FILMS 2018

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Le retour de Joe Wright après le bide de son audacieux Pan. Réal moins grandiloquente mais tout de même de très belles séquences (celle du métro en tête). Oldman EST Churchill, mais il ne faut pas se mentir le maquillage est un peu trop visible. Dommage. Néanmoins un excellent film, versant politique du Dunkerque de Nolan sortie l'an dernier.

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Première vraie déception de l'année. Même si sa plume reste virtuose, Aaron Sorkin n'arrive pas à transposer son génie dans l'art de la mise en scène. Le film manque cruellement de rythme et les minutes finissent par se faire longue. Dommage, Jessica Chastain reste étincelante et point bonus pour un Michael Cera surprenant en millionnaire accro au jeu.

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Film ennuyeux à mourir. Quelques beaux effets de réalisation mais le scénario est complètement inabouti.

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Deux films en un, c'est beaucoup trop. Le début est rigolo, mais au lieu d'un film utopique on finit avec une fable écolo totalement mièvre. Peut-être le plus mauvais film d'Alexander Payne.

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Je suis journaliste, donc mon regard est peut-être un peu biaisé face à ce film (d'autant que je l'ai découvert dans des conditions assez exceptionnelles en présence des trois monstres hollywoodiens). Mais pour c'est un très très grand film. Le meilleur Spielberg depuis des années avec une mise en scène très surprenante et évidemment génial, parfaite retranscription de l'atmosphère d'une rédaction en ébulition. Tom Hanks est excellent, Meryl aussi, ainsi que tous les seconds rôles, Bob Oberkrink en tête. Premier vrai coup de coeur de l'année.

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L'amitié homme-femme est un des sujets les moins bien traités au cinéma. Mais ce film à au moins le mérite de changer la donne en traitant le sujet de manière parfois surprenante, en sortant des clichés de la romcom à la "Quand Harry rencontre Sally" (chef d'oeuvre du genre rapellons-le). Le problème de ce film ? Des personnages féminins extrêmement mal écrit. C'est dommage quand elle sont au coeur du film, et du coup on ne croit pas vraiment à cette histoire, également très parisiano-centré dans ses références. Dommage, même si ça reste rafraîchissant.

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Du cinéma guérilla, brut, tourné sans autorisation. C'est un petit choc que ce film qui dépeint la banlieue dans son aspect le plus dur, en suivant le parcours d'un petit dealer et qui essaie de renouer avec son fils. Beaucoup de défauts, mais intéressant.

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3 Billboards n'est pas le très grand film promis par sa ribambelle de prix. Scénario et mise en scène classique, le film vaut surtout pour l'interprétation exceptionnelle de ses acteurs. McDormand, bien sûre, Harrelson, touchant, et surtout Sam Rockwell qui campe l'un des personnages les plus fascinants de l'année. Grand grand acteur qu'il serait temps de reconnaître.

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Très critiqué, je me suis lancée avec des a priori sur ce film et en suis ressortie très agréablement surprise. Diane Kruger est formidable, le scénario en trois mouvements est intelligent. Un film sur le deuil, la culpabilité, qui sera je l'espère réévalué.

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Enfin vrai et franc coup de coeur ! Il aura donc fallu attendre fin février pour enfin être complétement renversé par une oeuvre. Une mise en scène extrêmement dense, un scénario fiévreux et surtout deux acteurs incroyables qui font passer le film dans une autre dimension. Timothée Chalamet est une évidence. Je veux le revoir, tout de suite, partout. Ne cherchez plus l'avenir du cinéma côté acteur, il est ici et il a 19 ans.

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J'ai passé un excellent moment mais j'ai déjà tout oublié. Parfait pour se détendre.

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Le cinéma de genre en France continue de faire des enfants. Dans la lignée de Grave, voici un autre premier film réalisé par une femme et au gore assumé. C'est pas mal, plutôt jolie à regarder avec de vrais bonnes idées de mise en scène. Mais on reste dans un rape and revenge ultra stéréotypé (mais pourquoi l'héroine est toujours en tenue Lara Croft ???) et qui ne s'élève jamais dans son propos. Dommage.

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Le genre de film qui te fait regretter ton abonnement Netflix. Affreux.

