Année 2022, des films pleins les yeux ! (avec avis)

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Hong-Kong #1

Sammo Hung mélange et ose : la Ghost Kung-Fu Comedy ! Réalisateur, chorégraphe, scénariste et acteur, il crée une œuvre hybride, apportant son passif de l'Académie d'études du théâtre, y insèrant une chorégraphie énergique et utilisant le folklore taoïste en décor. Si le film compile les scènes absurdes, il crée surtout un rythme qu'il casse systématiquement par un humour bien dosé, donnant un écho formidable au récit découpé et aux dialogues simples et efficaces. Le final est totalement jouissif et se termine par une scène aussi surprenante que déstabilisante quoique follement logique ! Une petite merveille de folie !!

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Kazakhstan #1

C'est dans l'Histoire que se trouve les plus beaux récits. Le récit est épique, bien dosé, avec de l'amour, de l'héroïsme, des questionnements, le tout bien mené... Mais le métrage manque terriblement d'ampleur et de technique... Dans des décors naturels et somptueux, le casting manque cruellement de conviction, de direction et de foi. Dommage car ça aurait pu faire un grand film...

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Japon #1

J'ai découvert Kenji Mizoguchi, il y a seulement 3 ans, et par la suite j'ai commencé à m'intéresser à l'âge d'or du cinéma japonais. Kurosawa, Ozu, Naruse... Une femme dont on parle m'avait bouleversé mais je suis resté plutôt hermétique à ce dernier filmdu réalisateur. Sans doute que j'ai découvert certains films aux thématiques proches mais plus modernes comme "Quand une femme monte l'escalier" de Mikio Naruse ou encore "La nuit des femmes" de sa muse et actrice fétiche Kinuyo Tanaka, mais j'ai trouvé cette œuvre sèche et désabusée, réaliste mais trop marquée par un jeu pas toujours juste, des transitions brusques et une bande-son peu supportable. Une oeuvre mineure pour moi, mais il me tarde de découvrir ses autres films...

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USA #2 Canada #1

Jason Reitman reprend le flambeau de son père et continue l'histoire de la saga, là où elle s'était arrêtée il y a plus de 30ans et se base sur les petits-enfants de ces derniers héros. Jason Reitman est un excellent réalisateur, qui aime décortiquer les traumas quotidiens avec humour et décalage et il garde cette patte en l'appliquant dans une relation familiale tendue tout en s'efforçant de respecter le travail de son propre père. Il y a de nombreux degrés de lecture, le reconstitution de l'atmosphère est géniale, les effets, les couleurs, le ton, tout y est... Un peu trop d'ailleurs... Sur le coup, le film s'enferme sur lui-même, (il suffit de regarder les figurants dans les scènes, très peu intéressés par ce qu'il se passe vraiment), utilise des gimmicks à outrance et finit par perdre une certaine fraicheur pour les fondus des premiers opus. Mais ça reste un divertissement d'excellente qualité !

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Hong-kong #2

Avec son premier opus, Sammo Hung avait frappé fort dans les salles hongkongaises entrainant la création d'un nouveau genre et d'une ribambelle de copies, inspirations, remakes, etc... 10 ans plus tard, il est rejoint par Ricky Lau Koon-wai, le réalisateur de la saga Mr Vampire, et décide de refaire le film en y incorporant tout ce qui a été fait durant ces dix dernières années. Le fantôme féminin, Lam Ching-ying en maître taôiste, des effets numériques beaucoup plus convaincant, etc... Mais on perd l'élément essentiel : la spontanéité. Le scénario est beaucoup trop posé, entrainant un rythme fracturé, un humour parfois mal placé et une surenchère de personnages... Un bon divertissement malgré tout.

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Corée du Sud #1

Hong Won-chan, scénariste de The Murderer, réalisateur d'un premier film "The Office" très prometteur accouche d'une œuvre très bancale, raciste et simpliste. Si les scènes d'action sont assez prenantes, le scénario est totalement mal foutu avec des trous béants, l'affrontement entre Hwang Jung-Min et Lee Jung-Jae est peu convaincant tant chacun de leur personnage est insipide... Un actionner vite oublié.

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USA #3 Canada#2 Irlande #1 Royaume-Uni #1

Une légende arthurienne où l'on suit le futur roi Gauvain, dans la tâche qui le rendra célèbre, vaincre le chevalier vert. Entre peur, déshonneur, lâcheté, on passe en revue tous les traumas et les convictions légères d'un héros qui n'en ai pas un... Mais l'ultra stylisation, visuelles et sonores, finit par languir et créer de longues scènes un peu vides à mon goût... Si le casting est parfait, le rythme se creuse de nombreux fossés pour finir par perdre l'intérêt... Je suis passé à côté.

