contre on a bien une trentaine de perso différents. Au début et milieu du jeu, il est difficile d'équiper toute cette équipe et certains n'ont pas grand intérêt en dehors de la nostalgie de retrouver les anciens de la Classe VII
+/- Les "bondings" sont le seul moment où les personnages ont un développement correct, les personnages féminins sont quasi toutes de potentielles partenaires pour Rean et impossible de refuser leurs avances. En plus d'être très mal écrit, c'est carrément borderline (Elise), ou incohérent ou bien encore out of the character (Sarah)

--- Début trop long et inutile tant il n'apporte rien. Les actions effectuées auraient pu faire l'objet d'un "flash forward" pour qu'on sauve Rean. C'est un calvaire, on s'ennuie, il y a trop de personnages dans tous les sens. Aucun moyen de s'attacher à eux, et de comprendre les décisions qu'ils prennent (Musse et Ash qui reviennent l'air de rien). Les retournements de situations et les personnages quasi omniscients rendent les effets de surprise lourdingue (sommet des nations dans le Pantagruel). La malédiction est la cause de tout et n'importe quoi.
- L'OST est une aberration, c'est dur à écrire car les 3 précédentes étaient vraiment très bonnes. On a du moyen voir du très mauvais
-- Du fan service, toujours le même à base de tripotage de poitrine et autre "blague" graveleuse.

Bilan : une déception et un calvaire à suivre. Falcom conclue 3 arcs avec ce jeu, on a trop de personnages (impossible de s'attacher à eux tant ils sont nombreux et pas développés) le rythme global est catastrophique avec des gros passages inutiles pour la narration. A cela s'ajoute une guerre quasi totale qu'on ne voit jamais. On est amené à faire des quêtes annexes ici et là sans aucune (ou presque) tension avec le conflit armé. Falcom n'assume aucune mort et les retournements de situation ne surprennent personne, c'est d'une lourdeur folle. Les personnages changent de camp constamment, une énorme déception et tout le monde (ou presque) est pardonné/sauvé. Tout ça, pour ça...

Annotation :

Acheté le 31 décembre 2020 - Fini le 13/09/2021

++ La DA très réussie, on a de chouettes idées liées au papier. Les illustrations sont très simples et claires
+ Très simple à prendre en main, les actions à faire se comprennent très vite. L'histoire narrée est très plaisante à suivre, elle n'a rien d'originale, mais ça reste un petit moment ludique assez rafraîchissant dans le JV.

Bilan : petite expérience très sympathique, il n y a aucun dialogue, la narration est limpide et c'est plaisant à suivre notamment grâce au travail d'animation effectué et la DA colorée et qu style crayonné fait mouche

Annotation :

Démat - Acheté en promo - Version Switch - 16 septembre 2021

++ La DA très jolie, les effets de transparence typés aquarelle sont vraiment très jolis, l'univers est très intrigant. Le jeu vaut le coup d'être fait pour admirer les différents tableaux proposés. Tout est joliment animé et les palettes de couleurs sont pleines de sens en plus de ravir l'oeil
+ Le sound design est très travaillé et les compositions musicales rendent vraiment l'expérience envoutante. Les petits bruits de pas sur la roche, la musique étouffée quand on tombe dans l'eau plein de petits détails qui rendent l'exploration vraiment très agréable

-- On s'ennuie assez vite, le gameplay trop terre-à-terre rend le plaisir de la découverte assez soporifique. Notre personnage ne se déplace pas bien vite et le gameplay plus que sommaire rend l'exploration assez monotone et entre en contradiction avec le visuel
- Il y a une fin cachée qui demande de tout explorer à fond pour trouver les étoiles, dans un jeu comme ça, j'aurais aimé ne pas tomber dans le poncif qui consiste à faire le jeu à 100% pour avoir le message/sens complet de l'histoire

Bilan : Gris est une réussite visuelle et sonore, mais pèche par son gameplay. L'approche artistique est plutôt unique dans le JV, mais la plateforme elle, est bien trop classique, le jeu propose quelques bonnes idées, mais bien trop rares pour m'inciter à tout explorer. L'histoire et le message que porte sont clairs, mais devoir faire le jeu à 100% pour avoir un contexte plus clair est dissonant avec la délicatesse et la poésie de l'œuvre

