"Ce jeu contient de nombreuses scènes de violence"

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Le jeu qui a révélé le genre. Sans en être le fondateur (Alone in the Dark avait posé absolument toutes les bases), c'est bien lui qui lui a donné ses lettres de noblesses auprès du grand public. Avec son intro culte, ses passages d'anthologie (le premier zombie, les chiens, le premier hunter,...) et son ambiance claustrophobique, il fait partie de ces jeux qui marquent la vie d'un joueur. Aujourd'hui il a vieilli sur bien des plans (seule la bande son tire encore à peu près son épingle du jeu), mais il reste une référence absolue à faire et à refaire. La version Saturn a un mode Battle avec un nouvel ennemi (un genre de Hunter) et un boss inédit (Tyrant doré), et la version PC a des bonus de fin de partie différents des autres (armes et costumes). La version Director's Cut sur playstation permet de redécouvrir le jeu avec quelques altérations et une difficulté accrue, pour les vétérans.

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Le même que le premier avec quasiment tout ce qui lui manquait au niveau de l'ambiance. C'est sombre, bien plus sombre, et les rencontres qui manquaient un peu de panache à l'époque sont ici source de stress intense (l'aquarium du Neptune, gros moment de solitude). Avec quelques ajouts bien malsains à l'aventure (Lisa Trevor, quelle saloperie...), on en ressort avec une impression encore plus forte qu'à l'époque du premier. Rares sont les remakes de cette qualité, qui peuvent largement se hisser au niveau de l'original voire le dépasser allègrement. La nostalgie seule dictera si vous gardez le premier dans votre coeur à sa place. A faire ABSOLUMENT.

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Pour moi l'épisode le plus jouissif de la saga. Le concept du premier épisode n'est pas trop ébranlé car malgré le changement de décor pour un environnement urbain, on reste malgré tout dans des environnements essentiellement clos et tortueux. Avec cette fois-ci d'avantage de différences entre les scénarios alternatifs et quelques ajouts qui feront plus tard les heures joyeuses de la saga (le Tyrant - Mister X qui pose les bases du Némesis en particulier), la formule de base est donc largement améliorée. William Birkin est un monstre qui m'aura fortement marqué étant petit, à tel point que pour moi il était même plus stressant que n'importe quel Némesis qu'on aura vu après. Les versions Dreamcast / PC / Gamecube sont les meilleures car elles possèdent non seulement de très légèrement meilleurs graphismes, mais surtout le mode Extrême Battle en plus : un genre de mode Operation Mad Jackal permettant entre autres d'incarner Chris Redfield en plus des personnages du jeu de base (Léon, Claire, Ada). La version 64 a moins de contenu que ces dernières mais bénéficie de quelques exclusivités (dossiers, options de "censure" de la violence).

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Terriblement attendu, ce jeu s'est fait longtemps désirer mais le résultat est largement à la hauteur. Contrairement au remake du premier épisode, celui-ci décide de modifier le gameplay de base pour adopter une caméra plus moderne à l'épaule plutôt que des plans fixes. Choix qui peut décevoir les plus attachés au charme des tank control, mais qui est pertinent pour assurer une meilleure immersion et un gameplay plus fluide. De toute façon, même si on reconnait sans mal les aventures de Léon et Claire, il y a de nombreuses différences avec l'original, que ce soit des ajouts inspirés d'autres épisodes (poudres de RE3, interface de RE7), des modifications de certaines scènes (la rencontre avec Kendo, le passage avec Sherry, la mort d'un ou deux personnages, etc.), des suppressions pures et dures (l'arbalète, les araignées, le papillon, les super-licker, etc.), et surtout une fusion des scènes des scénarios A & B originaux (malgré l'existence d'un scénario bis pour le second personnage dans cet épisode aussi, mais moins différent du premier scénario qu'on aurait aimé). En particulier le Mr X, qui n'était finalement pas si tenace et n'apparaissait que dans le scénario B dans le jeu de base, est beaucoup plus présent et menaçant dans cet épisode. Une vraie réussite qui donne beaucoup à espérer pour un hypothétique remake de Némesis ensuite. Dans l'ensemble le jeu permet donc une excellente relecture du matériau de base, totalement en phase avec son temps tout en gardant une grande fidélité à son modèle. Même les scénarios bonus (Hunk + Tofu) sont de retour, avec quelques surprises de plus! Peut-être l'un des meilleurs épisodes de la saga.

