Des trésors de l'animation japonaise

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Une allégorie de la différence dont la force bouleverse et fait réfléchir. Le graphisme d'une délicatesse naturelle et la bande son exaltant chaque mouvement ou chaque scène portent à bout de bras cette fresque de 13 ans abordant tout aussi profondément le deuil, l'éducation, l'abnégation, la différence, le respect de la nature et l'intégration au sein d'un monde auquel on ne se sent pas appartenir. Un pur chef d'oeuvre, en somme.

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Le film le plus long de Miyazaki, et sans doute un des plus complets par l'étendue des problématiques abordés, est d'une beauté graphique de tous les instants. Dans cet univers où personne n'est ni complètement bon ni totalement mauvais, l'équilibre entre la marque des hommes et les frontières de la nature est l'objet d'un débat des plus contemporains. "Princesse Mononoké" est considéré comme le "film-testament" de Miyazaki. A juste titre.

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Un véritable plaidoyer contre la guerre ouvert aux enfants comme aux adultes, dont les moments de tendresse et de douceur, dans un monde ambivalent et jamais manichéen, ne manquent pas. Un sentiment de paix achève ce récit parfait et son enseignement du temps qui finit malgré tout par passer.

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Ce conte, marqué comme beaucoup d'autres du cinéaste par sa préoccupation de la guerre, trouve sa beauté dans le graphisme toujours impeccable des studios Ghibli. La description du quotidien de cette vie de famille peu ordinaire touche par sa simplicité. L'évolution de l'histoire et l'imaginaire débordant de Miyazaki contribuent à faire de ce film un véritable moment de tendresse et de joie. Une poésie de deux heures.

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Un voyage vers la maturité et l'appréhension du monde adulte. Là où tout est abject (la cupidité, le confort superflu, l'hypocrisie, le gavage sans plaisir), l'enfant, personnifié ici par la jeune Chihiro, va apporter un brin de morale, car non encore pervertie par l'argent ou les honneurs. Le scénario, bien qu'un peu brouillon par moments, est porté par une imagination du monde visité et une délicatesse dans les précisions de chaque plan, qu'aucun autre film de Miyazaki n'a atteint.

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Une histoire de la passion, par Hayao Miyazaki. Ou plutôt l'Histoire de la Passion. Une fresque à la rudesse sans équivalente dans sa filmographie. Le réalisateur nous en apprend ainsi beaucoup sur la vision qu'il a de sa vie et l'impasse dans laquelle il s'est acharné à marcher. Une beauté visuelle à mon goût inégalée.

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Deuxième long-métrage du maître Miyazaki, "Nausicaä" est un plaidoyer pour le respect de la nature et des êtres y prospérant. On découvre dans ce film, à la fois très sombre et très envoûtant, ce qui restera comme une des principales problématiques de Miyazaki, et par la suite, de l'héritage qu'il laisse à l'animation proliférante japonaise ; la hantise de la colère de Mère Nature face aux agissements des êtres humains. Une peur forte car trouvant son origine dans l'Histoire ancienne, récente et actuelle du Japon.

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De loin le film le plus triste de cette liste. Peut-être le plus dur des films d'animation qu'il ait donné de voir. Un récit dont on ressort révolté contre la guerre et ses conséquences désastreuses. "Le Tombeau des Lucioles" touche par sa poésie amère et son propos acide. A déconseiller aux moins de 12 ans.

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Un long-métrage dont la naïveté laisse vite place à une pureté admirable que les films d'animation anglais et européens ne parviennent pas à égaler. Une bande son magnifique. Ce film nous laisse une mélancolie au coeur qui ne part que tardivement.

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Une très belle histoire qui nous replonge dans notre adolescence de lycéen. Le premier long métrage "adulte" d'Hosoda est d'une cohérence artistique qui annonce celle des Enfants-Loups. On s'attache très vite aux personnages très japonais (respectueux, lisses dans le bon sens du terme) et on se laisse emporter par le suspens romantique final traitant d'un sujet universel : comment rattraper un amour que tout indique perdu à jamais ?