Cahier de brouillon

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Mercredi 21 octobre, dans le cadre de Mon premier Festival 2015 :

Une simple présentation de ce film pas revu depuis plus de 10 ans. Après avoir vérifié que tout le monde avait déjà vu pas mal de films de Miyazaki, j'improvise sur l'importance de la nature et des éléments dans son œuvre (l'environnement est l'un des thèmes du Festival), avant de décrire en deux mots le monde futuriste que tous s'apprêtent à découvrir (en 35 mm !) dans celui-ci.

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Vendredi 23 et lundi 26 octobre, dans le cadre de Mon premier Festival 2015 :

2 séances présentées.

Pour la première, j'ai préparé un quizz du tonnerre avec une ribambelle de questions portant autant sur les personnages et les péripéties des deux contes que sur les techniques d'animations utilisées. Pour chaque bonne réponse ou point de vue intéressant, une affiche d'un film d'animation tchèque (l'un des thèmes du Festival) à gagner. Tous participent, on s'amuse, on rit beaucoup. Moi je fais sérieusement le clown. Une petite fille au premier rang est morte de rire à chaque fois que je fais tomber exprès à terre une nouvelle feuille de mon long questionnaire.

Pour la seconde, j'évoque plus directement la technique du stop motion en mimant moi-même une action simple, puis en la décomposant en prenant plusieurs poses successives, comme pour être "photographié" ou filmé par une caméra imaginaire. Un garçon décrit de son côté les flip books qu'il possède à la maison.

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Jeudi 22 et samedi 24 octobre, dans le cadre de Mon premier Festival 2015 :

Une séance présentée aux côtés de Vernis rouge, sur laquelle il y aura beaucoup à écrire. On y reviendra. Passionnant, même si notre petit jeu concours a été en définitive un échec complet...

Une autre séance présentée seul. Je repars à mon tour de l'ennui d'Alice qui ouvre le récit de Lewis Carroll. A nouveau, l'occasion d'expliquer la technique du stop motion aux enfants, très très réactifs. A la fin de la séance, j'improvise avec un petit groupe passionné une visite de cabine. On découvre le projecteur 35 mm : je décris le chemin du film qui se trouve à ce moment-là sur le dérouleur, je déroule la bobine d'un court métrage et les enfants (4, 6 et 8 ans environ) scrutent les photogrammes. Ils aimeraient bien pouvoir utiliser la colleuse. J'espère avoir le temps un jour de proposer un véritable atelier pellicule...

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Samedi 24 octobre, dans le cadre de Mon premier Festival 2015 :

Jamais facile de s'adresser aux tout-petits. La taupe réussira, elle, parce qu'elle leur ressemble. J'ai de la chance tout de même : au premier rang, une petite fille (5 ans ?) avoue adorer revoir les aventures du célèbre animal ; pendant que tout le monde babille, c'est donc elle qui assure la présentation en répondant simplement à toutes mes questions. "La taupe est maladroite, elle se trompe souvent, c'est drôle..." Aux parents, je présente in fine le petit personnage de Zdenek Miler comme un premier pas vers les burlesques Chaplin, Keaton, Bowers...

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Mon 1er Cinéma, à partir du jeudi 12 octobre :

Mercredi 11 octobre :
J'ai acheté deux livres de Léo Lionni, dont "Frédéric", l'une des histoires du programme. La présentation tournera évidemment autour des différents animaux des 5 petits films, mais j'aime bien cette idée de partir du livre, de l'objet, de l'illustration.

Jeudi 12 octobre :
Beaucoup connaissent bien sûr les livres de Léo Lionni. Non, le personnage sur l'affiche à l'écran ne s'appelle pas Léo, mais Frédéric ! On parle papiers découpés et collage de formes colorées.

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École et Cinéma, à partir du jeudi 12 octobre :

Mercredi 11 octobre :
Acheté également deux livres de la série créée par Gabrielle Vincent. L'un des deux ("Noël chez Ernest et Célestine") est une édition originale de 1983. Comme je ne possède plus les miens, j'ai décidé d'inventer un gros mensonge : il s'agit du livre avec lequel j'ai découvert à cinq ans (leur âge !) les personnages. Je vais essayer de parler simplement de la question de l'adaptation. Comment ce passage du livre à l'écran va-t-il être accueilli par ceux qui connaissent déjà la série ?

