Classement Commenté \ Animés Japonais

Annotation :

9+ à revoir

Annotation :

Un magnifique chef d'oeuvre d'animation qui utilise la caméra à la perfection pour représenter la séparation, le changement de perspective et de magnifiques environnements qui fourmillent de détails les rendant vivants. L'histoire est tout aussi merveilleuse, la romance est dépeinte avec du cœur et dépasse le pitch mielleux de l'échange des corps pour aboutir à une histoire tragiquement belle. Your Name mérite tout le succès qu'il a obtenu et je suis absolument ravi qu'il ait popularisé l'animation japonaise à un public plus large qu'à l'ordinaire, tellement il en reprend tous les meilleurs aspects, de la technique à la bande-son phénoménale, en passant par l'histoire poignante. Il nous en met absolument plein les yeux avec un enchaînement de tableaux à couper le souffle, des plans iconiques et une histoire onirique riche qui baigne dans un tout un tas de symboles sur le temps et l'amour sans jamais avoir peur de verser dans les bons sentiments, liant le tout à merveille.
9+

Annotation :

Un anime essentiel et révolutionnaire à plusieurs niveaux. D'abord du point de vue de l'animation, que ce soit par certains plans repris un nombre incalculable de fois (le fameux demi-tour drift en moto), mais aussi le portrait de la ville de Tokyo qui a popularisé la mise en scène de villes (comme la séquence de Ghost in the Shell). Sur les thématiques du scénario également, avec une ambiance cyberpunk avant l'heure, et une histoire de science-fiction brutale et complexe, très uncanny, ponctuée de body-horror malsaine et de scènes d'action époustouflantes. Le film est d'une violence rare, dans sa dystopie, ses personnages, et ultra intéressant. La fin est un parti-pris de science-fiction onirique excellent qui conclut d'élever ce film parmi les longs-métrages d'animation les plus marquants et les plus influents !
9-

Annotation :

Récit d'une jeune fille ordinaire dans un contexte extra-ordinaire... Toute la force de "Dans un recoin de ce monde", c'est de nous préparer à l'inévitable que l'on voit tous venir, et à quand même réussir à nous surprendre et nous émouvoir avec. Le dessin : simple mais varié, l'histoire : tantôt douce, tantôt brutale, la protagoniste, Suzu : rêveuse et attachante, confrontée à la tragédie de la guerre qui a traumatisé le Japon et qui l'a transformée. Fable tragique et douce à la fois, histoire fictive qui brille par ce qu'elle révèle sur notre réalité historique : sur la vision de la femme, la vie en province ou encore la gestion de la guerre et de ses conséquences pour tout un peuple. Un très bel animé, épuré et qui prend son temps mais qui a beaucoup d'impact !
8

Annotation :

Pas facile d'aborder à la fois le handicap, le harcèlement à l'école, le suicide, la rédemption, le changement et le travail sur soi ou encore l'importance de l'amitié dans un seul long-métrage. A Silent Voice se perd un tout petit peu notamment dans ce dernier thème, la faute à un groupe de personnages secondaires fables et un peu flous, mais nécessaires malgré tout au propos que le film cherche tenir. Pour le reste en revanche, A Silent Voice réussit avec brio à jongler entre toutes ces thématiques et met en avant un duo de protagonistes excellents nous faisant passer à travers toutes les émotions. Perfectible, mais ce qu'il raconte sur l'école, le pardon et la différence est universel et une vraie belle leçon.
8

Annotation :

Fanfare extrêmement étrange et symbolique, grande sœur d'Inception de Christopher Nolan qui a ouvertement repris les concepts les plus ingénieux de cet animé, Paprika nous plonge dans un monde où la frontière entre rêve et réalité est brouillée, et à l'aide de visuels psychédéliques très réussis, offre un divertissement très jouissif et un scénario complexe à la hauteur du concept initial. La réflexion sur le progrès et le futur est intelligente et la réalisation clairement le plus gros point fort, les parallèles entre le façonnement d'un rêve et la création d'un film sont ingénieux. Malgré la romance des personnages principaux qui débarquent un peu de nulle part et qui sert peu le propos du film, j'ai peu de choses à reprocher à ce dernier, même si le côté assez "uncanny" de plusieurs de ses scènes me déplaisent assez parfois, quand bien même il s'agit d'une représentation juste des ressentis lors d'un cauchemar. C'est très subjectif mais cela m'a un peu empêché d'être totalement à fond, cette "bizarrerie" du folklore japonais qui m'a rappelé le yokai dans certains Miyazaki malaisants.
7+

Annotation :

Quelle déception ! Scénario gentillet et au pitch excellent mais trop symbolique qui finira par s'écrouler sur lui-même ; visuels colorés, occasionnellement charmants mais bien souvent dégoulinant dû à l'aspect hybride 2D/3D et à la pauvreté des décors ; et surtout personnages bien trop creux pour qu'on puisse s'identifier un seul instant à leur romance... Tout est une question de perspective, et le feu d'artifice est définitivement tombé à plat de mon point de vue.
4-

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Un calvaire pour tenir toute la durée du film, tout est niais, vide, vaguement métaphorique en délaissant complètement le degré zéro du divertissement… les personnages sont creux et ne vivent que pour le message que le film n’arrive jamais à transmettre puisqu’il ne remplit pas le cahier des charges le plus basique. Même les dessins sont statiques, simplistes et vraiment pas intéressants. Je comprends toute l’histoire de la métaphore entre les deux protagonistes, l’une coincée, l’une oiseau bleue, etc. Mais la forme me déplait en tout point !
4-