Deux mille quinze en musique

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C'est parti pour 2015 ! Et quoi de mieux pour commencer la nouvelle année qu'un album de trap music ? Certains titres sont passables et m'ont un peu fait remuer la tête. Mais le reste est trop lancinant et paresseux. Dommage aussi pour l'autotune.

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Les premiers morceaux aux ambiances fumeuses et aériennes ne sont pas mal mais le tout se gâte par la suite. A trop vouloir piocher dans tous les styles, les deux compères finissent par nous perdre. Surtout qu'ils semblent se reposer sur les prods et que rien n'est très bien rappé, sans qu'ils ne semblent vouloir y faire quelque chose. Plutôt désagréable à la longue.

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J'avoue que j'ai été gentil avec ce 5 mais je dois aussi dire que je me suis laissé entraîné sur cet EP. Même les sonorités que j'aime le moins généralement ne m'ont pas fait tiquer, du coup, pourquoi pas ! Un album est prévu prochainement, on verra bien !

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Et voilà que je commence à aimer Gucci Mane. 2015, une année qui commence avec plein de suprises. L'album commence très bien avec toujours ce côté laidback de Gucci et des prods qui lui rendent bien, mais dommage que vers la fin ça s'épuise un peu. Mais pour le premier véritable projet de Mane que j'écoute c'est déjà pas mal.

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Mieux vaut aller écouter Kris Kross si on veut entendre des gamins brailler en boucle...

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Avant de sortir le très attendu "The Power That B", Death Grips sortait "Fashion Week", un album uniquement instrumental qui tabasse dès les premières notes jusqu'aux dernières jusqu'à faire éclater les tympans. Le pire c'est que j'en redemande !

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Une ambiance classe, organique, avec tous ces instruments qui se chevauchent et prouvent qu'un réel intérêt a été porté à la musicalité. Ca donne à Preacher's Son une identité bien propre qui tranche bien avec ce qu'on peut écouter ci et là. Le flow de TUT est lent, laidback et celui ci n'hésite pas à chanter, prendre son temps. J'me suis même surpris à penser à OutKast et Andre 3000. Bref, on sent l'application et ça fait plaisir à entendre. Un bon disque pour une très bonne surprise que je vais encore faire tourner un moment.

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Une suite de morceaux complètements dingues et WTF du début à la fin, entre electro, sons mangas et délires sous drogues.

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Ariel Pink nous sert un album à son image : coloré, psyché et décalé. Un petit régal acidulé et pop.

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Du rock hardcore de NY à la sauce old school. Avec un petit côté RATM ou RHCP et peut être d'autres groupes à noms à rallonge qui commencent par R.

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Dälek est le genre de groupe de rap à y aller au lance roquette plutôt que de prendre des pincettes. Avec un son industriel bestial et surpuissant, le duo dévaste tout sur son passage.

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Viet Cong, quand ils ne sont pas dans une polémique pour leur nom, font un rock brutal avec une énergie punk redoutable.

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Premier album d'Archive que j'écoute et les voix chrystalines et les instrus planantes et lisses n'ont pas eu d'effet sur moi. Dommage.

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J'avais découvert Nacho Picasso l'an passé avec Trances With Wolves: The Prixtape. Si j'avais bien aimé sa voix rocailleuse et son ton nonchalant, la musique ne m'avait pas plu plus que ça. Sa collaboration avec Blue Sky Black Death m'a fait dire qu'il suffisait que le rappeur trouve les bonnes prods pour qu'il me plaise. L'alchimie entre le duo derrière les machines et l'artiste de Seattle marche à merveille. L'album est plongé dans une ambiance poreuse aux synthés et sonorités clinquantes. Parfait pour habiller son flow toujours aussi relax et son grain de voix particulier.

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De l'électro qui glisse doucement vers de la techno synthétique et douce. Sûrement parfait en soirée posée en appart.

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Le premier véritable album de Joey Bada$$ n'arrive pas à totalement convaincre malgré des titres pas mal. Le reste du disque n'est malheureusement pas à la hauteur avec un rythme trop léger. Même si l'envie de conserver des sonorités façon old school des '90s avec des samples de jazz est viable et respectable.

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Lupe Fiasco est un artiste original à bien des égards et il le démontre encore une fois avec son dernier album en date, Tetsuo & Youth. D'une durée de 1h18, avec des morceaux qui vont jusqu'à dépasser les 8mn, le disque ne manque pas d'ambition et le prouve dans ses arrangements et la manière dont il est construit. Cependant l'écouter d'une traite et saisir tous les détails à la fois au niveau des sons que des textes relève du challenge. Plusieurs écoutes seront nécessaires pour bien capter le message du rappeur qui prouve une fois de plus, qu'il faut compter avec lui en 2015.

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Je demande à être remboursé par la Sécu.

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Une belle voix c'est indéniable, mais un album qui peine à sortir du lot parmi tout ce que j'ai pu entendre du même style.

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Carpenter Brut continue sur sa lancée et propose son EP le plus puissant et tapageur de sa trilogie.

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L'EP sur lequel Carpenter Brut installe le mieux son influence de la musique du réalisateur avec des sons électro synthés rétro comme on en avait plus entendu depuis les 80s.

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Le rythme s'accélère, les synthés se font plus puissants, bienvenue en enfer.

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Ca part assez vite en album de vieux con ce Requiem. Si le début est consacré aux phases et punchlines parfois bien senties et dans le pur style rèche et hardcore de Lino, la suite prend une autre direction et déçoit. Comme cette interlude (sketch) où Ramzy explique ce qu'il faut faire pour être commercial et Lino de renchérir avec le titre d'après en vomissant sur le mainstream. Du déjà vu et surtout une manière de faire pas très fine voire hypocrite quand le doyen se met à inviter ne serait-ce que Zaho. Bref un album qui aurait pu être bon s'il s'était limité à des punchlines. Mais là ça ressemble plus à un disque de vieux frustré limite haineux. Sans parler des prods qui sont assez toutes vides ou sans réelles consistances.

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Les filles de Sleater-Kinney sont de retour après un bon moment d'absence et proposent un album punk, sans bavures, comme une claque dans la face.

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Lost Themes est apparemment fait de chutes de studio du réalisateur. Des titres perdus comme ceux, on en redemande.

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Un album assez blues et rock, soit aux antipodes de ce que je pensais en m'imaginant un disque de Marilyn Manson. Très plaisant.

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Etienne de Crécy revient avec le troisième opus de sa série Super Discount et propose des titres électro teintés de french touch très agréables à l'écoute et diversifiés.

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Le MC Juan Deuce et le producteur Falside sortent un EP convenable aux ambiances électro à base de samples parfois bien sentis. Même si ça reste la base de ce que l'on entend d'habitude. Deuce a une sorte d'accent qui vous fera penser au phrasé chicano de B Real, sans oublier ces histoires de mauvais garçons et une attitude proche de la rue.

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Le français Kognitif signe un trip-hop très inspiré de l'abstract hip-hop new yorkais avec des samples jazzy et soul et d'une manière qui force le respect.

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La même qu'au dessus, Kognitif signe un bon disque où les pistes s'enchaînent sans soucis et où les références au rap et à la black music flottent dans l'air.