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Espagne #1

Une maison au milieu de nulle part, afin de fuir la folie de la société, et cette famille isolée et craintive... Un huis-clos plutôt bien mené, grâce à l'actrice Inma Cuesta qui permet de tenir le film avec son jeu tout en finesse. Hélas, le jeune enfant, pas toujours juste, nous sort régulièrement du film... Quelques longueurs mais pour poser ce type d'ambiance sombre et mortifère, c'est ce qu'il faut. Une belle découverte

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Japon #2

Considéré comme l’œuvre phare de Kenji Mizoguchi, on retrouve un fond historique bouleversant, une Kinuyo Tanaka sublime et une mise en scène dynamique... L'amour filiale et le respect en sont le moteur et permet de combattre toute sorte d'injustice... Cette fois, je regrette juste que le film soit trop court, tant il y a de sujet à traiter, tant on se laisse captiver par ce drame émouvant. Un vrai bijou.

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Hong-Kong #3

Ricky Lau Koon-wai est acteur sur le premier volet de l'exorciste chinois et suite au grand succès, décide de reprendre la thématique, se faire accompagner par Sammo Hung en tant que producteur et reprendre l'acteur Lam Ching-Ying, cette fois-ci dans le rôle du prêtre taoïste. En découlera 5 films (même si le cinquième est décrié). Ce premier opus prend donc tous les ingrédients de la recette de L'exorciste chinois et pose un scénario solide et fluide... L'humour et les personnages sont bien maîtrisés, certaines scènes sont hilarantes, La spontanéité faithélas défaut mais la présence de Ricky Hui est un vrai plus et fonctionne parfaitement à côté du Lam Ching-Ying. Une vraie comédie d'action !

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Corée du Sud #2

L'explosion d'un pont par loin de Seoul attire tous les journalistes de la capitale. Parmi eux, Lee Bang-woo qui connait plutôt bien l'inspecteur en charge de l'affaire à qui il négocie une exclusivité... Mais le lendemain tout est ébruité, des espions nord-coréens. Pourtant Bang-woo n'est totalement convaincu tout comme Son Jin-ki, un de ces collègues. Ensemble ils vont faire équipe pour trouver la vérité. La partie purement journalistique est plutôt très intéressante et le casting fonctionne bien; un plaisir de retrouver Kim Min-hee, l'actuelle muse de Hong Sangsoo et Kim Sang-Ho, éternel second rôle. Mais le fond, sans spoiler, est déjà vu manquent cruellement de mordant... Le film s'éternise et se retrouve bâclé. Dommage car le potentiel était bien présent.

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Tanzanie #1

Film de quatre scénettes, sur des profils différents de femmes tanzaniennes avec leurs difficultés propres dans leur condition de femmes : Les dettes d'héritage, la violence conjugale, devenir mère, l'handicap d'un enfant. En soi, le film est intéressant mais le traitement laisse réellement à désirer car il montre les problèmes d'une élite plutôt riche, remplis d'artifices et de fausses figures, ce qui rend les problématiques assez anecdotiques... Seule la première femme, dont on voit le quotidien de travail, de sueur et de volonté est en dehors de cette stigmatisation. Très décevant.

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Hong-Kong #4

Ben pourquoi !? Voici le ressenti après ce deuxième opus... Ricky Lau tente de ramener la Ghost Kung Fu Comedy dans un contexte contemporain et accouche d'un préfabriqué pas vraiment drôle, l'arrivée au casting de Yuen Biao ne sauvant pas pour autant les meubles... Tout semble faux, et on peine à entrer dans le film tant les incohérences et lourdeurs sont légions...

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USA #4

Premier film du scénariste Mattson Tomlin, à qui l'on doit le scénario de "The Batman" qui sortira cette année mais aussi le mitigé "Projet Power" sorti il y a deux ans sur Netflix. Chloë Grace Moretz n'arrive toujours pas à sortir de ces derniers rôles "Catastroph Survival" sans vraiment de consistance... Si la présence d'Algee Smith apporte une touche de masculinité fragile plutôt rare dans ce genre de films, l'ensemble manque d'une véritable ampleur. De chouettes idées scénaristiques ensevelis dans un néant de situations communes et désuètes, des scènes d'actions absolument ridicules et une atmosphère inexistante...

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Kazakhstan #2

Film patriotique mettant en avant l'une des figures emblématiques du pays, Tomyris, reine des Massagetes qui vainquit Cyrus le Grand, grand conquérant du 6ème siècle. Malgré tout, le film reste très divertissant et mets en avant de nombreux atouts : un casting solide, un rythme plutôt bien maitrisé et des références historiques intéressantes. Même si ça manque un peu de personnalité et d'une certaine violence crue et visuelle, typique d'une époque plus "barbare", et malgré quelques longueurs, le film fait son boulot honnête et offre un divertissement de grand qualité.

