Festival du Film Coréen à Paris 2017

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Globalement très juste, avec une narration et une réalisation impeccables & un équilibre parfait entre drame particulièrement émouvant, comédie et transmission d'une histoire vraie pas forcément connue de tous. C'est très peu de surprise, on voit les ficelles & le film se déroule exactement comme prévu du début à la fin, mais c'est suffisamment bien joué et écrit pour que ce ne soit pas si gênant que ça. Sauf peut-être les scènes d'action / course-poursuites, complètement nazes et pas à leur place dans le film, cassant le gros travail d'immersion et d'ambiance fait avant sans pour autant ajouter quoique ce soit au film.

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Sans pour autant faire preuve d'une quelconque originalité (les thrillers coréens dénonçant la corruption du gouvernement avec excès de violence, on a déjà vu), c'est suffisamment bien réalisé pour aller au-delà et passer un très bon moment. Les acteurs sont au top et l'écriture est particulièrement réussie - autant au niveau des personnages tous très vivants et intéressants que du scénario qui arrive à tenir en haleine le spectateur pendant plus de deux heures sans aucune perte de rythme.

Annotation :

Un premier long-métrage qui promet beaucoup. C'est parfois un peu lent et pas toujours divertissant durant quelques scènes au visionnage. Les personnages sont franchement pas intéressant, l'écriture pêchant un peu à ce niveau. Mais le sujet traité (la critique de l'art et de la valeur de l'art/des artistes) l'est de façon assez intelligente et intéressante pour laisser une certaine marque dans l'esprit du spectateur, soutenue par un scénario relativement efficace par son absurdité.

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Plutôt touchant, le film part néanmoins un peu dans tous les sens. Comédie sur le quotidien des habitants d'un quartier pas incroyable mais très chouette et agréable à suivre pendant les trois quarts, le film tourne soudainement en un drame basé sur une histoire vraie pour la dernière demi-heure. Ça aurait mérité un bien plus long traitement, la première partie n'apportant franchement pas grand chose si ce n'est une excuse pour le réalisateur de forcer énormément sur le pathos après avoir construit ses personnages pendant les 90 minutes ayant précédées. Reste une belle performance des acteurs principaux et des personnages secondaires très intéressants qui auraient mérité qu'on passe plus de temps sur eux.

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Très beau, autant sur le plan humain que sur la nature filmée en permanence. Le traitement de tout l'aspect fantastique du film est particulièrement intéressant, celui-ci étant complètement fait à travers une petite fille - héroïne du film dont on suit le point de vue tout du long. Cela donne une opposition entre le monde de l'enfant et celui des adultes, la logique nous poussant à croire la version de ces derniers tandis que tout pousse à croire en le monde bien plus beau & touchant que celui qui pourrait être tiré de l'imagination d'une petite fille. Peut-être quelques longueurs certes, mais elles sont aisément balayées par la justesse des acteurs, la qualité de l'écriture et la beauté des plans, particulièrement en nature.

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Le sujet est peut-être intéressant (la place du punk en Corée) mais le traitement n'arrive jamais à rendre cela aussi passionnant que ça aurait pu l'être venant d'un des principaux concernés. Filmé par un des musiciens, le film se contente d'une suite de scènes de vie en prenant sa caméra partout où lui et ses amis d'autres groupes vont. Ça aurait probablement mérité un travail plus important de montage pour rendre le tout un brin plus cohérent et faire passer un message, dans l'état c'est plutôt très fouillis. Reste que c'est parfois plutôt drôle et touchant.

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Pas grand chose à dire, c'est plutôt ordinaire tout en restant efficace. Ça se regarde plutôt bien, les acteurs sont chouettes et certaines scènes sortent du lot par leur intensité et une réalisation particulièrement efficace. Ça rend le tout très regardable malgré le scénario plat et très classique ou un certain nombre de longueurs.

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Les thèmes traités sont très personnels et toujours intéressants, de même que l'idée globale du film. Ça part un peu dans tous les sens, faisant vivre au spectateur une sorte de voyage dans le temps avec pour fil conducteur le personnage principal du film. Malheureusement, cette même idée bien que très intéressante rend le film plutôt imbuvable voire incompréhensible par moments, perdant très facilement le spectateur sans faire passer ses messages de la façon la plus efficace qu'il soit. Ironiquement, le temps ne passe pas aussi vite à regarder le film que tous les sauts dans le temps fait dans la narration, Jamsil étant parsemé de longueurs et de scènes franchement pas très intéressantes ou même plutôt ennuyantes.

