Films: Vu en 2017

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Je fini ce film un peu déçu...
Y'avait de quoi faire avec ce personnage, sa particularité, ses talents, sa famille, mais The Accountant s'en sert au final très peu.
Ben Affleck joue bien et avec conviction, mais on peine à croire à son personnage (ce qui ne vient pas à mon avis du jeu d'affleck, mais plutôt du fait qu'O'Connor se sert assez peu, et appuis assez peu sur la particularité du personnage).
L'enquête est intéressante au début mais s'étiole vite, et puis j'ai toujours du mal avec ces films ou tout les mystères sont dévoilés par des explications sous forme de dialogues... Ce n'est pas le spectateur qui découvre les zones d'ombre, mais un personnage qui les expliques, ce qui enlève énormément au plaisir du truc...
The Accountant n'est pas mauvais mais loupe sa cible de peu.

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Alors Emma Waston en pattes d'eph, je dis OUI, Emma Waston en imper bleu mode "jesus camp"... merde... je dis oui aussi ><'
Dans mon manque de culture historique infini, je ne savais absolument pas ce qu'était la Colonia Dignidad, ce film a donc eut le mérite d'éclairer ma lanterne.
Pour le côté historique de la chose (contexte, qui ou pourquoi comment...) Colonia sera assez avare, voir assez pauvre. Le film se concentre sur l'ambiance, et sur ses personnages. Et en ça, il est réussi, Emma Watson, Daniel "Niki Lauda" Brühl et Micheal "Blomkvist" Nyqvist sont très convainquant et l'on subit l'atmosphère menaçante du film tout du long grâce à une réalisation simple mais efficace.

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Film catastrophe à l’américaine, ça pète de partout (mais c'est plutôt bien fait et réaliste).
ça se finit sur de loooooooong ralentit sur ses "héros" à la fin, de la pellicule qu'il aurait été plus intéressant d'utiliser pour conclure sur le procès mais bon...
niveau acteur c'est pas trop moche et un Kurt Russell sous les flammes ça donne toujours un petit air Backdraft.

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Si Jack Reacher se donne des airs de John Rambo, veste à la main, pouce levé faisant du stop au bord de la route, sachez qu'on ne garde de nos héros que la couleur du kimoho (comprendra qui pourra), car dans cet opus, Reacher perd de son côté vagabond et frôle la vie de famille avec petite amie et fillette. ça casse un peu le charme du personnage, mais il n'en avait déjà pas beaucoup.
On est donc devant un film d'action et de poursuite tout ce qu'il y a de plus classique, avec son intrigue sans intérêt et ses personnages insipides. Le fond autant que la forme sont lisses et convenu, sans gros défaut pour autant (les scènes de combat n'ont rien d'exceptionnelles mais ne tombent pas "trop" dans le travers de l'enchainement de plans d'un quart de second rendant l'action illisible, c'est déjà ça).
On regarde ça pour voir un film d'action de base, on a droit à un film d'action de base.

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Il va me falloir revoir Elephant, car j'ai le même sentiment en finissant ce film.
Un sentiment étrange et indéfinissable. Quelque chose qui se rapproche de l'incompréhension, c'est peut-être voulu, comme une volonté des cinéastes de nous faire comprendre que certains évènement échappent à toute analyse.
Le film, de part son sujet, et sa forme, ne peut pas laisser insensible, c'est froid comme un décembre à Montréal, on y suit ces 3/4 personnages avec une tension constante, car dès le début on sait l'horreur à venir.
Je n'ai certainement pas tout saisi de ce que Villeneuve essai de faire passer, avec ce visuel et ce montage assez particulier, mais ces plans longs, ces cadrages serrés sur les regards, ces nappes de musiques discrètes, ce noir et blanc, rien dans la réalisation ne me laissent indifférent, et pourtant rien ne me satisfait...
J'attends encore qu'un cinéaste creuse un peu plus ce genre de sujet, le pourquoi, plus que le comment, car expliquer n'est pas excuser.

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Pour faire passer en douceur le Polytechnique de Villeneuve il me fallait quelque chose de léger, quoi de mieux qu'un teen-romance à l'américaine (avec un soupçon de drama pour pas que ce soit trop niais) avec Emma Watson, ce fantasme un peu malsain (car un peu trop teen, soyons honnête).
Ce film, sans être déplaisant, reste sacrément sur-côté à mon avis.

