Cover BD, comics et mangas lus ou relus en 2019 !

BD, comics et mangas lus ou relus en 2019 !

On repart pour une deuxième année lecture, mais bien sur je parle bien sur lecture du côté de la bande-dessinée qu'elle soit japonaise, américaine, française ou autre.
Une règle en plus pour cette liste : pour tout manga débuté je ne parlerais que du premier tome et je parlerais du manga dans ...

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Liste de

11 BD

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a plus de 4 ans

Stone World - Dr. Stone, tome 1
6.8

Stone World - Dr. Stone, tome 1 (2017)

Dokutā Sutōn

Sortie : 4 avril 2018 (France).

Manga de Riichiro Inagaki et Boichi

Maximemaxf Valentine a mis 8/10.

Annotation :

Lu le 23 Janvier

Parmi les mangas Shonens récent, deux se sont particulièrement distingué chez nos voisins japonais : My Hero Academia de Kohei Horikoshi, The Promised Neverland de Kaiu Shirai et de Posuka Demizu le dessinateur et enfin il y a en challenger Dr. Stone du mangaka coréen Boichi avec Riichiro Inagaki chargé du scénario. Gardant tout le mystère sur son postulat de départ (l'humanité pétrifié près de 3700 ans avant que deux lycéens ne "reviennent à la vie"), Stone World part d'une idée très prometteuse à la fois propice aux idéologies variés et à la reconstruction de l'humanité par le "pouvoir de la science" et les explications qui l'accompagne (et qui permettent aux passages d'apprendre quelques trucs sympatoches). Le duo derrière l'oeuvre ont de l'expérience et ça se sent dans les dessins très précis dans leur lignes, leurs courbes et les expressions faciales très éloquent. De même pour le duo qui prend vite ses marques (Taiju le mastodonte et Senkuu le petit génie scientifique), les étapes établis à échelles constant et logique, un humour qui joue très bien sur la différence de caractère et d'intellect des deux héros et des dernières pages qui ne demande qu'à avoir une suite. Début réussi, je suis très enthousiaste pour la suite.

8/10

La Bataille du Néant - Les Légendaires, tome 21
6.7

La Bataille du Néant - Les Légendaires, tome 21 (2018)

Sortie : 31 octobre 2018 (France).

BD franco-belge de Patrick Sobral

Maximemaxf Valentine a mis 6/10.

Annotation :

Lu le 4 Février

Plus j'avance dans l'arc ultime et conclusive de la série des Légendaires, plus les intentions de Sobral s'éclaircissent mais parallèlement je viens de comprendre un peu plus pourquoi je ne suis pas autant immergé depuis 2 tomes. Là ou des BD comme Tintin, Astérix ou les Schtoumpfs (pendant l'ère Peyo) arrivent à faire tenir leur intrigue en répartissant les actions et événements sur plusieurs pages avec une bonne gestion du rythme et du sens de la découverte. Chose qui semble manquer à Patrick Sobral dans cet ultime arc ou presque chaque page est envahis par plusieurs actions au point de rendre les sous-intrigues, les rapports entre les personnages inédits et les nouveaux antagonistes potentiels superflus ou vain. En dépit des pistes qui se dessinent de plus en plus sur le pourquoi de ce monde parallèle à tout ce qu'on a connu par rapport aux 18 premiers tomes, de nos héros qui commencent à se retrouver petit à petit, de cet esprit manga présent depuis une belle lurette et aussi sympathique soit-il, d'anciens éléments utilisés correctement (Sobral connait son univers quand même), ce tome comme le précédent et celui d'avant est une telle avalanche de détail qu'il est difficile de totalement rentrer dedans à la première lecture. Bref, je continue de rester appréhensif sachant qu'il reste 2 tomes avant la conclusion de la BD et qu'en moins de 90 pages (parce que chaque tome fait un peu plus de 40 ages quand même), ça me paraît beaucoup trop mince de prime abord pour faire une conclusion solide et satisfaisante.

6/10

Batman: White Knight
7.8

Batman: White Knight (2017)

Sortie : 26 octobre 2018 (France).