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Le jeu repose essentiellement sur son grand ennemi, mais l'idée est tellement géniale qu'on ne peut pas ne pas l'aimer. On retrouve Jill en grande forme pour une nouvelle virée à Racoon City pleine d'action qui peine peut-être un peu à instaurer le même sentiment d'oppression constante que les 2 premiers épisodes, mais qui se rattrape sur les course-poursuites ultra stressantes avec le monstre. Un concept mainte fois copié, mais jamais égalé. Le mode Mercenaries : Operation Mad Jackal débloqué une fois l'aventure principale terminée permet de la poursuivre de manière plus ludique, mais non moins intéressante. Un jeu dans le jeu qui m'a laissé de très bon souvenirs et un bon palliatif à l'absence de vrai scénario alternatif, feature que proposaient les épisodes 1 & 2. Pas de grosses différences entre les versions si ce n'est que celles sur Dreamcast et PC ont les costumes bonus et le mode Mercenaries disponibles dès le départ (étonnamment ce n'est pas le cas sur Gamecube), ainsi que des graphismes globalement bien plus fins.

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Il est finalement arrivé, et le parfum qui s'en dégage est étrangement similaire à celui du matériau de base à savoir qu'il risque fort malheureusement de souffrir éternellement de la comparaison avec son aîné (RE2 Remake j'entends). Contrairement à celui-ci, RE3 Remake réinvente de manière bien plus profonde l'aventure originale puisque la progression n'emprunte finalement que la structure générale de base (Ville, Commissariat, Hôpital,...) mais se permet de modifier quasiment tous les lieux visités d'une manière ou d'une autre, quitte à en supprimer de nombreux au passage. Certains choix sont vraiment dommageables (plus de beffroi ni de parc) mais d'autres fonctionnent bien (passage des Drain Deimos, réinterprétation des Hunters,...). L'élément central - à savoir Némesis - fonctionne très bien dans sa mise en scène au début de l'aventure aussi, malgré un côté moins insistant qu'on l'aurait cru après avoir survécu à Mister X dans le 2. Mais la menace disparaît peu à peu et on a l'impression finale qu'il y avait matière à en faire plus. Dans l'ensemble le challenge et la longueur de l'aventure sont assez similaires à un scénario de RE2 Remake, avec une rejouabilité qui mise cette fois sur les modes de difficulté supplémentaires et les bonus plutôt que les scénarios bis (comme c'était déjà le cas dans l'original de toute façon). Pour ceux qui ont apprécié le précédent remake, c'est un très bon jeu à faire dans sa continuité, mais il faut par contre être prêt à faire des concessions si l'on a connu l'original (plus de choix "live action" ni de mode Mad Jackal par exemple). Un potentiel un peu gâché en somme.

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Plus long que les anciens opus (mais pas de scénario B), peut-être un peu plus dur (mais la plupart des joueurs étaient sans doute déjà des vétérans de la saga), plus scénarisé, mais pas forcément meilleur pour autant. Le concept d'aller-retours commence à trouver ses limites dans les (trop?) grands environnements proposés par le jeu. Heureusement, le nouveau bestiaire apporte son lot de visages et confrontations inoubliables pour égayer nos balades. La thématique autour des jumeaux Ashford et son ambiance à la Psychose d'Hitchcock donnent une saveur particulièrement agréable à cet opus qui, dans sa globalité, réserve tout de même une des aventures les plus complètes de la saga version old-school. Certains y voient le meilleur opus, c'est un point de vue facilement défendable. La version X apporte quelques nouveautés pas indispensables mais qui ne dénaturent pas le jeu (plus de temps de présence de Wesker par exemple), autant donc choisir la version HD qui est plutôt bien remasterisée.

