Curtis Hanson

Également vus : Faux Témoin, L.A. Confidential.

Liste de

3 films

créee il y a environ 3 ans · modifiée il y a presque 3 ans

Bad Influence
5.9

Bad Influence (1990)

1 h 39 min. Sortie : 19 septembre 1990 (France). Policier

Film de Curtis Hanson

Annotation :

A posteriori, c’est une énième preuve que Curtis Hanson est bien plus qu’un petit faiseur : malgré la litanie de défauts propres à l’époque et au genre (le méchant à la perversité ampoulée, des standards de bling-bling complètement dépassés, un certain maniérisme), c’est un vrai petit divertissement convenable, effectué sans la moindre prétention, et qui ose même, çà et là, de petites choses dans lesquelles l’influence croisée de Hitchcock (pour les plus élégantes) et De Palma (pour les plus grossières) transparaît pleinement. Il faut y concéder une intrigue qui multiplie les invraisemblances, et l’effroyable interprétation de Rob Lowe (absolument infâme quand il imite l’accent français), mais la mise en scène carrée de Hanson permet à l’ensemble de tenir le coup, et de dérouler sans dérailler. Très regardable.

La Main sur le berceau
6.1

La Main sur le berceau (1992)

The Hand That Rocks the Cradle

1 h 50 min. Sortie : 9 septembre 1992 (France). Drame, Thriller

Film de Curtis Hanson

Annotation :

Magnifiquement produit et fignolé, c’est un parfait divertissement des années 90, qui emprunte à Hitchcock (Psychose surtout, mais aussi Sueurs Froides, ainsi que le thème du double, du détail reconnu, de l’innocent accusé à tort…) avec moins de roublardise que chez De Palma, qui déroule son scénario avec une clarté divine et une efficacité justement dosée, et qui se permet même un petit clin-d’œil à Shining lors de son final. Bien sûr, tout n’y est pas génial (le scénario a ses brèches, le final est un peu abracadabrantesque, il y a des maladresses vis-à-vis du personnage handicapé mental, et cet environnement caricatural de happy – very – few fait rire jaune), mais c’est un vrai plaisir de cinéma à suspense, précis et sans trop d’esbroufe, qui atteint même le rang du sublime lors de certains plans baroques et chiadés, qui auraient rendu même Hitchcock jaloux. Un parangon de son genre dans les années 90, cent coudées au-dessus de La Nurse ou de JF Partagerait Appartement, qui lui sont affiliés. Et Annabella Sciorra y est sublime.

Wonder Boys
6.3

Wonder Boys (2000)

1 h 47 min. Sortie : 10 janvier 2001 (France). Comédie dramatique

Film de Curtis Hanson

Annotation :

L’ensemble n’est pas foncièrement désagréable, car c’est un film de quinqua, qui déroule sa petite musique sans forcer. Mais il faut beaucoup d’indulgence pour ne pas rire jaune de ce petit monde d’artistes déprimés, tous si focalisés sur leur nombril et leurs petits malheurs qu’ils en oublient d’être sympathiques. Hanson fait un boulot convenable, et tient bien son film, mais c’est à la fois trop superficiel (d’ailleurs, tout se résout très facilement) et trop autocentré : on imagine bien que Hanson a dû côtoyer ce genre de personnages bavards et sûrs de leur talent, et peut-être même qu’il était-il un lui-même…

Véreux

Liste de

Liste vue 46 fois