Comics de Sean Murphy

Maximemaxf Valentine a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé le 12 Février

Premier comics de lancement d'un nouvel univers pour Batman dans lequel Sean Murphy parvient à s'imposer et à marquer les esprits. L'auteur de Tokyo Ghost et Punk Rock Jesus revisite les figures du Joker et de Batman ainsi que leur relation et leur dépendance tant par une vision plus humaine, politique et vulnérable du prince du crime repenti (en l'identité civil qu'est Jack Napier) que par la vision d'un Batman de plus en plus expéditif et incontrôlable, voyant son entourage de plus en plus dépassé et à bout par l'attitude du chevalier noir. Mais il y a aussi une dimension humaine bienvenu envers la Némésis de Batman, en particulier par la revisite de sa relation avec Harley Queen très touchante et sincère mais qui garde un aspect tordu par le passif qu'ils ont partagé et l'omniprésence du Joker dans les esprits de chacun. Usant d'une patte graphique en dégradé avec un travail d'enchaînement de cases réussis, et d'enjeux politiques crédibles (les actes du chevalier noir profite le plus à qui ? La représentation du Joker pour les uns et les autres, etc...) et d'audace dans les choix de Sean Murphy quant à la revisite des icônes de l'univers de Batman. Dommage quel les derniers chapitres soient plus conventionnel et moins culotté que le reste, mais en tant que lancement d'un nouvel univers Batman, Sean Murphy a su imposer ses marques et le public ne demande qu'à en voir davantage.

8.5/10

Radiant, tome 1
7

Radiant, tome 1 (2013)

Sortie : 4 juillet 2013 (France).

Manga de Tony Valente

Maximemaxf Valentine a mis 4/10.

Annotation :

Terminé le 14 Mars

Et ben je vais pas être d'accord avec tout le monde, mais c'était laborieux. Bien sur, c'est trop tôt pour juger surtout que pour un manga français publié au Japon et qui a le droit à son adaptation en animé japonais, j'avais envie d'avoir de bons débuts. Encore plus quand on voit qu'Ankama est éditeur derrière. Mais là j'ai surtout eu la sensation de voir Tony Valente faire une imitation de Shonen mais avec des ingrédients de scénario qui m'énervent personnellement (en particulier cette éternelle représentation des sorciers auprès de la populace que ce soit dans un monde de fantasy ou ailleurs qui me pète les couilles au plus haut point) et surtout n'arrivent pas à de distinguer positivement quand c'est pas l'humour de bas-étage qui pose problème même pour un manga destiné au jeune public masculin. Mais en plus de cela, c'est surtout Seth qui fait tâche. Son idiotie servant de mauvais gags et son comportement réussissant à me faire dire (pour ma part) que les premiers voyous qu'il rencontre ne sont pas en tord sur son cas à tel point que son sauvetage de dernière minute sert de grosse excuse mal placé pour le faire accepter facilement par les habitants du village comme les lecteurs alors qu'il a fait plus de dégâts qu'autre chose. Je ne m'identifie pas à lui, l'humour ne me fait pas rire et reste souvent trop gamin, son rapport avec sa tutrice en sorcellerie Alma n'arrive pas à dépasser le stade conflictuel, le style graphique n'est pas mal mais les beaux dessins ne suffisent pas à faire un bon manga et on manque encore de trop de détail ou de repère solide pour être emporté. Et pourtant je n'ai pas passé l'âge de lire et aimer les mangas Shonen (sinon je ne suivrais pas My Hero Academia et The Promised Neverland ainsi que Dr. Stone avec plaisir), juste que là il n'y a pas ce que je recherche. Donc si d'ici les tomes 4 ou 5 ça ne s'améliore pas, je laisse pisser et je passe à autre chose.

4/10

Batman : Empereur Pingouin
6.8

Batman : Empereur Pingouin (2014)

Batman: Detective Comics Vol. 3: Emperor Penguin

Sortie : 3 février 2017 (France).

Comics de John Layman, Andy Clarke (III) et Jason Fabok

Maximemaxf Valentine a mis 4/10.

Annotation :

