Batman, la série animée : mon best-of

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Double Jeu (Two-Face)

Harvey Dent, procureur très apprécié à Gotham et grand ami de Bruce Wayne, souffre d’un énorme problème de schizophrénie et est très souvent soumis à sa personnalité sombre qui prend régulièrement le dessus au mauvais moment, ses visites régulières chez la psychologue n’améliorant pas la situation. Rupert Thorne, chef de la pègre locale, profite de la situation pour faire du chantage à Harvey, sous la menace de la révélation au public de son dossier médical.

Ce double épisode est juste une merveille. Magnifique introduction au personnage de Double-Face, mon second méchant de Batman préféré, l’ensemble est sombre, très prenant, triste et remet en question non seulement Harvey mais aussi Bruce lui-même. C’est d’ailleurs une des forces de cette série, elle nous a permis de s’attacher à Harvey quelques épisodes plus tôt (notamment Pretty Poison) avant de lui consacrer un double épisode sur sa personnalité trouble. S’il ne fallait garder qu’une seule partie des deux, j’ai une très légère préférence pour la première, plus sombre et impressionnante (la scène chez la psy, bon dieu, la scène chez la psy !). Mais j’aime également trop la deuxième partie pour la mettre à l’écart et dans ce sens, pour moi, la partie 1 ne va jamais sans la 2. Quoiqu’il en soit, Double Jeu est très certainement mon épisode préféré.

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Amour on ice (Heart of Ice)

Victor Fries, scientifique ayant tenté de soigner sa femme Nora placée en cryogénie à cause d’une maladie prétendue incurable, s’est vu refuser le soutien du PDG de l’entreprise GothCorp, Ferris Boyle, préférant évidemment garder son fric plutôt que de jouer les bons samaritains (c'est la version simplifiée). Ce dernier cause également un accident mêlant des produits chimiques dont Victor est la victime. Son corps ne peut plus supporter une température supérieure à 0 degrés, et il pense que Nora a également péri dans l’accident. Ainsi naquit le criminel Mr Freeze, en quête de vengeance contre Ferris Boyle.

Alors soyons clair, que ceux qui pensent que Freeze est un gros loser après avoir vu Batman et Robin foncent immédiatement voir cet épisode. Parce que la série animée rend très bien justice à cet antagoniste qui n’en est bien sûr pas un au fond. Et c’est bien ce qui rend le personnage si attachant en fin de compte, on le soutiendrait presque dans ses actions, malgré ses apparences de criminel au cœur de glace. Cela dit rassurez-vous, Batman n’est pas mis à l’écart pour autant. Une atmosphère sombre et froide, une enquête très sympathique à suivre et une des fins les plus tristes que j’ai jamais vu toutes séries confondues, cet épisode est une merveille.

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Règlement de compte (Over the Edge)

Au cours d’un affrontement avec l’épouvantail, celui-ci tue Batgirl en la faisant tomber d’un building. Le commissaire Gordon découvre alors que Batgirl était sa propre fille, Barbara Gordon. Il décide alors de poursuivre Batman qu’il juge entièrement responsable pour lui avoir caché la double identité de sa fille pendant tout ce temps, et il va même pour cela aller jusqu’à conclure un accord avec Bane.

Cet épisode fait assez penser à Perchance to Dream avec la vision d’un univers alternatif, mais en plus sombre, un univers où tout est chamboulé à cause de la mort de Barbara (soit dit en passant, je trouve sa mort assez osée pour une série d’animation, mais je dis pas que c’est un défaut). Si cet épisode est un des meilleurs des deux séries animées Batman, ce n’est pas pour rien. Déjà les scènes d’action sont juste folles furieuses et absolument géniales (mention spéciale aux 4 premières minutes), et en plus, l’ensemble est sombre et très réussi question émotion. Bien sûr, avec un tel résumé, la fin est plutôt prévisible (Scoop : Barbara est encore en vie !) mais cohérente et permet de rebondir sur une scène très émouvante et approfondissant la relation entre Barbara et son père. Parfait.