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James DeMonaco conclut (?) sa trilogie The Purge en allant un peu plus loin dans sa dystopie. Comme les précédents ça ne brille ni par sa réalisation ni par son scénar ni par ses personnages, mais ça a le mérite d'être relativement cohérent sur l'ensemble des 3 films.
ça manque cruellement de réflexion et de critique, tout comme les précédents qui loupaient le coche d'une réflexion sur la violence, celui ci passe à côté d'une réflexion sur les politiques et leur méthodes. C'est dommage, mais je trouve tout de même ça divertissant ^^'

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Un film qui traite d'un sujet pas nouveau, et d'une façon pas réellement novatrice, à savoir les trauma de la guerre, et leur impacte sur la famille. Si il n'a rien d'exceptionnel autant sur la forme que sur le fond, il est tout de même porté par un bon trio d'acteurs et des seconds rôles tous assez convainquant.
Les passages en Afghanistan laissent un peu à désirer, mais ce n'est pas l’intérêt du film donc ça va. A voir si on aime Gyllenhaal (comment peut-il en être autrement?) et Natalie Portman (à noté que Tobey "Peter Parker" Maguire est plutôt une bonne surprise ici)

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Pas si mauvais pour de la petite SF horrifique. L'ambiance, la tension, sont bien tenu, le rythme est bien géré, les acteurs pas trop mauvais. C'est dommage ça aurait pu faire un bon film de SF en mode thriller psychologique, si justement ça tablait plus sur la psychologie que sur l'action, malheureusement ce n'est pas le cas. La parano qui aurait pu (du) être centrale, ainsi que la question des créatures sont relayés au second plan au profit de l'action, qui elle est assez peu lisible. On voit venir le "twist" à 10 000, et on finit le film un peu déçu. ça se laisse regarder, avec un petit goût amer d'action manqué sur le bout de la langue.

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un bon feel-good-movie très musical à l'ambiance années 80 d'une Irlande qui se jalouse la culture londonienne. ça m'a filé le smile du début à la fin ^^

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The Jacket se veut être un mindfuck type voyage temporel mais n'est au final pas assez minfucked pour être réellement intéressant.
Comme d'hab avec des films sur le voyage temporel sans la théorie des univers multiple il faut mettre de côté sa logique car, bah, sans univers multiple, on tombe toujours dans le paradoxe de l'écrivain. donc passons sur ce point.
Pour ce qui est du reste du scénar bon... pourquoi cette intro sur la guerre? je m'attendais du coup à un twist type échelle de jacob, mais non, pourquoi cet asile et ces scénettes qui se donnent des air d'un vol au dessus d'un nid de coucou? juste un prétexte comme un autre visiblement.
Le film jouit néanmoins d'une brochette d'actrice et d'acteur de qualité ainsi que d'un visuel bien travaillé et c'est un peu ce qui le sauve.
On suit donc cette histoire sans être réellement ni tenu en halène ni surpris, mais sans trop s'emmerder pour autant. Avec un scénariste un peu moins flemmard ça aurait pu donnait un bon truc, car la réalisation et le casting avait de quoi tenir la route.

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Bon, cumberbatch en pédobear, c'est un peu tout ce que je retiendrais de ce film ^^'
Alors y'a un travail indéniable sur l'image, les décors, les plans, c'est beau, souvent inspiré, mais c'est un peu fait dans le vide en fait, au service de rien... parce que cette histoire, elle doit certainement rendre comme il faut sur le papier, mais là, on assiste à des évènements sans que les personnages n'y fassent quoi que ce soit, c'est pas qu'il ne s'y passe rien, c'est juste qu'il n'y a pas d'enjeux, pas de progression, pas d'implication active des personnages dans ce qu'ils sont entrain de vivre (alors y'a une implication émotionnelle biensur, et les acteurs sont pas mauvais, mais ils font tellement rien, qu'on a du mal à s'attacher à eux, à s'impliquer dans le film).
Alors voilà, ça se regarde en appréciant le travail que Joe Wright met dans la forme mais c'est tout...
puis sortez moi keira de ces rôle de nunuche bourgeoise un peu, bordel...

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Me voilà tout de même assez déçu...
Que ce soit Incendies, Enemy, Prisoners, ou dans une moindre mesure Sicario, Villeneuve n'est pas du genre à laisser le spectateur suivre le déroulement du récit de façon passive. Il pousse habituellement le spectateur à se positionner, se questionner sur le bienfondé des actions des protagonistes, il nous laisse dans le doute, créant en nous à la fois empathie et suspicion envers les personnages.
Ici, il fait l'exact opposé. Louise Banks est d'entrée de jeu, et tout le long du film, posée - sans aucun doute possible - comme héroïne irréprochable. On sait que son approche est la bonne, on ne doute pas d'elle ni de ses méthodes, et ça se ressent à travers l'écriture du personnage, le scénario et la réalisation.
C'est principalement ce qui a plombé le film pour moi.
Y'a une ambiance intéressante, une approche froide et réaliste, mais aussi intime et émotionnelle de ce premier contact, et visuellement c'est très réussi à ce niveau (et j'ai aussi fort apprécié le son, ses silences et ses sub-bass), et si Jeremy Renner est tout à fait oubliable, on sent qu'Amy Adams s’investie dans son rôle (et puis on a droit à un whitaker sous-exploité, une fois de plus...), mais ça ne prend pas, on est trop passif devant ce film, jamais interrogé, jamais bousculé.
Les thèmes, pourtant fort, la communication, à la fois avec les aliens, mais aussi au sein de la race humaine, et ces aller-retour incessants entre le macro et l'intime (même si pour ce dernier il y'a quelques longueurs ici et là, mais c'est visuellement beau donc on les accepte), tout ça était fort bienvenu, mais jamais ces personnages ne m'interpellent, ne me questionnent, ne me font douter, et c'est fort dommage... l'ambiance qui aurait pu être pesante, se ressent à peine, et le suspens se transforme en simple curiosité.
Je reste large sur ma note car j'ai pas envie d'être sévère avec Villeneuve, j'ai de grand espoirs pour Blade Runner 2049 et je le jugera sur celui là ^^

