Edward Dmytryk

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Maîtrisant avec brio les codes du film noir, Dmytryk livre avec Crossfire un film dont les propos ont encore toute leur résonance aujourd'hui et met en place une atmosphère aussi sombre que désabusée pour un film qui ne manque ni de tension et d'intérêt.

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Un western calme et intéressant, emmené par un grand Spencer Tracy mais non sans défauts. On peut même avoir quelques regrets vu l'histoire en or dont hérite Dmytryk et ce n'est pas une oeuvre qui laissera une grande trace dans l'histoire mais qui s'avère, dans l'ensemble, honnête, agréable et pas trop mal foutu.

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Non dénué de défauts, The Caine Mutiny (qui est d'ailleurs le film préféré de Michael Caine qui choisira son nom de scène en référence à celui-ci) sait tout de même se faire efficace et intense lorsqu'il le faut, bénéficiant, entre autres, d'un grand Humphrey Bogart et d'un cadre bien exploité et passionnant.

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Le cadre est beau, à la fois magnifique et dangereux, et c'est là qu'Edward Dmytryck place Spencer Tracy et Robert Wagner (rarement vu un tel connard, et il le joue très bien !!).
La Neige en Deuil est une belle aventure, un peu trop attendue, manquant un peu de sensation, mais une belle aventure, physique évidemment et humaine, masquant ses failles tant bien que mal par le parfum enneigé d'une randonnée qui ne sera pas de tout repos.
Il est aussi intéressant de voir comment ce film a influencé Hergé pour l'aventure de Tintin au Tibet.

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Ce n'est pas la guerre en elle-même que nous montre le Bal Des Maudits, il n'y aura pas de scènes chocs et ce n'est guère important ici, mais Dmytryk insiste sur la façon dont trois hommes d'apparence quelconque vont la vivre, et ce qu'importe leurs camps. La reconstitution est de qualité, tout comme l'écriture qui, notamment, évite d'être manichéenne ainsi que les acteurs, avec un trio en or composé de Brando, Clift et Dean Martin.

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Doté d'un scénario assez riche, bien construit, intelligent, original et efficace ainsi qu'une galerie de personnages passionnante et complexe "l'homme aux colts d’or" s'avère être une grande réussite, porté par un immense (comme toujours) Henry Fonda dans un rôle assez inhabituel pour lui (celui d'un tueur assez froid).

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Le concept de base est intriguant, un homme amnésique qui se retrouve traqué et voyant des personnages mourir autour de lui. Edward Dmytryk nous met dans sa position, on ne sait rien et on découvre des éléments les uns après les autres.
Si Mirage manque surement d'ambition, voire de talent derrière la caméra, ça n'en reste pas moins assez sympathique, avec des rebondissements plutôt bien menés (certes, un peu moins la dernière partie). On appréciera notamment Walter Matthau, en grande forme, ainsi qu'une ambiance parano de plus en plus forte, se mêlant bien à la classieuse photographie et noir et blanc.
Sinon, c'est efficace, Gregory Peck est comme très souvent impeccable et, à défaut d'être mémorable, Mirage nous ramène avec plaisir à des thématiques typiques de ces années-là, à l'image de La Guerre Froide et de la course au nucléaire.