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Première révolution de la saga sur le plan du gameplay, le jeu a également révolutionné le genre TPS console au global. Il a tout de même créé une scission au sein des fans car il abandonne nombre de ses caractéristiques historiques (caméras fixes, énigmes, lieu confiné, bestiaire,...). Pourtant l'ambiance est très travaillée et propose son lot de tension avec quelques ennemis et passages bien stressants. Le virage action pure de la saga était un pari dangereux mais qui a payé pour Capcom car les épisodes suivants sont les mieux vendus de la franchise (mais aussi les plus décriés...). Il faut privilégier la version Wii qui offre les contrôles les plus souples et agréables pour le personnage, ainsi que l'ensemble des bonus des versions précédentes : mode Mercenaries, Ada Assignment & Separate Ways. Une version ultime quoi. J'ai mis du temps à l'apprécier, mais maintenant je reconnais que c'est un épisode immense.

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Je fais partie de ceux qui pensaient que RE4 ne nécessitait pas de Remake puisqu'il avait été porté sur tous les supports possibles (dont une version VR l'année précédant ce Remake d'ailleurs) et parce qu'il était encore relativement "moderne" comparé à ses prédécesseurs dont le gameplay tank était profondément ancré dans les années 90. Mais ce remake m'a indubitablement fait raviser mon jugement. Comme ceux de RE1 et RE2 en leur temps, cette réinvention du jeu permet de redécouvrir totalement l'aventure sous un angle nouveau, avec suffisamment de respect du matériel de base pour faire jouer la nostalgie à fond mais aussi quelques réinterprétations ou nouveautés à droite et à gauche pour surprendre ceux qui connaissaient le jeu par coeur. On peut déplorer quelques coupes (notamment le boss U3 qui était pourtant une bonne source de stress dans l'aventure originale, et le mode de jeu avec Ada qui sera relégué au rang de DLC payant, assez réussi d'ailleurs) mais rien d'aussi drastique que le remake de RE3 qui avait largement défiguré le jeu de base. Ce remake est aussi l'occasion de créer une meilleure continuité artistique entre les épisodes précédent et celui-ci (là où l'original marquait clairement une rupture à tous les niveaux), les joueurs du Remake de RE2 trouveront donc ici une suite "logique" à ce dernier. On peut d'ailleurs noter que même si le gameplay de cet épisode reste largement porté sur l'action (avec les côtés très arcade de l'original qui sont toujours présents), ce remake le ramène quand même d'avantage sur le terrain du Survival Horror. Le côté nanard d'action qu'avait la trame avec certaines répliques de Léon ou la mise en scène Hollywoodienne ont été largement atténués, et le rythme global de l'aventure a été homogénéisé (le passage sur l'île à la fin fait moins figure de vilain petit canard et s'intègre mieux à la progression). Fait appréciable, le mode Mercenaries n'a pas été oublié (contrairement à RE3) et est disponible en tant que MAJ gratuite. On retrouve donc tout le sel qui faisait de RE4 le monument du jeu vidéo qu'il est, et il me semble légitime de dire que ce Remake figure donc au sommet de ce que la saga propose avec ceux de RE1 et RE2. Charge à vous de voir quel degré d'action vous voulez dans votre expérience de jeu pour déterminer lequel est le meilleur.

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Dur de croire que Resident Evil gardera de sa superbe en vue FPS, et pourtant. Une fois passés la démo et le prologue qui lorgnent vers des productions plus contemporaines, on a grand plaisir à retrouver un certain nombre de caractéristiques des origines de la saga une fois enfermé dans le domaine des Baker. Retour des portes verrouillées, des énigmes (simples) et des salles de sauvegarde apaisantes. On aurait du mal à y croire, mais le feeling du premier épisode rejaillit bien dans cette nouvelle mouture. On retrouve même le concept du Nemesis remis au goût du jour. Heureusement, quelques bonnes nouvelles idées agrémentent le tout (notamment un genre d'escape game macabre dans le jeu), même si la deuxième partie sur le bateau est clairement un pas en arrière. Comme Resident Evil 4 avait su renouveler la saga en son temps, Resident Evil 7 signe un nouveau départ réussi. La version PS4 permet en plus de faire l'aventure en VR, qui donne l'un des meilleurs jeux du genre à priori (pas essayé). Un DLC gratuit existe permettant d'incarner Chris Redfield dans un niveau similaire aux mines de la fin de l'aventure de base, pour prolonger l'expérience. Pas mal.