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Corée du Sud #3

Un procureur un peu excessif commence à gêner sa hiérarchie qui décide de le piéger. Il se retrouve en prison mais utilise son intelligence pour faire tomber les véritables responsables. En soi, il n'y a rien d'extraordinaire dans ce film, Hwang Jung-min fait son taf comme il faut, Gang Dong-wan ressort le surjeu typique de la comédie coréenne du début des années 2000 et le reste du casting est plutôt solide. A coups d'investigation et d'une course contre la montre, je me suis laissé happer par l'action et le déroulement plutôt sympa. Un bon divertissement.

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Inde #1

Je n'ai rien contre l'excès à l'indienne pour les actionners virils, Sooryavanshi, avec Akshay Kumar, Ajay Devgn et Ranveer Singh en était le parfait exemple et j'ai plutôt apprécié. Premier point, je trouve que cette virilité, cette violence peut trouver un "intérêt" si la perfidie des opposants engage à une réponse excessive, là, dans Petta, le personnage est violent tout le temps et trouve une justification simpliste, c'est Petta, il a raison (éducation, amitié, bref le moindre contact humain sauf les femmes, c'est déjà bien...). Ensuite, Rajnikanth va sur ces 73 ans... Même si son charisme est présent et mis en avant, Ces mouvements le trahissent trop souvent, que ce soit en danse ou dans l'action... Les coups ne sont même pas portés... Enfin, rien ne va dans le film, rempli de clichés, désuet et vieux de 25ans...

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Japon #3

Décidément Machiko Kyô est absolument magnifique, tant dans son jeu que dans son charisme... Déjà, dans La rue de la honte, elle se démarquait du reste du casting, et là, au côté de Masayuki Mori (5 ans après Rashomon) le duo fonctionne à merveille... Mais tout le reste semble tellement factice. Le décor rigide, les seconds rôles caricaturés et même une pointe de sentimentalisme poussif... L'impression d'avoir une pièce de théâtre bien trop longue...

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Hong-Kong #5

Troisième opus, après un flop critique et public pour Le retour de Mr Vampire, où Ricky Lau et Sammo Hung se relève les manches, reviennent à la base du style, son époque, et livre une comédie plutôt sympathique ! Pour la peine, Sammo Hung, invite son ami Corey Yuen le temps d'une scène clin d'oeil, et laisse à Richard Ng et Lam Ching-ying tout le plaisir de se frotter aux odieux spectres ! Si pour beaucoup, cet opus est le meilleur, je le trouve en-dessous du premier ou de l'original L'exorciste chinois avec son humour poussif et des situations que l'on voit arriver très longtemps à l'avance. Mais ça reste un très bon divertissement !

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Corée du Sud #4

Quel plaisir de retrouver Shin Ha-Kyun, un incontournable de Park Chan-wook, qui se fait rare ces dernières années (malgré quelques films bourrins comme Villainess, Les braqueurs ou encore Big Match). Et quelle déception aussi tant le jeu et le scénario n'aboutissent pas... Malgré un début prometteur, le film s'enlise vite et tourne en rond pour essayer de trouver une substance au récit et évènements. Mais rien y fait, Do Kyung-Soo est énervant, les seconds rôles anecdotiques et Shin Ha-Kyun qui essaie de faire bonne figure...

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Hong-Kong #6

Dernier opus de la saga Mr Vampire (du moins en DVD car il existe un Mr Vampire 1992). Lam Ching-ying jette l'éponge et se concentre sur d'autres copies de Ghost Kung-fu Comedy, remplacé par Wu Ma et Anthony Chan accompagné par l'éternal Chin Ka-lok. Si la première partie, un peu loin de l'horrifique, se concentre sur une rivalité infantile entre moine bouddiste et taoïste, c'est, en définitive, ce qui ramène le plus de fraicheur à la saga... La seconde partie se jette à corps perdu dans du vampire pour renouer et finit par lasser suite à une surenchère d'action comme s'il fallait combler le manque de la première partie. Une saga en dent de scie mais qui a le mérite d'apporter fraicheur et divertissement.

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USA #5

Insertion intéressante dans l'univers de Marvel par cette touche intimiste et délicate. Mais cette longue exposition fleuve nuit au rythme et les personnages sont loin d'être tous attirants/attachants, limitant un effet de cohésion recherché et nœud du film. La lecture des décors et des relations humaines est un vrai plus mais semble détachée des scènes d'action, certes bien réalisées, mais qui découpe trop l’ambiance générale. Intéressant mais bancal

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Chine #1

Le remake, d'un remake où la manière de revoir les choses... En effet, original japonais puis remake coréen, Andy Lau s'empare de l'histoire et le remet à sa sauce. En fait, c'est normal qui l'histoire lui plaise tant elle semble écrite pour lui et qu'il joue d'ailleurs à merveille captant la moindre attention à chaque passage à l'écran. Mais il ne fait pas tout le film... Xiao Yang, qui lui donne la réplique, en fait des tonnes, surjoue et brise l'équilibre qu'il devrait y avoir, rendant ces passages longs et gênant. Malgré tout, un film bien divertissant.

