Escale à Gotham

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Mi-septembre 2014.
Mon premier Batman, donc. N'en ayant jamais lu d'autres, je manquais de points de repères pour comparer. Ayant en revanche lu beaucoup de BD, j'ai trouvé cela sympathique, classique, une bonne introduction à Gotham pour un néophyte, mais ce n'était pas transcendant. Beaux dessins mais parfois imparfaits. Intrigue trop répétitive et pas assez poussée, je dirais. Ça reste plus que bon.

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19/09.
Grosse claque en pleine figure dès mon deuxième comics Batman, ça commence bien. Miller, comme toujours, a un univers violent et extrêmement pessimiste, qui promène ses personnages (je ne puis parler de héros) désabusés et abîmés dans un monde violent et hypocrite. Plongée dans la psyché et les motivations d'un homme trop vieux qui ne peut résister à ses propres démons. Bonne critique d'un monde hypocrite et dégénéré. Les dessins me laissent en revanche dubitative. Beau trait de crayon, mais coloriage bien trop marqué par les 80's à mon goût.

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21/09.
Suite d'Un Long Halloween, que ce comics dépasse en tous points. Les dessins ont gagné en maîtrise, la couverture est magnifique, certaines cases et planches sont incroyablement expressives et marquantes (ce Joker en double page qui me regarde de près, brr). Surtout, l'intrigue est bien plus passionnante. D'une simple enquête sans tant d'implications émotionnelles que cela à part Harvey Dent (pas si bien menée d'ailleurs) et parfois un peu saccadée, on est passés désormais à une histoire de mafieux, de remords, de deuil, de douleur. Batman a appris plusieurs leçons, dans la souffrance. Selina prend de l'ampleur, tous les personnages s'étoffent, on suit cette aventure haletante et ce suspense jusqu'à la fin. Je suis contente. Par ailleurs, après avoir vécu la tornade Miller, les comics de Loeb sont presque reposants et paisibles. Je commence à découvrir la littérature comparée, version Dark Knight.

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26/09.
Pause récréative, ce comics s'attache à raconter l'histoire du point de vue de Catwoman, Poison Ivy et Harley Quinn, devenant amies et colocataires à Gotham. Si j'ai bien suivi, il s'agit de la toute nouvelle chronologie, "Batman Reborn", et fait suite aux événements de Batman : Silence (Hush en VO) avec pas mal d'événements complexes quant au Chevalier Noir et au coeur de Selina (oui) (son coeur).
C'est léger, frais, amusant, on suit nos trois bad girls et héroïnes avec un réel plaisir. Mais les dessins sont inégaux et l'histoire met du temps à s'installer et étoffer ses personnages. Pas mal de facilités. La suite me semble prometteuse mais pour l'instant, ça reste une BD mineure. Le fun naît plus du fait de connaître l'univers de Batman, saisir et rire des private jokes et références, que des qualités propres à la BD, assez moyenne. En soit, ça manque un peu d'âme.

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29/09.
Lu en VO. Très très bonne surprise. J'y retrouve à nouveau Miller, pour un univers toujours aussi sombre, mais lorgnant plus du côté du réalisme policier, que du pessimisme à outrance de DKR. Après tout, Bruce est ici jeune et ce sont les tous débuts du Batman que nous voyons ici, le moment où Bruce Wayne devient son double. Version modernisée, nouvelle histoire pour Selina, pour Gordon, Gotham pourrie par le crime mais sans grande présence des familles mafieuses contrairement aux comics de Jeph Loeb - ils sont là, attention. Mais ils ne sont qu'un élément parmi d'autres. J'ai énormément aimé. La note de 9 se justifie par la qualité hallucinante du dessin, à des années-lumières de DKR, la beauté du trait, et la narration maîtrisée à la perfection. Mais la fin un peu abrupte et presque décevante (après tout, ce ne sont que les débuts, il ne se passe pas encore de grands affrontements titanesques, ce qui manque un peu d'âme pour le final de la BD) me ferait presque baisser ma note. Un excellent comics du Chevalier Noir quoi qu'il en soit.