Note : cela n'a rien à faire là, mais Ernest est le sosie de Torpenn.

Jeudi 12 octobre :
Je n'ai pas réussi à placer mon mensonge, un peu perturbé par la découverte en pleine présentation de la grosse étiquette jaune Gibert figurant encore au dos de "Noël chez Ernest et Célestine". Un petit garçon connaît déjà le nom de l'illustratrice de la série.
On évoque donc le passage du livre au film : comment on réalise un film d'animation ("40 personnes qui travaillent sur le film, c'est vrai ?" ; "des milliers de dessins ??? Waow !"), mais aussi les différences dans les traits des personnages, surtout ceux de Célestine. "Vous savez ce que cela signifie 'rendre hommage' ?" Je leur demande s'ils connaissent déjà ce vieux film en noir et blanc dans lequel le personnage avec la drôle de démarche se retrouve bien embarrassé avec un gosse sur les bras. Une maman souffle le titre du film (qu'ils découvriront d'ailleurs en janvier).
En sortant du film : "Ma maman elle connaît très bien Ernest et Célestine !" Moi : "Qu'elle les embrasse bien fort, je les aime beaucoup aussi..."

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École et Cinéma, à suivre !...

J'ai hâte.

Mais pour l'heure tout est en suspens...

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Mon 1er Cinéma

Jeudi 14 janvier :
Pas une présentation extraordinaire... Surtout décrit l'affiche. A noter que les enfants de 3 ans y voient plus le ciel que la mer...

Vendredi 15 janvier :
On énumère les différentes manières de faire des films d'animations : avec du papier, de la pâte à modeler, des feutres, etc. Tous ont bien compris et veulent prendre la parole pour lancer leur matière préférée. Beaucoup de réactions évidemment quand on décrit la plage et ses jeux pour l'histoire du "Bonhomme de sable"... Comme la veille, on définit une "traversée" comme un voyage, le mot étant utilisé dans l'un des trois titres. Du coup, forcément leur souhaiter une "bonne traversée" avant de lancer ce programme...

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École et Cinéma

Jeudi 14 janvier :
Beaucoup à dire sur cette première présentation. Il faudra y revenir. En vrac : je me suis encore retrouvé à mimer les poses successives d'un personnage en papier pour décrire la technique du stop motion. Beaucoup l'ont déjà vu. Ont-ils eu peur ? Quelques timides l'avouent tout de même... Deux mots sur la comédie musicale, sur les fêtes d'Halloween et de Noël... C'est un peu désordonné. Cette classe essuie les plâtres. A la sortie du film, la petit fille qui se tient au devant de la file indienne : "c'était romantiiiiiique !", avant de mimer, ravie, les bisous des deux personnages.

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École et Cinéma

Vendredi 15 janvier :
Se promettre de ne jamais oublier ce matin-là et ces deux classes qui, face aux plans clôturant magiquement LE MONDE VIVANT de Eugène Green, répondirent au salut des personnages dans un silence respectueux*, comme pour les remercier d'avoir devant elles jouer au conte médiéval avec tout le sérieux des enfants.

Je suis parti de l'affiche (pas celle-ci, une autre, avec les personnages) pour m'appuyer sur des éléments simples. On s'arrête sur les jambes poilues de l'ogre pour arriver à la forme du conte et à ceux qu'ils connaissent déjà et dans lesquels cette figure apparaît. Je montre l'épée pour qu'ils évoquent eux-mêmes l'époque dans laquelle pourrait se dérouler le film. Mais les enfants ont bien vu que le chevalier portait un jean ! "Non, pas un jean, ai-je donc précisé, c'est un pantalon en toile de Gênes".

Pour le reste, je laisse, dans les commentaires ci-dessous, la parole à l'ami G., alias Aristobulus Ursiclos (dont j'attends avec impatience le récit de sa propre présentation).

(juste cela : les enfants ont adoré les différentes apparitions de la musique baroque dans le film, réagissant en tapant dans les mains...)

(*immense plaisir et frissons ressentis depuis le fond de la salle face à ce geste impressionnant et si spontané)