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Procès (Trial)

A l'asile d'Arkham, les ciminels les plus renommés organisent un procès (avec le Joker comme juge) dont l'accusation n'est autre que les actions de Batman. En effet, ils veulent prouver que c'est bien à cause du justicier qu'ils sont devenus ce qu'ils sont, c'est à dire des criminels ayant sombré dans la folie (sous différents angles). Batman a pour avocat le procureur Janet Van Dorn qui est justement contre les actions du Capped Crusader. Mais elle n'a pas d'autre choix que de le défendre, sinon elle et Batman seront condamnés à la peine de mort.

L'intrigue fait vraiment rêver sur le papier, qui plus est totalement cohérente avec le background des criminels d'Arkham. Chacun a son mot à dire, que ce soit pour assurer l'humour (le témoignage d'Harley est très drôle) ou au contraire dans un but très sérieux. Et en terme d'ambiance, cet épisode fait fort (il faut dire que j'aime beaucoup en général les histoires de procès). Nous avons donc un épisode où ça parle beaucoup, et où ça contribue vraiment à sa réussite, car c'est passionnant de bout en bout, et même parfois inattendu. Un must.

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Amour fou (Mad love)

Le Joker passe ses nuits à réfléchir sur la façon dont il vaincra Batman (qu’il souhaite être le reflet de son génie comique), ce qui n’est pas du tout du goût d’Harley qui souhaite passer plus de temps avec son amour. Après avoir fait des flashbacks sur son ancien travail de psychiatre à l’asile d’Arkham et sur sa rencontre avec le Joker, elle décide donc d’éliminer Batman une bonne fois pour toutes.

Cet épisode est l’adaptation à l’écran du comics du même nom (dont j’en ai fait une critique si ça vous intéresse – oui, j’aime faire de la pub), et s’il ne présente certes pas trop de différences avec le matériel de base, ce n’est pas gênant parce que l’ambiance sombre du comics et de son intrigue est respectée et passe très bien en version animation, on a toujours plus de peine envers cette pauvre Harley, victime de son amour envers un Joker égocentrique et manipulateur, mais peut-être avec un bon fond. A chacun de décider avec cette fin ambiguë au possible.

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Robin se rebiffe (Robin’s Reckoning)

Batman et Robin arrêtent un gang de truands travaillant au nom de Billy Marrin. Ce nom semble perturber Batman, au point qu'il ordonne à Robin de rester en dehors de la situation. Poussé par la curieuse attitude du chevalier noir, Robin se renseigne sur la véritable identité de Marrin. Il s'agit de Tony Zucco, le criminel qui a fait basculer la vie de Robin il y a des années, en tuant ses parents. Celui-ci cherche donc à se venger...

Je ne suis pas un grand fan du personnage de Robin mais ici, nous avons quand même un superbe double épisode qui approfondit de fort belle manière son background original, bien chargé en émotion et remettant également le personnage de Batman en question. Très belle ambiance, personnages brillament utilisés, un délice.

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L’Homme qui tua Batman (The Man Who Killed Batman)

Sidney "l'encornet" Debris, personne sans histoire, rêve de devenir un criminel reconnu et respecté. La chance s’offre à lui lorsqu’il participe à un trafic de drogues. Lorsque Batman intervient, Sid le tue accidentellement lors d’une explosion. Il devient ainsi une sorte de légende vivante, mais aussi victime de sa propre célébrité.

Oui je sais, un épisode comme ça a forcément une fin prévisible (Batman n’est pas mort en fait lol) mais comme Over the Edge, du moment que c’est bien fait, ça ne me dérange pas le moins du monde. Et ici, c’est bien fait. J’aime l’évolution du personnage de Sid, petit malfrat sans histoire victime de son propre exploit, qui progresse dans une atmosphère suffisamment sombre. De plus, nous avons ici un Joker au sommet de son art ("Qui veut manger chinois ?"), lui aussi assez attachant en fin de compte, c’est vrai quoi, que va-t-il devenir sans son ennemi juré ? (Ah oui et Harley qui fait une musique d’enterrement au kazoo, c’est juste très fendard) Bref, un épisode très réussi, avec une superbe fin.

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Rêve ou Réalité ? (Perchance to Dream)

Bruce se réveille dans une réalité parallèle où ses parents sont encore en vie et où Batman existe bel et bien, mais n'est plus la deuxième identité de Bruce Wayne. D'abord ravi de sa nouvelle vie, il va finir par sombrer dans la folie et cherche à tout prix à faire revenir les choses à la normale, persuadé qu'il nage en plein rêve.