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Village s'inspire évidemment de RE4 dans certaines de ses mécaniques et dans son environnement principal (un village de campagne européen), pour autant il reste avant tout le successeur direct de RE7. Que ce soit pour son histoire et sa structure sous forme de hub entouré d'annexes dédiées chacune à un boss, tout le rapproche de l'épisode précédent. On remarque d'ailleurs que l'antagoniste qui avait fait le coeur de la promo - Lady Dimitrescu - ne constitue finalement que le premier quart du jeu et laisse rapidement place au reste d'un casting assez haut en couleurs et en inspirations. A ce niveau Village corrige la principale tare de RE7 qu'était son bestiaire en proposant des ennemis plus variés et aussi parfois beaucoup plus nombreux. Cet épisode propose une structure assez composite et se permet d'alterner de nombreuses phases aux accents très différents, avec des lieux parfois totalement dénués d'affrontements qui reposent uniquement sur leur ambiance mais laissent place peu à peu à un déchaînement d'action démesuré dans un final qui pourrait même rappeler Call of Duty. L’exécution est plutôt réussie mais il y a inévitablement un sentiment étrange qui nous interroge sur la direction que prend la saga une fois les derniers niveaux atteints. Au niveau des inspirations, l'ambiance change radicalement du ton Southern Gothic / Found Footage / Redneck Horror de l'épisode précédent et nous propose plutôt un patchwork d'influences tout droit venues de la littérature aux ambiances gothiques ou - plus surprenant - industrielles. Un bon épisode qui s'adresse avant tout aux amateurs de son prédécesseur. Le mode mercenaries fait également son retour ici, sans avoir besoin de l'acheter via un DLC, et c'est une bonne chose.

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Le chef d'oeuvre du jeu d'horreur à mes yeux. Pour concurrencer Resident Evil, konami a réussi le tour de force de proposer une recette aussi bonne que le modèle, mais qui apporte en plus des ingrédients désormais indispensables au genre. Le simple fait de faire basculer le joueur par intermittence dans une version cauchemardesque du monde au son d'une sirène infernale, et surtout de jouer sur la peur la plus ancrée dans tout un chacun - celle du noir - est une idée de game design du génie. Le scénario à base de satanisme et d'esprit torturé permet également quelques fulgurances dans le design des monstres (exploité pleinement dans les épisodes ultérieurs). Un jeu qui propose une peur plus intime que celle proposée par Resident Evil. L'intro dans la ruelle m'aura marqué à vie étant môme, une vraie source de cauchemar. Mais bien d'autres scènes sont vraiment magnifiques (la mort de Lisa avec sa musique !). Le scénario, l'ambiance, la musique, etc. tout est déjà au top. Souvent oublié au profit de son petit frère, je pense pourtant qu'il lui est supérieur.

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L'opus le plus réputé de la saga Silent Hill, c'est lui, et c'est également le premier que j'aie fini. Le scénario s'éloigne largement de l'ambiance sataniste du premier pour se tourner vers les démons intérieurs d'un panel de personnage dont l'excursion à Silent hill ressemble d'avantage à une épreuve de purgatoire. Vanté comme l'un des meilleurs travaux de scénarisation dans le jeu-vidéo, la réputation du jeu n'est pas usurpée même si je préfère la violence et l'ambiance de son ainé aux inspirations de cet épisode (David Lynch étant le plus évident). James (le protagoniste principal) m'énerve un peu et je ne trouve pas que le jeu soit vraiment terrifiant malgré quelques passages assez angoissants comme la prison de Toluca.
La version inner fears/director's cut propose un petit scénario en plus avec Maria comme protagoniste principal, pas indispensable.

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Suite scénaristique du premier épisode, Silent Hill 3 retrouve un monde cauchemardesque plus organique et infernal que le deuxième épisode. Exit les démons intérieurs (encore que?), on retourne à une histoire qui sent bon le satanisme et dont la violence visuelle est souvent considérée comme l'apogée de la saga. Une fois n'est pas coutume, on incarne cette fois un personnage principal féminin (la seule de la saga au final, si on excepte le scénario bonus de Inner Fears), une ado normale dont le fort caractère suscite l'attachement avec le joueur. La ville ressemble ici plus à celle du deuxième épisode qu'à celle du premier, avec notamment des lieux connus mais aussi quelques inédits intéressants (le parc d'attraction et le métro). C'est l'épisode préféré de certains, ça peut se défendre.

