Cover Amityville, histoire(s) d'une maison à la rue

Amityville, histoire(s) d'une maison à la rue

Les films de la saga Amityville classés du moyennement meilleur au pire du pire, avec annotations.

Saga Hellraiser :
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Saga Hurlements ...

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10 films

créee il y a presque 5 ans · modifiée il y a 5 mois

Amityville, la maison du diable
6
1.

Amityville, la maison du diable (1979)

The Amityville Horror

1 h 57 min. Sortie : 14 février 1980 (France). Drame, Épouvante-Horreur

Film de Stuart Rosenberg

JimBo Lebowski a mis 6/10.

Annotation :

Avec du recul il faut bien admettre que le film n’a tout de même pas très bien vieilli, la mise en scène reste assez moyenne, cependant je trouve malgré tout qu’il s’en sort bien grâce à son pouvoir de suggestion et son intrigue, ainsi qu’à réussir de faire d’une maison un personnage à part entière, non sans clichés mais avec un degré de terreur qui fonctionne. De plus le scénario par son côté plutôt fourre-tout laisse quelques zones d’ombres pouvant être exploité par la suite, même si j’imagine que ce n’était pas réellement voulu, rien que l’histoire du sous-sol ça me passionne, bien plus que les amis imaginaires de la gamine.
Un film de maison hanté ayant essuyé les plâtres de bon nombre de série B, et rarement égalé d’ailleurs, même le premier Conjuring.
Bon moment.

Amityville 2 : Le Possédé
5.9
2.

Amityville 2 : Le Possédé (1982)

Amityville II: The Possession

1 h 44 min. Sortie : 5 janvier 1983 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Damiano Damiani

JimBo Lebowski a mis 6/10.

Annotation :

Plutôt divertissant et formellement mieux foutu que le premier, mais assez grossier il faut bien l’admettre, on abandonne le caractère de la maison pour insister sur une forme invisible possédant un jeune homme pour le pousser à tuer sa famille, redoublant de clichés sur le satanisme et la hantise, mais avec un fond très glauque, allant jusqu’à aborder l’inceste sans concession, en plus de montrer le meurtre d’enfants, rajoutez à ça un score musical de qualité pour inspirer la terreur.
Ça passe.

Amityville - La maison de poupées
4
3.

Amityville - La maison de poupées (1996)

Amityville: Dollhouse

1 h 33 min. Sortie : 26 février 1997 (France). Épouvante-Horreur

Film DTV (direct-to-video) de Steve White

JimBo Lebowski a mis 4/10.

Annotation :

Sans doute la meilleure suite depuis le deuxième film, et bien qu’on nous refasse le coup de l’accessoire hanté avec cette maison de poupées il y a de vrais personnages, les enjeux d’une famille recomposée, de quoi retenir l’attention un minimum, constat relatif cependant après la médiocrité des précédents opus, le lien avec Amityville est encore une fois tiré par les cheveux, demeurent quelques clichés horrifiques, des incohérences et surtout le dernier acte est raté.. Mais je dirais qu’on retrouve ce qui a fait le sel des deux premiers films, déjà il arrive par moment à faire peur, ce qui n’est pas rien, il y a aussi ce retour à la thématique incestueuse, même si effleurée, en plus de la connexion à la source du mal, dommage d’ailleurs que ce Dollhouse n’aille pas plus loin en forçant, par exemple, le plus jeune fils via le fantôme de son père à tuer sa famille, ça aurait eu du sens (rien que son demi frère), étrange que le massacre n’ait plus été abordé depuis le 2, surtout pour bricoler des trucs aussi inintéressants les uns que les autres.
Rajoutez à cela une mise en scène paresseuse, des acteurs qui n’ont pas vraiment l’air de croire au projet (on peut les comprendre arrivé au 8ème) ainsi qu’un ou deux personnages inutiles à l’histoire, par contre les maquillages sont pas mal, bref une petite série B très imparfaite mais franchement regardable.

Amityville 3
3.6
4.

Amityville 3 (1983)

Amityville 3-D

1 h 45 min. Sortie : 19 janvier 1983 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Richard Fleischer

JimBo Lebowski a mis 4/10.