Annotation :

Acheté en promo - Démat - Switch - 05/10/2021

++ DA très élégante, les artworks sont très beaux et intégrer les styles de Klimt et de Mucha est plus qu'inattendu et se marient très bien
+ Traduction française de qualité, le doublage US est très réussi. La voix du narrateur accompagne très bien le joueur en plus d'être une part du scénario
+ L'OST est au top
+ Le système de combat est intéressant et permet différentes combinaisons possibles. Les éléments de gameplay que sont les fonctions font également partis du background.

+/- Démarre très rapidement, peut-être un peu trop en terme de gameplay. Je me suis retrouvée un petit peu déroutée au tout début. On ne comprend pas tout et il n y a pas de tuto à proprement parler donc on fait des choses parce qu'on nous le demande, mais sans trop saisir

Bilan : le jeu m'a beaucoup notamment grâce son visuel d'une qualité rare. On mêle des inspirations classiques (Klimt et Mucha) avec une 3D isométrique colorée et assez SF. L'histoire et le background se découvrent au fil de la progression, rien n'est expliqué directement. Le joueur comprend petit-à-petit ce qu'il se passe et peut également explorer un peu plus le lore via les combats et le déblocage des "fonctions" de combat.

Note : j'ai monté la difficulté sans trop comprendre comment au début, on peut s'ajouter des malus pour obtenir de meilleurs gains (expérience notamment), ce qui a rendu ma progression très laborieuse au début. J'ai assez vite corrigé le tir en retirant tout ça pour le finir tranquillement !

Annotation :

Version Switch - Fini le 23/10/2021

++ Une version stable sans baisse de framerate, des temps de chargement drastiquement réduits (mais présents)
+ Version PC (avec possibilité de n'avoir que des leaders dans les unions, les DLC 360, etc.) avec un petit travail sur la luminosité globale du jeu. C'est un peu plus clean, mais ça ne sauve pas le jeu de son âge. Du coup, on retrouve les animations assez robotiques dans les cinématiques
+ Ajout d'une course plus rapide que celle de base

+/- L'OST est toujours aussi bien, je ne n'aurais pas dit non à des réarrangements pour cette version remastered

- Le jeu contient la VO, mais il est impossible de l'activer. Sur PC, avec la version d'origine on pouvait choisir librement.
- Aucun changement apporté dans les tuto, ni la méta du jeu pour le rendre plus accessible. Ce remaster se contente vraiment du minimum syndical et c'est bien dommage.

NOTE : Le jeu est toujours aussi difficile d'accès, les informations données sur le système de combat sont basiques. J'ai pu lire ici et là que le jeu était très aléatoire et les combats ultra long, ce qui est le cas surtout quand nos unions ne sont ni optimisées ni préparées correctement. Monter le rang de combat revient à faire monter le niveau de difficulté des ennemis et non le niveau global de son équipe. Plusieurs paramètres sont également à prendre en compte : panel d'arts, formation, composition des unions, améliorations des équipements. Le jeu a une part d'aléatoire, mais la maîtrise totale du gameplay fait qu'on va grandement atténuer cette sensation de non contrôle de la situation. C'est un jeu à Wiki, qui demande un temps d'adaptation pour se faire aux mécaniques. Le but est avant tout d'améliorer les stats de ses unités sans faire trop monter le rang de combat, pour cela, il faut "prendre des risques". Prendre en combat plusieurs monstres, faire monter le nombre de kyrielles en un seul combat (déjà atteint les 1000 sur une quête annexe) est la solution pour permettre l'optimisation de son équipe et ne pas se retrouver face à un mur de difficulté monstre. Et ça peut donner ceci :
Sur 360 rang de combat 130, Caedmon avait 130 en att. P
Sur Switch rang de combat 45, Caedmon avait 116 en att. P

Remaster à destination des fans de la première heure, sinon il faudra prendre le temps de consulter le wiki EN très bien fourni pour comprendre le gameplay et ses subtilités. Toujours un de mes jeux préférés malgré le manque de budget et de finition globale.