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Silent Hill 4 est un épisode bien étrange et en rupture assez nette avec ses prédécesseurs. D'un point de vue du gameplay, il introduit des phases à la première personne finalement assez bien vues car elles participent largement à l'ambiance claustrophobique recherchée. Le problème de cet épisode à mon sens se trouve dans sa progression hachée et l'identité des lieux en dehors de l'appartement. Faire chaque monde deux fois n'a pas un grand intérêt, si ce n'est l'apparition des fantômes increvables qui sont la grande force et originalité du bestiaire autrement assez pauvre de cet opus. De plus, les lieux en eux-même sont beaucoup moins marquants que ceux des anciens jeux de la saga, la ville de Silent Hill n'étant d'ailleurs que brièvement évoquée ici. Le protagoniste principal est un méga-mollusque assez comique dans son absence de réaction face à n'importe quelle situation.

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L'expérience Silent Hill : Origins varie probablement pas mal selon le support sur lequel on le fait. Sur PS2, il souffre forcément de la comparaison avec les épisodes 2 et 3 en terme d'envergure et sur PSP, son support d'origine, il souffre des limitations de l'écran pour immerger le joueur dans son monde glauque. L'ayant fait sur PSP, j'ai tout de même largement apprécié son univers à mi-chemin entre le premier et le deuxième opus. Bien que l'épisode soit vendu comme un prologue à Silent Hill 1 et utilise globalement les même personnages secondaires, c'est surtout dans l'histoire personnelle inédite de son protagoniste principal qu'il réussit son coup, autrement dit pas du tout là où on l'attendait. Quelques idées regrettables de game-design viennent nuire un peu à l'expérience (les armes de corps à corps qui se brisent) mais d'autres apportent un peu de fraîcheur à la saga (l'alternance "à la demande" entre le monde clair et le monde torturé). Très bon épisode à ne pas négliger.

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De mon côté, je trouve les critiques envers cet épisode un peu injustes même si plusieurs d'entre elles sont totalement fondées. Il est vrai que le jeu n'a pas vraiment d'identité visuelle propre car il copie simplement l'esthétique du film de Christophe Gans (dont c'était la principale réussite), d'autant plus qu'il se paye le luxe d'être très limite techniquement. Mais il propose quand même des boss magnifiques (le boss final est le meilleur de la saga pour moi). D'un point de vue scénaristique, le travail des occidentaux est moins subtil que celui des japonais, mais il reste dans la lignée de ce qu'offraient les épisodes précédents. L'ayant fini plusieurs fois, j'ai toujours du mal à comprendre ceux qui comparent cet épisode avec le virage "action" du concurrent Resident Evil, car force est de constater que les monstres sont rares et qu'hormis le passage de la caméra à l'épaule il n'y a finalement que peu d'évolution dans le style de progression par énigmes. Le jeu est sorti à une période où il était vraiment difficile de trouver d'autres Survival Horror ayant gardé autant de liens avec les origines du genre, et rien que pour cela il mérite mon attention. Son OST est également ma préférée depuis celle des 2 premiers.

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OVNI de la saga, par la même équipe de développement que Silent Hill Origins. Il s'agit d'un remake du premier épisode qui n'a quasiment plus rien à voir avec son modèle si ce n'est le synopsis de base et quelques personnages. Climax propose plutôt une aventure adaptative dont le déroulé et l'issue finale sont directement fonction de plusieurs choix effectués par le joueur lors de nouvelles séquences inédites chez le psy qui servent d'interludes à l'histoire dans la ville. Une sorte d'introspection qui trouve rapidement ses limites mais qui fonctionne quand même la première fois, d'autant que la fin est assez inattendue (quelle que soit celle que l'on obtient). Dommage que les combats et les bascules dans l'autre monde aient été remplacés par des séquences de fuite perpétuelle vraiment peu passionnantes. Le jeu est pensé pour être joué sur Wii, mais le gameplay n'étant pas la force de cet épisode les autres versions font globalement l'affaire.