Annotation :

Le film rate le coche quant à rafraîchir l’intérêt de la saga en bousculant le ton horrifique par une certaine dérision, qui fonctionne plutôt pas mal dans le premier quart d’heure, mais ensuite rentre dans le rang pour enchainer les invraisemblances, où la hantise peut surgir n’importe où, autant dans un ascenseur que dans une voiture, la maison ne trouve qu’un rôle complètement secondaire, hormis le sous-sol et sa source. Les réactions des personnages n’ont aucun sens, les effets 3D parasitent la mise en scène et le tournant du récit ne trouve qu’une issue pas loin du grotesque; pour seulement le troisième opus les suivants s’annoncent poussifs au possible tant l’inspiration semble s’effriter.

Amityville: The Awakening
4.4
5.

Amityville: The Awakening (2017)

1 h 25 min. Sortie : 18 octobre 2017 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Franck Khalfoun

JimBo Lebowski a mis 3/10.

Annotation :

J'avais juste de vagues souvenirs des deux premiers films de la saga (sans savoir d'ailleurs qu'il y avait eu autant de parties pondues), de mémoire une histoire de possession poussant au meurtre dans une maison hantée, par contre tout le délire autour du sous-sol j'avoue que je l'avais complétement zappé, et ce qui est marrant c'est qu'on voit les scènes dans le film via une petite mise en abyme assez sympa. Par contre ce qui laissait justement à penser au bout d'une demi heure que cet opus trouve son originalité dans un regard disons plus ironique où le scénario contournerait l'aspect grossier et suranné de la recette Amityville se perd assez rapidement par la suite, il refout les pieds dedans. Et ce qui me dérange surtout c'est le manque de logique émotionnelle dans cette famille, on peine à croire à ce passé tragique, ses répercutions, la gamine ne sert quasiment à rien, le surnaturel intervient de façon étrange et le dénouement est beaucoup trop surréaliste, s'en est consternant, sans doute car le réalisateur pensait que le background de la franchise ferait le reste auprès du spectateur, raté (est-ce ma faute ?). Je passe évidemment le lot commun des jumpscares, juste un ou deux éclairs d'ambiance malsaine qui remontent le niveau et de manière générale il faut avouer qu'on est face à un film qui n'est pas foncièrement chiant, juste qu'il se vautre de manière spectaculaire, le discrédit total, alors qu'il avait je pense tout à gagner pour un 12ème volet (+ Jennifer Jason Leigh au casting, ce qui n'est pas rien).

Amityville
4.9
6.

Amityville (2005)

The Amityville Horror

1 h 30 min. Sortie : 22 juin 2005 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Andrew Douglas

JimBo Lebowski a mis 3/10.

Annotation :

Il est vrai que la version de 79 ne jouit pas d’une grande subtilité pour imager l’horreur, ou plus exactement la hantise, par exemple la maison qui saigne ou les voix venues d’ailleurs, mais ce remake le pulvérise à tous les niveaux, avec en cadeau des jumpscares agaçants et des fantômes inspirés du J-horror, mais ce qui déçoit le plus c’est le développement du personnage du mari, qui devient fou assez rapidement alors que dans l’original on sent bien plus de graduation dans la folie. L’impression que ce cru 2005 mise tout sur l’exagération, se sentant obligé d’en faire des caisses sans prendre soin de distiller une ambiance insidieuse, ce qui fait qu’au lieu de se prendre au jeu on subit le film quasi de bout en bout, on ne comprend que trop bien ses intentions, la réal est grossière (typique de l’époque) et le montage cligne par moment des yeux à notre place dans son emballement, nous montrant avec insistance ce que l’on pouvait tout aussi bien se passer. Je ne saisis pas l’intérêt de ce remake si ce n’est de prendre les spectateurs pour des idiots, car l’original était en plus tout à fait perfectible, et qu’après une flopée de navets il était chose aisée de se hisser bien au dessus de la mêlée, mais non, ça ne fait que poser ses petits gimmicks pour mouiller la culotte d’une collégienne, je n’appelle pas ça de l’ambition.

Amityville 1993 - Votre heure a sonné
4.4
7.

Amityville 1993 - Votre heure a sonné (1992)

Amityville 1992 : It's About Time

1 h 35 min. Sortie : 16 juillet 1992 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Film DTV (direct-to-video) de Tony Randel

JimBo Lebowski a mis 3/10.