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11 février 2015. (ben quoi ? Oui, j'ai fait une longue pause).
Très intéressante déclinaison de Catwoman dans le tout nouvel univers New 52. N'ayant pas fréquenté les séries dédiées spécifiquement à la belle Selina dans les autres âges DC, je ne puis les comparer, toujours est-il que ce début est prometteur. Mature, violent, avec des bouts de sexe dedans, une Selina fragile et sauvage. De belles lignes sont dessinées, et je ne parle pas uniquement des courbes de l'héroïne, mais aussi de celles du scénario, qui laissent entrevoir de beaux développements par la suite. L'ombre de Batman pèse sur cette histoire, le justicier toujours fidèle à lui-même, toujours un temps d'avance, toujours à la fois conscience de Gotham et protecteur. Et humain, aussi.

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14/02.
Très très bon polar situé à Gotham et dont les personnages principaux sont les simples policiers qui mènent leurs enquêtes en parallèle de l'activité du Chevalier Noir. Batman dont l'ombre pèse sur eux tous et règne toujours dans la BD, mais qui apparaît très peu ; avec toujours une longueur d'avance, toujours aussi mystérieux, toujours aussi mutique.
Mêler le polar classique aux héros policiers, à une histoire de Bat et de super-héros et de Gotham City pleine de noirceur, ça aurait pu être une très médiocre idée, mais cela donne un mélange formidable. L'atmosphère à nulle autre pareille de Gotham mêlée à la simplicité de ces héros si humains. Mention spéciale, évidemment, pour Renee Montoya à qui près de la moitié de ce tome 1 est consacré. Keep it on, Renee.

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23 février.
Mouais. Bon. C'est sympa et ça se lit sans problème, mais ça manque clairement d'envergure.

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Le 26 février 2015. C'était pas mal du tout, dites donc. Dur, mature, sans concessions, sec et sans fioritures. Une Selina plus adulte et plus sombre, plus torturée aussi. Moins gamine psycho qui aime s'amuser, plus hors-la-loi au lourd passé qui est bien indépendante de ce que peut faire ou décider le Bat. C'était une certaine claque. Ça change, une Selina comme ça.

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20 août 2015.

Juste, wow.

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23 août. Ambiance très cartoon qui diffère totalement de ce que j'ai pu lire jusque-là, mais c'est si bien écrit et si mignon, j'adore.

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24 août 2015.
Plutôt pas mal. Les tous débuts du Bat, juste après "Year One", dans une histoire où Bruce Wayne est seul avec lui-même et Alfred. Pas d'autre super-costume, pas de super-vilain, rien que notre héros livré à lui-même dans Gotham, encore hésitant, encore empli de doutes.
Une vraie enquête policière, par conséquent ; pas une aventure ou un affrontement, non, une vraie enquête, sauf que là, le détective est une chauve-souris et que les ennemis se mêlent de sectes étranges et de dieux que l'homme blanc n'a jamais connus. Pas mal.

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26 août.
Intrigant. La chronologie se déroule en parallèle de Batman : Year One, mais aussi de Her Sister's Keeper, et cet aspect-là m'intrigue. On croirait presque que HSK n'a jamais existé, tant il n'en est pas fait mention ... et pourtant, les mêmes scènes s'y rejouent, s'y recroisent, les mêmes personnages, et on se situe bien juste après .. ou juste pendant ?

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1er septembre.
Plutôt pas mal, enquête cradouille, introduction du personnage d'Hugo Strange et présence d'une intéressante Wayne-girl avec un vrai background. C'est un plaisir de voir le Bat recréé, en un temps où les super-ennemis n'existent pas encore, où Catwoman n'a fait qu'une ou deux apparitions, où Batman est seul et Wayne a encore une certaine naïveté ou fraîcheur. J'aime bien, aussi, croiser les mafieux. Carmine le Romain, un personnage badass comme on les aime. C'est un oui.

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15 avril 2016. Plutôt pas mal. Grant Morrisson fait ici du bon boulot, l'ambiance est sombre comme tout et le comics mérite amplement son titre "Gothic". Le diable, les démons, les nonnes assassinées et les souvenirs de la peste en Europe, rien que ça.

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15 avril 2016. Bon, c'est pas folichon. Rien de choquant ou de vraiment mauvais, mais les dialogues sonnent faux, l'ensemble est creux, les personnages n'ont aucune profondeur et le tout est survolé avec médiocrité et sans réel sens de cohérence scénaristique.

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15 avril 2016. Mouais. Le comics arrive avec ses gros sabots, parle beaucoup et ne surprend jamais. C'est pas illisible, mais ça n'a clairement pas un fol intérêt.