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Au rang des nouveautés vraiment appréciables, je retiens les "quêtes annexes" qui parsèment l'aventure et qui sont globalement toutes réussies. Daniel Licht remplace Akira Yamaoka à la musique et offre une perspective auditive assez différente mais toujours de qualité. De retour dans cet opus : les séquences de courses poursuites tirées de Shattered Memories qui fonctionnent d'avantage ici car elles sont moins longues et mieux mises en scène. Le problème de cet épisode est le bestiaire qui est le plus pauvre avec celui du 4ème, l'ambiance horrifique en prend un coup. Reste quelques curiosités bien malsaines comme l'homme défiguré en fauteuil roulant que l'on rencontre çà et là durant l'aventure avant de comprendre à la fin pourquoi il nous poursuit. Downpour est le dernier épisode de cette saga culte, c'est vraiment dommage car il offre beaucoup de bonnes choses. L'intro est assez grandiose entre-autres.

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Oeuvre matricielle du genre, tous les codes sont posés: caméras fixes dans les angles, tank controls, munitions limitées, progression par énigmes, lieu confiné, apparitions surprises des ennemis... En jouant à Alone in the Dark on se rend vite compte à quel point Resident Evil est proche du plagiat pur et dur (Shinji Mikami était d'ailleurs vraiment gonflé de nier l'influence de ce jeu sur le sien pendant aussi longtemps). Son gros point noir est son âge car il est absolument impossible d'avoir peur devant lui aujourd'hui. Mais tellement de passages sont réussis (l'intro dans le grenier, la danse macabre, etc.) qu'un simple remake graphique qui adopterai les conventions d'aujourd'hui avec une vraie gestion de l'ombre/lumière (pour justifier le titre du jeu) serait un nouveau classique du Survival Horror.

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Pas aussi raté qu'on le dit, c'est malgré tout un épisode qui déçoit forcément car il propose plus d'action que son prédécesseur mais n'aligne pas le gameplay nécessaire à ce virage. C'est l'absence d'auto-lock qui pose réellement problème, car étant donné la structure du jeu (toujours en plans fixes et tank control), il est beaucoup trop compliqué de viser les ennemis. Ce n'était pas problématique dans le premier car ceux-ci étaient très peu nombreux mais là ça plombe vraiment l'expérience de jeu. De plus les énigmes sont vraiment plus corsées et moins logiques que celles du premier, c'est parfois assez dur de savoir quoi faire. L'ambiance pirate est assez originale et réussie cela dit, et l'OST est vraiment excellente. Une version PS1 avec des graphismes texturés existe et a légèrement moins vieilli que la version PC qui conserve plus de charme malgré tout.
Il existe un petit jeu promotionnel qui sert de préquelle dans lequel on incarne la petite fille kidnappée de cet épisode dans un magasin de jouets hanté un soir d'Halloween, à faire également.

Annotation :

Dernier opus de la trilogie originale, sorti avant que Resident Evil vienne chambouler le paysage du genre. Alone in the Dark 3 élargit le monde visité pour passer d'une succession de lieux confinés à une ville plus ouverte (ce que fera également RE dans son troisième épisode...). Utiliser le thème des villes fantômes du far west était une idée intéressante malgré le peu de potentiel vraiment effrayant que cela suppose. Cet épisode ressemble d'avantage au deuxième opus qu'au premier, et donc il souffre à peu près des même défauts (gameplay, énigmes étranges). On retrouve ici les deux personnages du premier puisque c'est le kidnapping d'Emily Hartwood qui est le prétexte au dernier voyage de Carnby, la boucle est bouclée.

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1ère résurrection de la saga pour rappeler qu'elle compte dans le paysage du jeu d'horreur. The New Nightmare a de nombreuses qualités à mettre en avant face à ses concurrents et les anciens jeux de la saga. Tout d'abord, la gestion des éclairages sur les environnements pré-calculés est absolument bluffante et rend le jeu vraiment magnifique d'un point de vue technique. C'est la première fois dans la saga qu'on peut vraiment prétendre être "seul dans le noir". De plus, le jeu propose une ambiance malsaine vraiment maîtrisée et réhaussée par des sursauts assez bien utilisés pour une fois (ex: le passage dans le laboratoire sans lumière). Enfin, le jeu propose deux scénarios distincts réellement différents en terme de lieux et d'ennemis rencontrés (Carnby et Aline). Au rang des défauts je citerai un repop d'ennemis un peu abusif, un système de gestion des dégâts parfois à la ramasse et une dernière partie dans le monde des créatures qui est complètement ratée. Il existe une adaptation Game-boy color assez étonnante.