Annotation :

Le ridicule a remplacé l’ennui, c’est déjà ça de pris, après la lampe hantée du 4 voici l’horloge, qui pour le coup apporte une justification plutôt intéressante dans la mythologie de la saga, avec l’instauration d’illusions, l’originalité vient aussi du second degré venant soutenir le kitsch absolu de la forme, avec des petites touches sexy typiquement 90s. Les personnages quant à eux n’ont malheureusement aucun développement, comme une impression de sur-place durant la première heure de film, jusqu’à la révélation de la vieille voisine concernant l’histoire de l’horloge qui déclenche les hostilités, dommage d’ailleurs que la dernière partie de soit pas en adéquation avec le côté nanar et aille encore plus loin dans la connerie, autant dans les précédents ça n’a pas de sens que là oui, quitte à se saborder. Même la toute fin, plutôt maligne dans l’idée, n’est pas bien exploitée, faute en partie à une écriture se contentant de peu, alors que je suis sûr que rien qu’avec ça tu pouvait tenir 10-15 minutes de plus, voire même carrément inaugurer un nouveau cauchemar pouvant servir de source à une hypothétique suite directe, dommage.
Petit sursaut, mais faut dire qu’on revient de loin après La Malédiction.

Amityville 4
3.6
8.

Amityville 4 (1989)

Amityville: The Evil Escapes

1 h 35 min. Sortie : 12 mai 1989 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Téléfilm de Sandor Stern

JimBo Lebowski a mis 2/10.

Annotation :

Premier virage téléfilm de la franchise, qui ne se déroule même plus dans la maison d’Amityville, où l’esprit s’y extirpe par le biais d’une lampe, comme une clé USB, pour jouer de mauvais tours à une nouvelle famille. Le manque de moyens saute aux yeux et sonne terriblement vieillot, on pourrait presque y sentir le renfermé, le scénario ne tente pas grand chose pour se démarquer et finit par ne plus savoir quoi raconter, si ce n’est de refaire le coup de la gamine qui parle à un fantôme, en l’occurrence celui de son père, mais la dramaturgie n’est même pas exploitée, et puis c’est incompréhensible d’ailleurs. Seul l’ennui gagne du terrain pour terminer sur un grand-guignolesque total, le lâché prise est absolu, quitte même à relativiser sur les derniers navets d’horreur style The Nun ou les derniers Insidious, si ce n’est qu’eux sont distribués avec un budget conséquent.

Amityville - La malédiction
2.8
9.

Amityville - La malédiction (1990)

The Amityville Curse

1 h 31 min. Sortie : 1 juin 1990 (Canada). Épouvante-Horreur

Film DTV (direct-to-video) de Tom Berry

JimBo Lebowski a mis 1/10.

Annotation :

La saga commence sérieusement à avoir du mal à justifier son rapport avec Amityville, qui n’a ici que le nom, ce n’est pas la même maison, il n’y a plus la moindre cohérence avec les opus précédents, le film se détache d’ailleurs du cocon familial touché par la hantise en y mettant un groupe d’amis au milieu d’une enquête de prêtre assassiné, c’est d’un ennui. Encore une fois le manque de moyens saute aux yeux, la réalisation est primaire, la musique est hors sujet et les acteurs à la rue, typiquement la série Z horrifique de la fin des années 90, inutile et sans la moindre volonté de divertir, car il faut dire que malgré son inqualifiable faiblesse le film se prend beaucoup trop au sérieux.

Amityville: Darkforce
3.9
10.

Amityville: Darkforce (1993)

Amityville: A New Generation

1 h 30 min. Sortie : 29 septembre 1993 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Film DTV (direct-to-video) de John Murlowski

JimBo Lebowski a mis 1/10.

Annotation :

Encore un film sur un mobilier hanté (après la lampe et l’horloge), on pourrait continuer encore longtemps comme ça, jusqu’à ce que la maison d’Amityville soit entièrement dépouillée, cette fois ci c’est le miroir récupéré à un clodo, et je dois dire que je n’ai pas bien saisi les ressorts de l’histoire tellement c’est d’une platitude à toutes épreuves, on commençait à peine à s’amuser dans le 6ème épisode qu’ici on repart vers l’ennui. On navigue entre réalité et cauchemar tel un Freddy, passé et présent, le personnage principal subit les événements et revit ses traumatismes, jusqu’à une révélation tirée par les cheveux tout en enchainant les invraisemblances, le final est balancé n’importe comment, ça ne sert à rien. Et je dois malgré tout dire que c’est dommage car l’objet en lui-même, le miroir, pouvait très bien servir de source scénaristique très intéressante, comme une véritable connexion avec la maison et ordonner des meurtres comme à l’origine, au lieu de ça les victimes s’enchainent à son contact, en voyant leur propre mort, et franchement Amityville n’est cité que comme un prétexte, on le retire du film c’est la même. Sans doute l’opus le plus hors sujet de la saga.

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