Un autre épisode qui traite d'une réalité parallèle avec Over the Edge (oui je sais que celui-ci est sorti bien avant), et il est excellent lui aussi. Il approfondit très bien ses personnages, Bruce n'aura jamais été aussi touchant quand il ne porte pas le masque de son alter ego, l'ambiance globale est exceptionnelle et le twist final est très réussi. Comme je l'ai dit, si on s'attend à ce que tout revienne à la normale, toujours est-il que tant que c'est bien fait, ça marche.

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Une âme de silicone (His Silicon Soul)

Un braquage a lieu dans un entrepôt technologique dirigé par Cybertron, mais est immédiatement mis à mal par l'intervention de Batman. Le justicier se fait quand même tirer dessus et s'aperçoit qu'il est une copie robotique du vrai Batman ! Un duplicant issu de H.A.R.D.A.C. plus précisément (voir le double épisode Heart of Steel). Tandis que le faux Batman part à la recherche de son "créateur" Karl Rossum, le vrai Batman ne tarde pas à se mettre en travers de son chemin.

L'intrigue de l'épisode marche très bien et exploite de belle manière le caractère de Batman et... de son dupliquant. C'est un gros point fort de l'épisode, il parvient à nous émouvoir sur les actions et le sort d'un clone de Batman, aussi improbable que cela puisse paraître. Episode très intéressant et passionnant à suivre.

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La seconde chance (Second chance)

Harvey Dent, alias Double-Face, s'apprête à subir une opération qui lui permettrait de guérir de sa schizophrénie et de se débarasser de son côté sombre à jamais. Hélas, juste avant l'opération, il se fait enlever. Batman et Robin partent alors à sa recherche. Suspectant d'abord le Pingouin et Rupert Thorne, ils découvrent finalement que ce kidnapping a été organisé par le pire et le plus vieil ennemi d'Harvey.

Probablement l'un des épisodes les plus émouvants de la série. Mettant en scène un Harvey Dent toujours plus tiraillé entre ses deux personnalités différentes, bénéficiant d'une superbe ambiance contribuant à la réussite émotionnelle, et surtout, montrant l'apothéose de la relation entre Bruce et Harvey, ainsi que celle de leurs alter-ego respectifs, cet épisode est un coup de maître.

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Le plastiqueur fou (Beware the Gray Ghost)

Une série de crime est perpétuée à Gotham. Batman se rend compte que le criminel suit la même méthode que montre un épisode de la série télévisée "Le fantôme gris", série qu'il idolâtrait quand il était petit, et qui lui a d'ailleurs assez inspiré dans son choix de devenir un justicier. Batman requiert l'aide de Simon Trent, l'acteur principal de la série aujourd'hui déchu et pratiquement oublié de tous.

Un épisode très intéressant pour plusieurs choses. Il creuse dans le passé de Bruce pour nous faire découvrir une nouvelle facette de sa personnalité, il ne fait pas la part belle au méchant et se concentre davantage sur le personnage de Simon Trent, qui dispose d'un background très bien écrit et plutôt émouvant d'acteur en déchéance (ce qui est d'autant plus amusant que le personnage est doublé en VO par Adam West, l'acteur interprétant Batman dans les années 60). Une grande réussite.

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Il s'en est fallu de peu (Almost Got’ Im)

Le Joker, Double-Face, le Pingouin, Poison Ivy et Killer Croc font une partie de poker ensemble. Au fur et à mesure de la partie, chacun raconte ses déboires avec Batman, et la fois où il était le plus proche de mettre le justicier hors d'état de nuire.

J'adore la structure de cet épisode. On y retrouve des méchants très crédibles, qui ne sont pas toujours embarqués dans des affaires de méchants, non, ici on les voit juste faire une partie de cartes autour d'une table et discuter entre eux, comme des humains normaux. Chacune des "histoires" est impressionante en terme d'action, le tout ne manque pas d'humour (la réplique de Killer Croc sur le gros rocher est à mourir) et il y a même un super twist final. Là où on voit mal un twist, les scénaristes réussissent quand même à en mettre un. Chapeau.

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Baby-Doll

Mary Dahl, ancienne actrice souffrant d’une maladie qui l’empêche de vieillir physiquement (et qui la force donc à garder l’apparence d’un bébé), kidnappe les autres acteurs d’une série dont elle était la vedette, où elle jouait le bébé d’une famille.

