BD lues en 2019

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Graphiquement, c'est sublime. Je suis en revanche très frustrée parce que je n'avais pas prêté attention au fait que l'histoire n'était pas complète en un tome (au milieu de l'album, j'ai compris que je n'en verrai pas le bout quand même). Je suis un peu mitigée sur le scénario parce que ce premier tome se présente surtout comme une longue exposition de l'univers, et pourtant, malgré cette lenteur (qui est loin d'être déplaisante, on se laisse porter), les quelques rebondissements semblent arriver trop abruptement, comme un peu forcés. A voir sur la longueur avec la suite de la série, mais en l'état pour moi, ce premier tome ne se suffit pas à lui-même.

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C'est mignonnet, mais pas bien profond.

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Une BD bien documentée sur les années sombres de la Ve République. Les évènements relatés sont assez hallucinants, où l'on découvre que la violence mise en oeuvre au profit de la Résistance lors de l'occupation allemande n'a pas disparue mais s'est déportée dans des actions mafieuses avec la bénédiction du pouvoir en place. La corruption du monde politique y est présentée à une échelle stupéfiante qui rend cette bande-dessinée particulièrement percutante.

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Délicieusement absurde avec des fulgurances qui m'ont arraché des éclats de rire. Je suis en revanche un peu frustrée par le faible nombre de pages, j'aurais aimé un récit plus long, qui aille encore plus loin dans la satire.

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Très chouette BD, qui laisse une impression de trop peu tant on aurait aimé parcourir plus longtemps ces vastes espaces...

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J'ai une petite obsession pour les costumes anciens qui a trouvé matière à s'épancher avec cette BD ! J'ai beaucoup apprécié le style graphique déployé et l'histoire est bien menée à travers ce conte revisité et ancré dans un contexte historique identifié (belle relecture du Paris de la 2e moitié du XIXe siècle). La dramaturgie se dissout dans une résolution un peu facile (la tolérance, plus forte que la question de la représentation du pouvoir), le titre est néanmoins de qualité, il a mérité son fauve !

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Il y a bien sûr une grande tendresse dans cet album mais je crois que je m'attendais à ce que le récit soit un peu plus élaboré au vu des critiques dithyrambiques. Le déroulement est un peu rapide, cela aurait mérité quelques pages supplémentaires.

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La stratégie commerciale de Dargaud qui consiste à scinder le récit en deux BD de 40 pages est des plus contestables, c'est une histoire d'un seul tenant qui aurait mérité de sortir sous forme de one-shot. Le dessin est toujours aussi plaisant et l'émotion est à son comble, je regrette juste que la toile de fond de l'histoire que l'on découvre ici ne soit qu'à peine esquissée alors qu'elle a une telle importance.

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C'est très con.
Bravo à Bastien Vivès pour ce troll en BD, c'est audacieux.

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Une bonne surprise ! Le style du dessin n'est pas nécessairement celui que je préfère mais c'est propre et soigné. L'histoire est bien construite, il y a quelques enchaînements un peu brusques dans le dernier tiers, mais rien qui ne vienne gâcher le plaisir de lecture.

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Je pense que la nouvelle doit avoir beaucoup plus d'impact que la BD qui ne véhicule pas grand-chose. Le dessin est assurément très réussi et colle bien à l'Amérique d'après-guerre qui est dépeinte, encore que je trouve que le style graphique fonctionne mieux avec le décor qu'avec les personnages qui apparaissent un peu trop figés et pas forcément desservis au mieux par leurs contours floutés.

Pour ce qui est de l'histoire... J'ai compris dès les premières pages ce qui se jouait, ce qui enlève tout intérêt au récit, surtout encore une fois que les personnages ne respirent pas et restent très à plat. En fait je pense qu'il y a un problème d'adaptation : celle-ci a sans doute voulu être trop fidèle à la nouvelle (que je n'ai pas lue, peut-être que je me trompe, mais j'en doute tant ça se ressent à la lecture de la BD) et n'a pas tenu compte de son support. Il aurait sans doute mieux valu passer plus de temps à découvrir la vie de ce village et de ses habitants et moins à présenter le déroulement de cette loterie pour nous permettre d'éprouver un peu plus d'empathie pour les habitants et aussi mieux nous tromper.

Le plus intéressant dans cette BD n'est finalement pas tant ce qu'elle nous raconte que la question de l'héritage qui ne cesse de parcourir le récit en filigrane puisque l'auteur n'est autre que le petit-fils de l'auteure de "La loterie". L'ennui c'est que ce n'est pas suffisant pour faire une bonne BD.

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Bonne surprise que cette BD dont je n'attendais pas forcément grand-chose et qui se révèle plutôt bien construite. Le récit prend son temps pour faire évoluer la relation des personnages de manière crédible, alors que l'on aurait pu s'attendre à quelque chose de moins fin. Il y a bien une accélération sur la fin pour tenir la contrainte des 200 pages et l'histoire se résout avec quelques facilités, mais dans l'ensemble l'exercice de la BD à quatre mains qui aurait pu être franchement casse-gueule s'avère réussi.

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Belle réussite de la part de Véra Brosgol qui livre le récit impeccable d'un mois passé en camp de vacances et de toutes les désillusions et petits moments de grâce qui s'ensuivent. Loin d'être anecdotiques, les situations transpirent le vécu et reflètent parfaitement un certain sentiment de l'enfance. S'y ajoute toute une dimension liée à l'exil et à la difficulté de trouver sa place qui est des plus intéressante. Coup de coeur !

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Un rythme mieux mené que dans le précédent tome (qui était surtout un tome d'exposition) avec une tension permanente !

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Non mais ces suspens de folie ! La série prend une direction intéressante, les différents jalons scénaristiques posés ici et là commencent à se rejoindre, vivement la suite !

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Une trame extrêmement simple (j'ai essayé de raconter le pitch de la BD, j'ai compris que ce n'était pas comme ça que j'allais convaincre de la lire) mais qui fonctionne pourtant très bien grâce à la justesse des mots et des dessins de l'auteur dont l'amour de la montagne et le respect qu'elle lui inspire transparaît dans chaque page.

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Une série toujours très bonne mais ce tome-ci me laisse sur ma faim. Le rythme des enquêtes colle sans doute à la réalité, mais je suis un peu frustrée de suivre les investigations des différents inspecteurs en pointillé, sans que les affaires ne progressent vraiment. Encore une fois, c'est compréhensible, mais il en résulte une impression de rythme moins maîtrisé, avec plus de temps morts venant remplir les pages. Si creuser la psyché de l'inspecteur de police est passionnant, en ayant relu les deux tomes précédents juste avant, je n'ai pu m'empêcher de trouver parfois une certaine redondance dans le propos là où j'aurais aimé trouvé une progression de l'intrigue plus marquée. Il n'en reste pas moins que le tome 3 d'Homicide est une très bonne BD, et que mon jugement est sans doute un peu sévère.