Ces films qui rappellent que la mode n'est pas forcément un microcosme de poules superficielles

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Lorsqu'il est question de streetstyle, on cite d'emblée The Sartorialist ou Garance Doré ( depuis alliés au sens propre comme au figuré aujourd'hui d'ailleurs), tandem au succès fulgurant régnant d'un objectif de fer sur la toile. Banalisé depuis et décrié ( car rarement spontané et cloisonné aux abords des défilés), le concept est pourtant vieux comme Érode et n'a pas attendu ces deux nouvelles stars de la blogosphère pour décoller. Bill Cuningham demeure l'un des maîtres du genre et capture comme personne une allure sur le vif, tout âge et niveau social confondu.

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Rédactrice excentrique au timbre iconique, Diana Vreeland mena une existence passionnante digne des destinées qu'on transpose instinctivement sur grand écran. Tour à tour ballerine, plume iconique chez Harper Bazaar, ou Vogue prescriptrice de renom, dénicheuse de talent ( Lauren Bacall) ou consultante au MET, cette fumeuse invétérée et inépuisable reste l'un des piliers majeurs de la presse mode.

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A l'instar de Lagerfeld, Anna Wintour est un personnage à part entière qui pourrait presque avoir son dessin animé éponyme, une figure à la fois incontournable et caricaturale du paysage fashion. L'impitoyable boss de Vogue US a d'ailleurs inspiré la rédactrice en chef tyrannique du Diable s'habille en Prada. Le documentaire de R.J Cutler permet de comparer la fiction à la réalité, et sans grande surprise la sainte patronne du style est plutôt fidèle à sa réputation, glaciale derrière ses lunettes teintées

. Suivant l'élaboration du numéro de Septembre ( le plus gros de toute l'année- et le plus riche en pub forcément), The September Issue ne révolutionne rien par sa construction et sa forme classique mais donne un aperçu de l'univers surréaliste de la mode en perpétuelle effervescence. On y découvre enfin Grace Coddington, brillante styliste à qui Vogue US doit aussi sa prospérité qui s'avère l'une des rares personnes à pouvoir contredire Anna.

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Falbalas n'est autre que l'un des films fétiches de Jean Paul Gaultier. Sorti au lendemain de la seconde guerre mondiale, le fringuant long métrage de Jacques Becker suit les tribulations d'un couturier parisien qui s'éprend d'une de ses clientes, avant que les étoffes s'ensanglantent...
Une romance aux tombés parfaits gentiment désuète mais culte, à savourer avec une tasse de thé et paré d'une pièce Poiret ou Vionnet.