Un des épisodes les plus sous-estimés selon moi, je rejoins ce cher Doug Walker aka Nostalgia Critic dont je trouve la critique très juste. Si le pitch est assez improbable sur le papier, dans les faits on a un épisode bien plus dur qu’il n’y paraît. Je dirais même totalement crédible. L’apparence juvénile de Mary l’empêchant moralement de continuer à vivre dans le monde réel, elle se réinstalle dans sa vie factice de bébé d’une famille (même si c’est une famille issue d’une série télé, ça reste la seule famille qu’il lui reste), parce qu’elle s’y sent bien. Ça rend son personnage très profond, et triste. Rajoutez à cela une fin merveilleuse et absolument poignante et vous avez un excellent épisode.

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Le jardin d'enfants (House and Garden)

Un cambriolage a lieu dans un building. Selon le témoin, le responsable est une créature étrange, à l'apparence végétale. Batman est persuadé qu'il s'agit de l'oeuvre de Poison Ivy, mais il s'aperçoit qu'elle est devenue une honnête citoyenne, mariée et avec des enfants, et qui a renoncé au crime. Batman la prend quand même en filature, persuadé qu'elle n'a pas changé.

Un épisode dur, très dur. Peut-être même l'un des plus durs de la série. Et l'un des plus troublants. La personnalité de Poison Ivy est terriblement bien exploitée, la fin a même l'audace de la montrer comme la véritable victime de l'histoire, et ça marche à la perfection, elle réussit à faire pleurer et à émouvoir sur le caractère de la criminelle. Notons également une ambiance particulière mais qui marche très bien. Un épisode osé mais excellent.

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Blessures anciennes (Old Wounds)

Pendant une patrouille nocturne, Nightwing raconte à Robin comment lui et Batman ont mis fin à leur association de longue date du temps où il était lui-même Robin. Son histoire parle des aléas de sa relation avec Barbara Gordon, tout en ignorant sa seconde nature de Batgirl, et comment celle-ci a découvert la véritable identité de Batman et de Robin, ainsi que les conséquences qui ont suivi.

Comme je l'ai dit plus haut, le personnage de Robin, du moins celui campé par Richard Grayson, a un peu de mal à me passionner, mais cet excellent épisode lui rend pourtant bien justice. Il est superbement écrit, joue à merveille sur les relations entre Batman, Robin et Batgirl (et leurs homologues non-masqués) en rendant les personnages toujours plus intéressants, et se permet même d'intégrer le Joker dans l'intrigue sans que cela ne tombe comme un cheveu sur la soupe pour nuire à l'intérêt global. Un des meilleurs épisodes de la deuxième série.

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Bas les masques (Feat of Clay)

Lucius Fox est victime d’une tentative de meurtre et il prétend que Bruce Wayne en est l’auteur. Le véritable coupable est l’acteur Matt Hagen, travaillant sous la solde de Roland Dagget, grâce à une crème spéciale lui permettant de remodeler son visage afin de prendre l’apparence de n’importe qui. Le problème, c’est que Matt est devenu accro à cette crème, en conséquence, lorsqu’il décide de pénétrer dans le laboratoire de Dagget pour prendre plus de Renuyu (c’est le nom de la crème) malgré l’annulation de l’autorisation de Dagget sur son approvisionnement parce que Matt n’a pas réussi à tuer Lucius, il le paie en étant forcé, par ses hommes de main, à avaler une grande quantité de cette crème, ce qui le transforme en monstre capable de prendre l’apparence de n’importe qui, voire de n’importe quoi, dénommé Gueule d’argile.

Gueule d’argile est très probablement l’un des criminels les plus surréalistes de l’univers de Batman (bon je ne dis pas que tous sont réalistes, mais voilà quoi), mais il faut avouer qu’il reste un très bon méchant avec comme Double-Face un passé intéressant, et des motivations logiques. Si la première partie est très bonne, ce double épisode doit tout de même sa présence dans ce top grâce à son excellente deuxième partie, franchement effrayante (la fin façon Terminator 2 est géniale et terrifiante). Enfin j’accorde tout de même que là aussi, l’une des parties va difficilement sans l’autre. Reste un double épisode de très bonne qualité.

