Ca fait peur!

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Quel est le pire: être persécuté par des fantôme bien réels ou simplement le croire et devenir complétement folle? Les deux mon capitaine! Tout en suggestion et en finesse, Les Innocent, adapté du Tour d'écrou d'Henri James, est peut être le meilleur film de fantôme jamais fait. Les autres de alejandro amenabar lui doit beaucoup (trop?)

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Un classique du film de maison hanté. Une démonstration du principe selon lequel pour faire peur, il n'y a pas besoin de trop en montrer. Ceci dit, le livre dont il est adapté est bien plus effrayant.

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Ambigu et subtil, L'Autre réutilise avec brio un certains nombre d'ingrédients du film de Jack Clayton, Les Innocents (l'enfant, l'horreur en plein soleil, la perversité) en les appliquant à un contexte pastoral. Distille la peur lentement et surement en faisant doucement monter le malaise.

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Lorsqu’il adapte - librement - Stephen King, Stanley Kubick souhaite réalise l'ultime film d'horreur. Il en accumule d'ailleurs quasiment tous les poncifs, le film se voulant à la fois sommes de tout ce qui a été fait précédemment tout en en étant une forme de dépassement. L'objectif n'est pas toujours atteint: Jack Nicholson a l'air complément timbré dès le premier plan (merci le suspens) et on ne lui en veux pas trop de vouloir faire la peau à Shelley Duvall tant elle est insupportable! Pour le reste, c'est quand même excellent et oui, ça fait bien peur.

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Soyons clair: ce film est dépourvus de toute originalité et ne surprendra que les spectateurs n'ayant aucune culture du film de fantôme. La Dame en noir est seulement l'exercice de style appliqué d'un plutôt bon élève qui a bien révisé ses leçons. Le truc, c'est James Watkins est plutôt doué et qu'il connait tout les trucs pour foutre la trouille. Et ça fonctionne, ça fait bien peur!

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La matrice du film d'horreur moderne, pas moins. Une mécanique de suspens macabre au fonctionnement impeccable. A ce point remarquable que lorsqu'il en fit un remake dans les années 90, Gus Van Sant en repris intégralement la mise en scène plan par plan!

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John Carpenter, sous influence hitchcockienne, signe un bijou du film d'angoisse dont le scenario tient sur trois lignes. Là encore tout est affaire de mise en scène, notamment de cadrage. N'oublions pas la lancinante musique du film qui créer un climat lourd et stressant assez mémorable.

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Bryan Bertino a bien digéré les leçons du Halloween du John Carpenter: la menace est toujours quelque part à l'écran, au deuxième ou au troisième plan. Le résultat est d'une grande noirceur, d'une puissante inéluctabilité. C'est le genre de film que tu regrette presque de regarder!

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L'un des plus grand film d'horreur de tous les temps. Un conte cruel, sanglant et onirique qui joue avec nos nerfs et notre perception. Une atmosphère unique qu doit beaucoup à la musique de Goblin. Dario Argento, au sommet de son art signe un film horriblement beau, parée des couleurs violentes et chatoyantes du technicolor (Suspiria est le dernier film tourné avec ce procédé)

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Ok, tout n'est pas toujours terrible dans ce film qui ne déborde pas d’originalité ( des films d'infectés ou de Zombie, on a en a vu d'autres et des mieux). Mais bon, ça fonctionne plutôt bien. Et puis, la séquence d'ouverture est un des plus grand moment de trouille de ces 20 dernière années!!!

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Suite du classique la Nuit de mort vivant, Zombie est le premier film qui a réussit à me faire croire que l'apocalypse était possible et que si elle avait lieu, elle ressemblerait à ça. Zombie est aussi le papa des films de morts vivants et d'infectés: ses fils s'appellent Walking Dead, 28 jours plus tard ou l'Armée des morts (son remake, forcément moins bien). Connu pour ses scène très gore pour l'époque, Zombie réussi surtout à mettre en place un fabuleux climat de fin du monde. Ca fait peur la fin du monde, non?

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En parlant de fin du monde! Humblement adapté de la nouvelle de Stephen King Brume, issue du recueil du même nom, The Mist démontre que l'on peut fidèlement transposer à l'écran une œuvre littéraire tout en l’améliorant. La fin du film ajoute un terrible tour d’écrou de cruauté et de noirceur à cette excellente série B qui n'a comme seul réel défaut la qualité toute relative de certains de ses effets spéciaux...

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Puisque qu'on parle d'effets spéciaux, ceux de The Thing sont tous simplement magistraux. 30 ans plus tard, ils n'ont pratiquement pas pris une rides et demeure ce qui se fait de mieux en matière d'effets de maquillage. Mais si The Thing fait peur c'est surtout grâce à son art consommé du suspens, son ambiance paranoïaque et son profond pessimisme. Comme un excellent vin, The Thing peut se consommer tard (il vieillit très bien) et offre de nouvelles surprises a chaque dégustation.

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Incontournable classique de la terreur paranoïaque, ce film, très bien adapté d'un excellent bouquin de jack finney, réussi à te faire croire que, oui tu a raison de te méfier de tout et de tout le monde et que oui, les gens ne sont pas ce qu'il semblent être et que non tu n'es pas parano, ce sont tous les autres qui sont bizarres!

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Remake du précédent film. tout aussi excellent. Là où le premier se déroulait en environnement rural, celui-ci s’exprime dans un contexte urbain. Pour tous vous dire, c'est le premier que j'ai vu.; à la télévision un jeudi soir sur FR3 au milieu des années 80. Autant vous avouer qu'il m'a durablement marqué...

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Oui, encore un film de John Carpenter. Avec une économie de moyen à la limite du cheap (une église, une rue, trois pauvres écran d'ordinateurs, un maquillage pas top, un mystérieux cylindre...) et quelque uns de ses acteurs fétiches, Mr. Carpenter réussit à créer une belle mécanique de trouille qui repose pour beacoup sur son savoir faire en matière de hui clos.

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Face à l'urbanisation galopante et l'individualisme des grandes villes, rien de tel qu'un retour à la nature entre potes, quelques jours de retrouvailles pour descendre une rivière en canoé et se rassembler autour de feux de camps. Ce qui est ballot, c'est que la nature n'est pas sympa et que derrière chaque homme il y a un sauvage. Au final, un film assez glaçant et traumatisant.

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Quand une bande de spéléologues amateur se retrouve coincé dans le noir au fin fond d'une grotte inconnue avec des blessés et sans espoirs d'être retrouvée, on se dit que cela ne peux pas craindre plus. En fait si! Pour moi, c'est simplement le meilleur film de trouille des années 2000!

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Rien ne ressemble à ce film: s'il fait vraiment peur à de nombreuse reprise, il vaut surtout pour son incroyable atmosphère malsaine qui persiste après la fin du film comme un vilaine odeur de viande pourrie et de chair putréfié.

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A force de s'extasier sur les qualités esthétiques de ce film qui, avec le 2001 de Kubrick a posé les jalons de la science fiction "réaliste", on oublis un peu qu'Alien est un authentique film de trouille!