Terminé le 9 Août

Ben mince, mauvaise pioche ! N'étant pas familiarisé avec les diverses continuité au sein des univers de DC, j'espérais voir en "Batman : Empereur Pingouin" l'occasion de m'intéresse à un autre super-vilain en dehors du mondialement populaire Joker. Mais passé les premiers chapitres au bon potentiel sur la décision du Pingouin de laisser une autre image de lui à la ville de Gotham lorsqu'il passera l'arme à gauche, au point de pousser l'un de ses fidèles à le poignarder dans le dos quand l'occasion se présente. Malheureusement, une fois qu'on a avancé de quelques chapitres, on se rend compte qu'en réalité ce tome n'est pas une histoire centrale ou les chapitres se concentrent sur cette intrigue, mais une série de plusieurs histoires qui ont bien souvent du mal à s'emboîter correctement avec l'intrigue principale qui, lui-même, devient secondaire et dont les chapitres se révèlent souvent trop court pour laisser de l'impact au lecteur. Avec des sous-intrigues, le plus souvent, aussi secondaire que peu passionnant ou horriblement plombant et gavant, cela pour deux raisons : d'abord par la surexplication de Batman dans les carrés de textes qui finissent par gonfler plus qu'autre chose au lieu de laisser parler les dessins quand il le faut, puis par des ellipse incompréhensible d'événements qui se contentent d'un résumé d'une page en texte (la mort du fils de Batman) ou simplement des intrigues qui ne vont pas loin et semblent complètement raconter autre chose dans un même comics (la démence inspirée par le Joker dans Gotham, la manipulation de Gueule d'Argile par Poison Ivy dont la résolution est aussi éclipsé, Poison Ivy qui finalement ne servira à rien du tout ou à qui il manque un chapitre après un cliffhanger en fin de chapitre). Même le nouvel antagoniste principal, bien que fourbe et à l'intellect certain, ne marque pas plus que ça et voit son background développé qu'en épilogue. Les dessins sont très beaux mais les transitions brutales lassent également, l'émotion n'arrive jamais être susciter par les événements, les acolytes de Batman font un caméo inutile pour repartir aussi sec... non sincèrement, je suis déçu. Autant parmi les derniers comics Batman "Whiteknight" était excellent, autant cette compilation maladroite faisant bien suite à des précédents événements de la collection Renaissance de DC m'a laissé sur le bord de la route.

4/10

La Différence invisible
7.4

La Différence invisible (2016)

Sortie : 31 août 2016.

BD (divers) de Julie Dachez et Mademoiselle Caroline

Maximemaxf Valentine a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé le 11 Août

Recommandé par un ami éclaireur qui s'est fait discret depuis quelques temps (dont je recommande la critique), La Différence invisible est un magnifique plaidoyer pour la tolérance et l'information aux lecteurs sur le syndrome Asperger, une forme d'autisme encore très mal reconnu en France de nos jours. Un plaidoyer auquel je suis très loin d’être insensible, pour la raison toute simple que j’ais partagé et que je partage un certain nombre des symptômes auquel Marguerite, employée de bureau souffrant du syndrome Asperger sans le savoir, est confrontée et avec lesquels elle doit s’accoutumer pour préserver les apparences et vivre son quotidien. De ses difficultés à saisir le second degré ou les sous-entendus à ses malaises répétés en société (les soirées passées auprès des amis de son entourage) en passant par la répétitivité de son quotidien, Marguerite est capable de susciter un profond attachement peu importe le lecteur qui la suit et apprend à la connaître, autiste ou pas. Le parti pris esthétique prend tout son sens au fil du parcours suivi par Marguerite, de l’encaissement en passant par la découverte du syndrome et en achevant sur la reconstruction de soi, et renforce l’aspect feel-good qui ressort de cette bande-dessinée. Non pas sans savoir faire preuve d’humour approprié aux situations et d’aborder de façon réaliste la vision des gens dites normaux vis-à-vis du syndrome. Après tout, ne sommes nous pas tous un peu autiste dans le fond ?

8.5/10

Assassination Classroom, tome 1
6.9

Assassination Classroom, tome 1 (2013)

Ansatsu Kyōshitsu

Sortie : 4 octobre 2013 (France).

Manga de Yūsei Matsui

Maximemaxf Valentine a mis 7/10.

Annotation :

Lu le 12 Septembre

Davantage par envie de comparer la version papier à la version animé que par réelle envie de découverte, c'est avec la version manga d'Assassination Classroom que je me lance lentement mais surement avec ce premier tome mettant en scène un professeur à tête de poulpe et une classe de raté devant l'assassiner avant la fin de l'année scolaire sans quoi il détruira la planète toute entière (après avoir fait pété les 3/4 de la lune). Et j'aurais difficilement grand chose de plus à dire que ce que les premiers épisodes de l'animé m'ont montré, si je me suis lancé c'est surtout pour voir comment Yusei Matsui fait passer ses gags dans la version papier là ou le dessin animé nécessite un travail sur le doublage et une schématisation différente des épisodes. Et c'est globalement de bonne facture avec, cela dit, quelques différences notoires ici et là (Irina Poufanovitch étant teasé à la dernière page après la tentative de meurtre d'Okuda contre le professeur Koro). Un manga que je suivrais à tête reposé mais davantage pour redécouvrir un récit qui m'avait séduit et même fait pleurer en fin d'animé et faire un comparatif que pour une réelle redécouverte. Mais qui sait, si il y a des différences notoire entre les deux médias, peut être apprécierais-je plus la BD que l'animé ou bien inversement.

7/10

Yotsuba&, tome 1
7.5

Yotsuba&, tome 1 (2006)

Yotsuba to !

Sortie : 17 août 2006 (France).