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Monsieur Pingouin (Birds of a Feather)

Le Pingouin cherche à se réinsérer dans la haute société et abandonne les activités criminelles, ce que Batman ne croit évidemment pas une seule seconde. Il fait la rencontre de Veronica Vreeland, et en tombe amoureux. Celle-ci l'invite d'ailleurs à diner, sans qu'il ne sache qu'elle le manipule. Après la soirée, Veronica se fait agresser par des malfrats des rues, mais le Pingouin la sauve, et Veronica commence alors à véritablement éprouver de l'affection envers le criminel.

Bonne idée que celle de montrer un Pingouin qui ne cherche qu'à redevenir un citoyen honnête, mais qui finit quand même victime de la société elle-même, qui n'est visiblement pas faite pour lui. Cet épisode prend son temps, il est plutôt calme en fin de compte, mais il n'en est pas moins réussi pour autant. Il réussit d'ailleurs à faire naître une véritable sympathie pour le Pingouin, qui est déjà un très bon méchant à la base.

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La Journée d'Harley (Harley's Holiday)

Harley Quinn s'apprête à quitter l'asile d'Arkham, considérée désormais comme guérie de sa folie criminelle, et songe à reprendre une vie à peu près normale. Mais après un malentendu dans un magasin de vêtements, elle croit que le personnel veut la faire retourner à Arkham, lui faisant prendre la fuite, avec un otage sous la main en la personne de Veronica Vreeland.

Alors je le dis de suite : cet épisode est un gros plaisir coupable. Il a d'ailleurs un pitch assez similaire à celui de Birds of a Feather, mais à l'inverse dispose d'un rythme de fou. Avec Harley qui se retrouve avec Boxy Benett, Harvey Bullock et l'armée (oui oui, carrément), dirigée par le père de l'otage, à ses trousses, absolument pas le temps de s'ennuyer. Rempli de scènes très drôles (la réplique d'Harley "Vous savez, ce sont des hyènes d'appartement" m'écroule à chaque fois et je sais même pas pourquoi) et avec un côté action très réussi, cet épisode me file la pêche à chaque fois.

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Harlequinade

Le Joker a dérobé une bombe atomique et prévoit de la larguer sur Gotham City. Batman et Robin sont bien évidemment chargés de l'arrêter. Pour retrouver sa trace, le justicier masqué va devoir solliciter l'aide d'Harley Quinn, en lui promettant qu'elle pourra sortir de l'asile d'Arkham si elle accepte de collaborer sans lui mettre des bâtons dans les roues.

Un nouvel épisode sur Harley dans ce top, ce n'est pas pour rien si ce personnage est une trouvaille géniale de la série animée. Cet épisode est une belle réussite, très drôle, le côté imposant et sombre de Batman associé à la folie et l'humour d'Harley donne droit à des séquences absolument réjouissantes. De plus, il montre également le côté violent de la relation entre Harley et le Joker, bien avant l'épisode Mad Love. Et finalement, on a assez de peine pour Harley à la fin, en la voyant revenir vers le Joker la queue basse, après tout ce que ce dernier lui a fait subir. Et ne serait-ce que pour voir Harley qui chante et le Joker qui fait une référence à Snoopy, cet épisode a tout a fait sa place dans ce top.

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L’Étrange Machine du Docteur Strange (The Strange Secret of Bruce Wayne)

La juge Maria Vargas, manipulée par des criminels qui lui font du chantage à l'aide d'une mystérieuse cassette la concernant, est tirée d'affaire par Batman. Le justicier tente de comprendre la provenance et le contenu de cette cassette (qui a sombré dans la mer après le sauvetage), et enquête sur les récentes fréquentations de la juge. Il pense que la situation est liée à sa visite dans une cure de relaxation dirigée par le docteur Hugo Strange.

Avec un méchant qui finit par découvrir la véritable identité de Batman, on s'attend forcément à un épisode qui claque. Effectivement, cet épisode est très bien écrit, très intéressant à suivre notamment avec l'intervention du Joker, de Double-Face et du Pingouin (on notera d'ailleurs que Double-Face mentionne son ancienne amitié avec Bruce) et baigne dans une excellente ambiance... Enfin, comme presque tous les épisodes de la série en fait, mais il y a un petit truc en plus dans cet épisode qui fait que je l'adore. Je ne saurais trop dire quoi, reste un épisode d'excellente qualité.