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Un peu de la même façon que Jamsil, les thèmes traités (particulièrement l'homosexualité en Corée & l'amour à travers la vision d'un poète) le sont plutôt bien et d'une façon assez intéressante, mais on s'ennuie très vite. C'est particulièrement le cas dans toute la dernière partie du film, infinissable et tournant en rond, créant des longueurs retirant beaucoup à la certaine beauté se dégageant des acteurs.

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Une sorte de super-production très efficace, avec un très bel ensemble de personnages tous très attachants et bien joués. On ne s'ennuie pas à un seul moment et l'écriture est particulièrement habile, mêlant un scénario qu'on prend beaucoup de plaisir à voir se dérouler, des personnages hauts en couleur, des scènes très touchantes et des scènes d'action plutôt réussies sans jamais aller dans l'excès.

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Il est très difficile de discerner le réel du rêve pendant tout le film, et ça marche plutôt très très bien. Ça ne raconte rien et pourtant c'est passionnant et très beau. C'est en particulier dû à une écriture de très bonne qualité rendant ce petit ensemble de personnages fascinant dans leurs interactions et quotidien se fracturant petit à petit, tournant du rêve au cauchemar très rapidement sans jamais perdre une certaine douceur apportée par le noir & blanc et la bande-son.

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Si le scénario en lui-même est plutôt intéressant grâce à tous les partis impliqués dans l'histoire et une mise en scène très efficace, VIP ne raconte finalement pas grand chose et perd même un peu le spectateur. Reste une extrême violence particulièrement bien utilisée et à certains moments très "osée" dans les twists de scénario qu'elle sert, ainsi que des personnages intéressants qui auraient gagné à être plus développés.

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Très lent, ça cause beaucoup pour ne rien dire de très intéressant. Les quelques scènes de bataille sont néanmoins plutôt impressionnantes et quelques personnages sortent du lot par leur écriture.

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Encore un film qui ne raconte pas grand chose tout en sachant rester passionnant. Peut-être un peu maladroit dans son écriture, parfois un peu gênant (la scène où le réalisateur fait la morale au personnage principal parce que son short est trop court...), ça reste plutôt touchant et fait passer un agréable moment, plein de plans et de scènes très belles.

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Plutôt très décevant pour un film qui se veut être une comédie historique absurde, ça se prend beaucoup beaucoup trop au sérieux. Le film aurait gagné à pleinement assumer l'absurdité des situations et à pousser ça jusque dans son scénario, franchement plutôt naze et ennuyeux. Ça donne quelques gags et blagues bien trouvés et certes assez drôles, mais trop noyés au milieu des scènes interminables d'un ton complètement différent, faisant penser à ces films d'action un peu nuls sans le côté absurde poussé à l'extrême qui rend ces films justement intéressants et amusants à regarder.

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Complètement absurde, le film est plutôt drôle, principalement grâce au jeu des acteurs rendant le tout presque crédible. Si le film tourne un peu en rond dans ses gags au bout d'un moment, il se rattrape par une dernière partie complètement délirante qui fonctionne à merveille.

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Le sujet est passionnant, le traitement est plutôt intéressant, avec un travail de recherche et de mise en contexte plutôt complet. Les interviews d'enseignants et historiens sont particulièrement intéressantes, deux des interviewés en particulier sont fascinants dans ce qu'ils racontent - et la manière dont ils le font. Dommage que la forme du documentaire lui-même ne soit pas vraiment à la hauteur, avec un montage qui fait un peu "je découvre power point", un réalisateur qui s'égare parfois dans des sujets secondaires moins bien traités dont on aurait facilement pu se passer ou un certain manque de variété dans les points de vue exprimé, assez paradoxal quand l'un des interviewés critique cet exact problème vis-à-vis des manuel scolaires.