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Reprendre les GI du Thalis et leur faire jouer leur propre rôle ? Bien étrange concept que celui de Clint Eastwood. Le film en soi n'a aucun intéret. Plus dans la propagande US que dans une véritable réflexion sur le héros ordinaire. Un film gênant qui atteint son paroxysme quand images d'archives et fictionnelles se superposent.

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Journée cinéma post-attentat donc. Après l'héroïfication des GI chez Clint Eastwood (vrais héros du Thalis, mais aussi victime surement traumatisée ne l'oublions pas), place aux attentats de Boston. Stronger se place du côté d'une des victimes de l'attaque. Un homme brisé, qui a perdu ses deux jambes, et qui se voit du jour au lendemain glorifié par toute une nation qui voit en lui un courageux héros. Voila un propos interessant, mais qui finit vite par encombrer ce film. Gyllenhaal est, comme d'habitude, dément. Mais c'est tout. On s'ennuie vite, et le tout manque cruellement d'audace. On repassera.

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Meilleure comédie de l'année, sans hésitation.

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Très bel essai que ce film sur la violence ordinaire. La gestion de la tension est remarquable tout au long du film. Jusqu'à la garde laisse sans voix et fait réfléchir. A voir.

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Ah les Tuche ! Saga culte presque par accident, elle se bonnifie avec le temps. Oui, le film en soit est nulle. Une avalanche de sketch sans fil conducteur. Ca ne va nulle part, c'est souvent gênant, et pourtant on aime cette famille. Peut-être grâce à Rouve et Nanty qui s'amuse avec bienveillance avec leurs personnages. Ca ne fait pas de mal et ça veut même dire quelque chose de notre société (sur le mépris de l'élite pour les milieux populaires). Qui l'eut cru ?

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Document fascinant sur la campagne présidentielle côté Insoumis qui ne peut laisser indifférent, qu'on aime ou qu'on déteste le personnage de Jean-Luc Mélenchon.

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C'est bien, mais un peu moche côté effets spéciaux. +1000 pour le casting le plus cool et rafraîchissant de l'écurie Marvel depuis longtemps.

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J'avais autant envie de sortir de la salle que Liam Neeson de ce train, surtout que j'avais compris tout le scénario au bout de 10 minutes. Sans intérêt.

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C'est beau, c'est bien joué, la créature est splendide, Guillermo Del Toro se surpasse en terme de mise en scène mais.... je n'ai pas accroché à cette ambiance Jean-Pierre Jeunet et à cette histoire qui m'a un peu ennuyé. Déception.

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Film plutôt sympa. Les acteurs sont au top, le montage alterné présent/témoignage - passé est plutôt bien vu. Un peu trop de musique par contre (et pourtant dieu sait que j'aime les scènes musicales !)

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Alors là... Ce film se déguste et se digère. Évidemment c'est splendide, est-ce que ça nous étonne de la part de Paul Thomas Anderson ?. Daniel Day-Lewis livre une dernière composition ahurissante. C'est beau, c'est malsain, c'est complexe. Bref je crois que j'ai adoré mais en même je suis assez perplexe devant cette œuvre.

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J'ai enchainé ce film juste après le PTA. Pire décision de ma vie, c'était affreux et inutile (en plus il manquait les sous-titres).

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Quand le réalisateur de Divergente 2 et 3 veut se prendre pour un auteur... ben ça ne marche pas. Réal outrancière, zéro propos et scènes bourrines sur un sujet sensible. FUYEZ !

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Trip audacieux et extrêmement original. Ça dénote dans le paysage cinématographique c'est certain. Un peu trop radical peut-être, trop long...Facile d'y rester hermétique (j'ai moi-même décroché à la moitié avant d'être rattrapée par l'excellent dernier quart d'heure). A voir pour les cinéphiles très avertis.

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Petit coup de cœur. Pas un très grand film, mais un personnage attachant.

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Portrait fascinant du Maroc d'aujourd'hui à travers des personnages en quête de libertés, mais peut-être trop ambitieux. On ne s'attache pas assez à l'histoire de chaque personnage, une heure de plus n'aurait pas été de trop (oui oui je parle d'un film qui dure déjà deux heures, mais le sujet est tellement important)

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Le livre de Greg Sestero sur le tournage de The Room est une pépite. Précipitez-vous plutôt dessus car l'adaptation de James Franco est franchement insignifiante par rapport à son matériel de base. Déception.