Cinéma canadien

Annotation :

Ce premier film d'Arthur Lipsett observe l'envers de la vie courante et met au jour des anxiétés que nous tentons d'oublier. À une foule d'images en apparence familières se superposent des fragments de discours saisis au passage et une voix qui répète en boucle : "very nice, very nice".
- Nous vivons dans la compétition perpétuelle
(flash d'images de l'histoire)
- engagement politique : les hommes politiques promettent
- parle également des hommes heureux : croire au futur
- comme une sorte de guide de la pensée du réalisateur : cela part dans tous les sens, les phrases ne sont pas terminées
- indécision : NO YES
- réflexion sur construction et transformation des images : presque aucune scène filmée (comme dans la Jetée, réalisé à partir d'un montage de plusieurs photos)
- consumérisme : tout le monde a une machine à laver + flash d'images de pubs,...
- très centré sur le peuple
- individualisme
- critique de l'impérialisme américain avec des rires en fond sonore sur des photos d'avions américains écrasés
- se termine sur un "bravo, very nice, very nice"
WHAT IS THE MEANING OF LIFE ? WHAT IS GOOD ? WHAT IS A BAD YOU ?
WHAT DO YOU INTENT TO BE ? IDK
THE HOPES OF MEN
--> documentaire engagé

Annotation :

A wry commentary on machine-dominated man, the man to whom nothing matters, who waits for chance to call his number. The film is a succession of many unrelated views of the passing crowd.
The short film, produced by the National Film Board of Canada, is a collage of snippets from discarded footage found by Lipsett in the editing room of the National Film Board (where he was employed as an animator), combined with his own black and white 16mm footage which he shot on the streets of Montreal and New York City, among other locations.
Un commentaire ironique sur l'emprise de la machine sur l'homme, pour qui tout est égal, et qui se contente d'attendre que la chance lui sourie. Le film est composé d'une succession de vues disparates sur la foule qui passe.

Annotation :

"Ce film est dédié à toutes les victimes de l'intolérance"
Un des tout premiers films de skate réalisé par Claude Jutra en 1965. Ce documentaire saisit sur le vif de jeunes planchistes en quête de liberté. Aussi populaire dans les années 1960 qu'aujourd'hui, ce sport offre un beau spectacle. Or, une loi l'interdit dans la rue.

"Le jeu de la vie n'est jamais facile, pourquoi donc fallait-il que les règles tout à coup en soit perturbées?"
- beaucoup de gros plans (sur la tête de mort sur le skate)
- tout raconté par une voix off
- défense des skaters en les voyant s'amuser + sons stridents pour symboliser l'interdiction.
- explication technique de la planche (longueur, utilité) de manière comique (sons rires)
- Interdiction dans toutes les villes d'Amérique et du Canada de rouler en skate sous peine d'amande "Citoyens, rassurez vous".
- Hymne à la liberté (fuite des policiers, proposent de faire une pétition)
- En enlevant le plaisir de s'amuser aux enfants naît la délinquance, tout ça pour le plus grand plaisir des policiers car permet de justifier leurs travail haineux
- Un homme arrive et distribue des skates aux enfants
- Ironiquement Jutra montre les rues qui semblent mortes, qu'avec des personnes âgées qui promènent leur chien
- le court s'achève sur une musique et des jeunes qui s'amusent à arpenter les routes en skate