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A faire

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Petit frère de Resident Evil façon Jurassic Park et dans des environnements en full 3D. Le gameplay est similaire à son modèle et c'est le choix entre les antagonistes zombies et les dinosaures qui fait pencher l'intérêt du joueur vers l'un ou l'autre. Cet épisode est donc encore très proche des racines du survival horror pur et permet de se dépayser un peu entre deux parties de RE. Même s'il lorgne moins sur l'horreur, les dinosaures sont plus coriaces que la majorité du bestiaire de Resident Evil. J'en garde un très bon souvenir.

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Ce n'est plus tout à fait un survival horror dans la tradition pure du genre car le gameplay est à 200% tourné vers l'action et même le scoring. Et le pari fait par l'équipe de développement était totalement le bon pour permettre à la licence de trouver son identité face à son modèle Resident Evil. Encore plus jouissif que son aîné, cet épisode propose une expérience même plus proche de Jurassic Park, à la conquête d'une île pleine à craquer de bestioles préhistoriques. Probablement le meilleur jeu de dinosaures, sans hésiter.

Annotation :

Suite d'un jeu jamais sorti en occident, Parasite Eve II se parcourt heureusement comme un stand alone sans problème. Pour se démarquer de son inspiration évidente de RE, et pour rappeler que c'est Square Enix à l'origine du projet, des mécanismes de RPG sont introduits dans le jeu pour diversifier les combats. On peut donc faire évoluer Aya en achetant des compétences passives ou actives souvent bien utiles pour nettoyer des zones. Un mélange de genres assez audacieux et qui fonctionne parfaitement bien. Parasite Eve II est l'un des meilleurs clones de Resident Evil, voire même le meilleur après Silent Hill. Un des jeux cultes de mon enfance, dont certains ennemis ne quitteront pas ma mémoire de sitôt (le roi cheval, le monstre de l'hôtel).

Annotation :

A faire

Annotation :

Je n'ai fait que la version Wii du jeu, donc je l'ai découvert assez tard. Je regrette car l'histoire est vraiment bonne et l'environnement japonais est assez dépaysant par rapport à la moyenne des jeux du genre. La maniabilité à la Wiimote est assez hasardeuse par contre, à cause des choix de contrôles par les développeurs qui sont franchement contre-intuitifs. Pour avoir regardé un peu le rendu de l'original, cette version a clairement de plus beaux graphismes mais je crois que la version de base avec ses caméras fixes doit mieux fonctionner, en particulier car c'est plus facile de mettre l'emphase sur les apparitions de fantômes avec ces angles de vue particuliers. J'aime aussi mieux le design original des jumelles, qui fait plus jeune et vulnérable. Quelle que soit la version, le jeu est un classique du genre quoi qu'il en soit. La version Wii a tout de même le mérite d'avoir le mode Maison Hantée dont le principe est sympa, pour prolonger un peu l'expérience.

Annotation :

Œuvre un peu à part car il s'agit autant d'un jeu d'action pure que d'un jeu d'horreur à proprement parler (un peu comme Dino Crisis 2). Capcom utilise les mécanismes de Resident Evil pour proposer un Beat'em All assez ardu dans un japon médiéval baigné de fantastique. L'essentiel du survival horror classique y est (manoir, énigmes, monstres, angles de caméra fixes, etc.), mais le gameplay exclusivement à l'arme blanche (assez dynamique malgré la lourdeur du personnage) donne évidemment une sensation de domination des ennemis plus forte que dans un jeu à balles limitées. La version Genma (exclusive Xbox, la version HD étant une adaptation de la version PS2 simple) apporte une innovation de gameplay majeure avec les orbes verts qui boostent périodiquement le personnage mais aussi (et surtout!) les ennemis de manière phénoménale. On y trouve aussi un donjon et un ennemi bien stressant supplémentaires, parmi quelques modifications d'inventaire du héros. Excellent jeu à ne pas négliger, un vrai must-play.