Manga de Kiyohiko Azuma

Maximemaxf Valentine a mis 8/10.

Annotation :

Lu le 12 Septembre

Avis prochainement !

8/10

La Fille de Vercingétorix - Astérix, tome 38
5.7

La Fille de Vercingétorix - Astérix, tome 38 (2019)

Sortie : 24 octobre 2019.

BD franco-belge de Jean-Yves Ferri et Didier Conrad

Maximemaxf Valentine a mis 6/10.

Annotation :

Lu le 28 Octobre

Le plus faible des tomes rédigés par le duo Conrad/Ferri. A vrai dire, j'étais plutôt bien dedans durant la première moitié du tome qui laisse les jeunes du village gaulois respirer et s'installer dans un début de récit qui, même si il n'est pas forcément folichon, fait preuve d'une bonne volonté dans son humour et évite les blagues temporelle vaseuse. Sauf qu'après cette première moitié, la BD dévoile plus grossièrement ses faiblesses en peinant à narrer une intrigue tant que celle-ci n'est pas raccroché au cahier des charges d'une BD Astérix. Celui-ci ainsi que son compère finissent par passer pour un duo lambda, l'humour ne fonctionne plus, les pages se suivent sans impact ni force comique ou aventureuse et la résolution finale paraît très (trop ?) facile. Mais je maintiens quand même que c'est de meilleur cru que l'abominable "Astérix : le ciel lui tombe sur la tête" qui avait enterré la BD un bon moment.

6/10

Watchmen
8.5

Watchmen (1986)

Sortie : novembre 1998 (France).

Comics de Alan Moore et Dave Gibbons

Maximemaxf Valentine a mis 10/10.

Annotation :

Terminé le 28 Novembre

Et ne surtout pas lire si vous sortez d'une période de dépression ou si avez le morale fragile. J'avais aucune crainte quant à la portée de la BD vis à vis du film, j'ai été très "agréablement" surpris (enfin, aussi agréablement qu'on peut l'être devant un comics anti super-héros aussi sciant et déprimant que Watchmen). Excepté le dernier chapitre qui propose un Twist avec un élément surnaturel improbable, c'est un bijou de mise en image, de transition, de traitement réflexive dans les thèmes abordés (le chapitre centré sur Rorscharch mais c'est d'un glauque intense, que dire du Comédien aussi ?) et dérangeant par tout les orifices mais sans que ça ne soit jamais gratuit. Et bien évidemment, la conclusion ouverte pour les lecteurs sur la légitimité de "vous savez quoi" mérite moult débat sur sa moralité. Les mots manquent pour en parler plus longuement, c'est un incontournable totalement légitime.

10/10

Les Éveillés - Les Légendaires, tome 22
6.4

Les Éveillés - Les Légendaires, tome 22 (2019)

Sortie : 9 octobre 2019 (France).

BD franco-belge de Patrick Sobral

Maximemaxf Valentine a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Lu le 29 Novembre

La fin du voyage est de plus en plus proche, mais je campe sur ma position déjà établi avec le vingt-et unième tome des Légendaires. Avec en plus une autre réponse au pourquoi de mon appréhension avec l’arc World Without : Patrick Sorbal écrit et construit ses récits comme si il mettait un manga en image et vu les inspirations manga dont Les Légendaires est l’objet, ça a un sens. Sauf que dans un manga ça passe parce qu’un tome est composé de plusieurs chapitre, c’est découpé, c’est réparti, c’est développé en plusieurs étapes pour traiter sous-intrigues et rôles principaux ou secondaires avec équilibre. Là ou une BD française concentre une histoire en un seul tome sans découpage de chapitre et a clairement plus de mal à faire passer ce mode de construction ici. « Les éveillés » connait une légère amélioration par rapport à ses trois précédents tomes, continue de montrer son potentiel en terme d’exploitation (Sobral ne tombe pas dans le piège de faire de Kalandre une nouvelle bad women surprise et Byskaros aurait mérité une bien meilleure exploitation compte tenu de sa condition) et arrive à toucher juste pour certaines pages. Mais le souci reste le même avec ce sentiment de voir un arc bonus non nécessaire, et qui a les mêmes lacunes comme un rythme de récit mal géré, des événements qui n’ont pas le temps de gagner en intensité ou en importance (le massacre du village de Del Conquistador, une seule page et basta alors que Darkhell aurait gagné à être vu sous un autre angle) et un teasing de fin… qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Cela dit au moins, Sobral s’est calmé sur les jeux de mots (d’ailleurs, réussir à placer un clin d’œil au manga Love Hina, fallait le faire, chapeau).

6.5/10

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