De la Conquête du Mexique et de ce qui s'ensuivit

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800 pages pour le récit détaillé de la conquête du Mexique par Cortés et ses hommes, raconté par l'un d'entre eux.
Dans son essai "Cortes et son double", l'historien Christian Duverger soutient que Bernal Diaz Del Castillo était un soldat illettré, et que derrière ce prête-nom se cacherait Cortés lui-même...

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Les mémoires d'Hernan Cortés, nécessairement partiales et triomphantes.

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Rappel d'Auréa. (c.f. "La Conquête du Mexique")

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Une autopsie très documentée, méticuleuse et pragmatique des conquérants espagnols. Lecture universitaire passionnante, mais nécessairement fastidieuse.

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Anthropologue avant la lettre, Bernardino de Sahagún sauve et compulse ce qui peut encore l'être, huit ans seulement après Cortés.

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Première charge d'envergure contre les méfaits catastrophiques des premières heures de la colonisation espagnole, menée dans une débauche de brutalité et de destructions.
L'alarme précoce et lucide de ce prêtre dominicain sera soigneusement ignorée, sinon de la postérité.

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Pamphlet acerbe, rigoureux et passionnant, ce livre essentiel fut longtemps un samizdat décisif pour la culture énucléée des indigènes et de leurs descendants, enterrés vivants sous les débris de la fiction coloniale qui aura accouchée de cette autre fiction: Le Mexique.
Un épilogue inachevé pour La Destruction [toujours en cours] des Indes décrite par Las Casas 500 ans plus tôt.

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Suggestion de Steka.
Pendant ce temps, au large…: Les prémices de la flibuste et de la piraterie, expression maritime de la compétition entre les royaumes européens pour le contrôle des richesses convoyées depuis les nouvelles colonies, autant qu'utopie anarchique balbutiante.

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Analyse enlevée des racines de la culture hispanique: Des origines métissées de l'Espagne aux fusions cataclysmiques de ses conquêtes aux Amériques. Passionnant.

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Passé le premier choc des conquêtes espagnoles, le constat est sans appel: Des cultures originelles du continent américain, qu'elles aient été nomades ou bâtisseuses, rien ne subsiste, sinon des vieilles pierres et quelques plumes.
Quel aurait été le visage du monde s'il n'en avait pas été ainsi?

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Cinq nouvelles autour d'un symbole rémanent du métissage qui traverse l'histoire de l'Espagne et de l'Amérique latine.
De Scipion le numantin à nos jours, en passant par la conquête du Mexique bien sûr.

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Réécriture baroque de mythes pré-colombiens qui ne le sont pas moins.

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"- Et que vous a promis Cortez reprit Grumbach.
- Cortez m'a promis son coeur, murmura le Diable d'une voix mal assurée.
[…]
- Le Diable a donc été abusé une fois de plus! Chacun sait bien que si le gouverneur de l'empereur, le seigneur Diego Velasquez, a envoyé Cortez dans ces contrées pour soumettre le pays par la violence à la couronne de l'Empire, c'est précisément parce que Cortez a une pierre à la place du coeur. Las! Vous voilà donc dupé d'une manière infâme!"

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Les conquistadores européens ont été refoulés, et la civilisation Aztèques est devenue une puissance à même d'influencer le monde. Derrière ce postulat enthousiasmant, l'auteur procède à un exercice de style où l'absurde déjoue les vaines apories de la vraisemblance.

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Un codex Maya en fac similé dans la bibliothèque, ça donne pas mal, et la calligraphie hiéroglyphique qu'il renferme est captivante.
Du reste, l'un des rares livres pré-colombiens échappés des braises missionnaires.