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Indonésie #1

Une jeune fille, bien sous tout rapport, se réveille après une soirée arrosée, chez elle, en retard pour une remise de bourse. Suite à des photos compromettantes, elle perd sa bourse, elle est renvoyée de chez elle... Pourtant quelque chose la chiffonne... Après une mise en place un peu longue et certains éléments un peu trop voyant, le rythme se trouve, entre investigation et gêne, tant la volonté de comprendre se résume à des raccourcis malheureux... Le final est très prenant, y incorporant une théâtralité, un doublon bien pensé, dramaturge aux accents mythologiques mais en même temps tellement contemporain. Personnellement, ce film reste une très belle surprise qui m'a absorbé dans sa dernière heure pour laisser une impression songeuse, tant le discours peut avoir de très nombreux degrés.

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Russie #1 Allemagne #1 Pologne #1 Kazakhstan #1 Chine #2

Une femme se réveille dans un lit d'hôpital, elle vient d'accoucher. Et elle fuit, par la fenêtre, avec quelques affaires abandonnant tout le reste, bébé y compris, pour du travail, et de l'argent, en urgence... Ce sentiment d'urgence, sans réflexion, toujours dans l'instant, comme une impression de suffoquer... Mais cette pression finit par disparaître par son rythme trop régulier, trop récurrent avant se reprendre aux derniers instants... Par contre, on assiste à une démonstration de jeu incroyable de la part de Samal Yeslyamova qui mérite amplement cette palme de la meilleure actrice...

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Afrique du Sud #1

Des garde-forestiers se retrouvent bloqués dans une partie très sauvage du parc où des êtres surnaturels semblent y loger. Pamphlet écologique et graphique, le film nous entraîne lancinant dans son atmosphère spongieuse et gazeuse où l'on côtoie la nature dans sa beauté et sa complexité. S'il me captive par sa mise en place et son déroulement, je trouve que le scénario s'enlise dans sa bonne idée et deviens confus, sans vraiment marquer l'impact de ses propos avec plus de férocité et de véracité.

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Japon #4

Shinnosuke doit rencontrer Shizu, une fille qu'on lui propose en mariage. Et il est tout de suite attiré... Par sa soeur aînée, veuve, Oyu. Un amour impossible, une conclusion inévitable, dès le début... Kinuyo Tanaka absorbe et capte l'attention de la moindre personne posant son regard sur elle, d'ailleurs, elle tire le film tout le long, d'un jeu précis et virevoltant. Il y réside une confusion constante, de l'amour incertain à la passion brûlante et discrète, l'effacement à la désillusion, le poids des regards à sa volonté propre. Un film triste et si beau

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Hong-Kong #6

Yuen Woo-ping s'attaque à la Ghost Kung-fu Comedy. On suit une troupe de théâtre d'enfants dirigés par un maître souvent ivre et acariâtre... En fait, on ne peut pas vraiment raconter un quelconque synopsis tant le film a dû mal à savoir où aller. Les références sont multiples, les envies et les capacités aussi et pourtant on passe un peu à côté... La première heure passée auprès des enfants est tantôt hilarante tantôt ennuyeuse et la dernière demi-heure ciblée vraiment sur le combat contre le vampire manque d'une vraie énergie et de bons combats... Pas fabuleux mais un bon divertissement familial

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USA #6

Un ancien marine, une mère et son fils poursuivis par un cartel, un choc entre deux mondes. Liam Neeson reste toujours impeccable dans le personnage solitaire et impénétrable, d'ailleurs, un peu trop même... Le fond entre ces deux "soldats" est assez moyen, comme si il y avait de bons et de mauvais soldats, essayant de donner hasardeuse et simpliste. Le déroulement scénaristique est efficace malgré quelques incohérences. Vite vu et vite oublié.

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Corée du Sud #5

Un policier dans le besoin se retrouve coincé entre un maire corrompu et des procureurs arrogants. Dans ce duel d'arrogance et de pouvoir, chaque personnage est trouble, sombre et quelque peu fou, ce qui empêche toute identification, émotion ou ressenti et c'est le gros problème de long métrage à mon goût : on finit par se détacher du film tant le spectateur n'y est pas invité. Chaque acteur déroule une qualité de jeu, entre autres Hwang Jung-min en politicien manipulateur et opportuniste, mais tous surjouent leurs personnages pour créer une frénésie et une urgence pour amplifier le rythme. Le film se termine dans l'excès qui le définit.