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Ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça se regarde bien et c'est plutôt intéressant dans son traitement de la famille (et plus particulièrement du dysfonctionnement de celle-ci). C'est principalement porté par les deux acteurs principaux, fonctionnant parfaitement ensemble autant pour les passages doux et mignons de couple que pour les passages où ils sont en froid.

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Tout simplement sublime. L'acteur principal est génial dans ce rôle à la fois très touchant et drôle. L'écriture est au point, rendant le film parfaitement rythmé, sans un seul moment inutile ou ennuyant. Tout le film fonctionne ainsi pour construire le personnage de Mr Mo, portant une histoire émouvante et symboliquement très forte. A travers ce personnage, on retrouve un hommage à la fois au film muet et à Charlie Chaplin qu'aux personnes calmes et silencieuses ordinaires particulièrement soulignés par le noir et blanc. Empreint d'une certaine mélancolie, Merry Christmas Mr. Mo mêle à la perfection des scènes particulièrement tristes et des scènes toujours très drôles, autant par un comique de situation que par des gags des personnages. La relation père-fils est aussi bien traité, celle-ci ne fonctionnant le mieux que lorsqu'ils ne se parlent pas mais jouent ensemble dans le film muet du père.

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Le film n'est pas particulièrement original, donnant parfois l'impression de revoir un film déjà fait plusieurs fois dans le cinéma coréen (ou peut-être que c'est une conséquence du festival diffusant plusieurs films aux thèmes et ambiances relativement similaires). Il reste néanmoins très efficace, faisant passer un bon moment sans aucune longueur (ce qui est relativement rare dans les films du genre). Les deux personnages principaux sont aussi plutôt réussis, particulièrement l'évolution du personnage de l'avocat, supportée par une très belle performance de l'acteur.

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J'aime bien regarder des buddy movies, mais franchement j'ai toujours trouvé ça un peu plat quand on y pense. C'est souvent une suite de gags certes drôles, mais sans grande cohérence entre eux et ne tenant souvent pas la route sur la durée d'un long-métrage. Est-ce que ce qu'il manquait aux buddy movies, c'était cette touche coréenne ? En mélangeant les genres et introduisant des éléments - certes classiques - qu'on retrouve dans les thrillers et autres films policiers coréens, Midnight Runners transcende le genre du buddy movie pour donner un film certes toujours aussi drôle à voir, mais aussi particulièrement intéressant sur la durée. Outre les divers gags - qui ne tombent d'ailleurs pas souvent dans la facilité qu'on aurait pu attendre avec un duo composé d'un flic beau & fort & stupide et un autre nerd & intelligent, ne s'appuyant quasiment pas sur ces points - toujours très drôles, le film est parfois aussi plutôt sombre et violent. Il traite de tout un tas de thèmes qu'on ne voit pas forcément dans les films de ce genre, avec un certain questionnement sur le fonctionnement de la police, le devoir & la responsabilité à la fois de la police et des citoyens et une justesse étonnante sur le traitement du trafic d'humains ou des inégalités de la société qu'on attendait pas vraiment dans un film du genre. La mise en scène et les chorégraphies est aussi toujours au point, donnant des scènes de combat toujours efficaces, intenses et parfois plutôt violentes, ne tombant jamais dans l'absurde ou des gags qu'il aurait été facile de placer au milieu de ces scènes.

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Si le film est plutôt efficace et si regarder un film d'horreur au cinéma est toujours plutôt divertissant ne serait-ce que pour les réactions dans le public, The Mimic est plutôt le genre de film qu'on aura déjà oublié le lendemain. Il y a bien quelques idées intéressantes comme le jeu des miroirs, la scène d'ouverture qui pose une ambiance plutôt chouette qu'on ne retrouvera pas vraiment ou quelques scènes vraiment malaisante entourant les enfants. Mais dans l'ensemble, tout est bien trop classique, tombant un peu dans tous les clichés du film d'horreur. La seconde partie est aussi bien moins intéressante dès qu'on perd l'ambiance horreur créée par le mystère et ce qui n'est pas montré, et que tout cela est remplacé par un côté un peu plus fantastique beaucoup trop explicite (voire ridicule à certains moments). On y perd alors tout ce qui avait du potentiel et semblait intéressant dans la première partie, ce qui est bien dommage.