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J'ai trouvé ça très réussi visuellement.
On vit ce film à travers le regard de ce gosse de 10 ans, qui a pour seul ami son imaginaire et son crayon. Alors oui c'est un peu tire-larme (à l'extrême par moment) et ça se veut subtile sans vraiment l'être, mais ça reste une belle expérience cinématographique pour ma part, ou la psyché d'un gosse face à la perte imminente d'une mère est visuellement et métaphoriquement bien travaillée.
Ripley, Jyn, et même le gamin s'en sortent très bien.

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J'étais pas vraiment emballé par la première partie, personnage et ambiance pas super bien posés, jeu d'acteur pas bien crédible. Puis on se laisse prendre au truc, parce que Mel il sait y faire tout d'même.
Puis arrive le champs de bataille, j'suis absolument pas fan de film de guerre, mais c'est visuellement réussi.
Après c'est du Mel Gibson, avec son pesant de violons, de patriotisme, d'héroisme niais et de foi inébranlable... On peut ne pas adhérer (et c'est plutôt mon cas) mais on nous montre pour une fois un homme de guerre sans arme, et on nous le montre avec talent.

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Malgré un léger sentiment d'insatisfaction qui me reste sur la langue une fois le métrage fini, je reste d'avis que Tom Ford nous offre là un très bon film.
La réalisation est parfaite, mise en scène travaillée, montage réussi (clair et dynamique malgré 2 histoires et plusieurs temporalité imbriquées), très belle esthétique (que ce soit les décors désertiques du texas ou les intérieurs design du milieu bourgeois), musique juste et puissante. Certains passages sont forts en émotion, en angoisse et faux suspens.
Niveau scénar si ce n'est pas très fourni, ça reste intelligent, car tout est suggéré. Dans la fiction (le roman) résonnent tous les ressentis d'Edward et l'on s'amuse à théoriser sur qui représente qui ou qui représente quoi.
J'adore aussi le casting, Jake Gyllenhaal toujours parfait, Michael Shannon toujours juste et intense, bon Amy Adams n'exprime rien d'exceptionnel (son personnage avait pourtant bien plus de potentiel que la prestation qu'elle en offre) mais ne déçoit pas pour autant, et les badboys de la route sont angoissants au possible.
C'est fort, dur, violent, tout en restant subtil, ça manque tout de même d'un peu plus de jusqu'auboutisme, ça aurait pu aller plus loin, et nous offrir une histoire (celle qui se passe dans le réel) plus forte, plus dramatique.

Bref, bien filmé, bien rythmé, une bonne BO, de bons acteurs, et un scénar qui aurait pu donner plus mais on peut pas tout avoir hein !

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Assez audacieux visuellement et pourtant le rendu est plutôt réussi, même si ça manque toujours d'un bon chorégraphe de close combat ^^'
Comme le reste des Marvels (et des films de super héros de ces dernières années en général) Doctor Strange est plombé par une pauvreté scénariste, des personnages inintéressants et des enjeux sans une once de subtilité. Heureusement le casting de qualité (cumberbatch, Mikkelsen , et la sublime McAdams) pallie un peu à tout ça, et on se laisse griser par ces décors sans dessus-dessous qui n'en finissent pas de bouger.

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Passablement ennuyeux, un comble pour un Zemeckis. Faut dire qu'il s'aventure sur un scénar assez éloigné de ce qu'il peut faire habituellement.
La première partie du film n'est vraiment pas convaincante, à part une ou deux scène bien foutu, on attend en soupirant que ça démarre un peu.
L'intrigue se pose en seconde partie et on rentre un peu dans le film, mais y'a rien de fabuleux. On ressent pas vraiment l'alchimie dans ce couple même si le duo d'acteur fait ce qu'il peut.
C'est sans gros défaut de réalisation, mais le rythme ne prend pas, on ne s'attache pas aux personnage, on ne ressent ni la guerre ni l'ambiance de suspicion qui devrait pourtant peser sur tout le métrage pour en faire quelque chose d'intéressant (quelques scènes, mais trop rares, sont néanmoins réussies à ce niveau).
Déception donc... wtf Zemeckis?...

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Loin d'être inintéressant, Moonlight n'est pas pour autant captivant. La faute à des dialogues qui manquent cruellement de profondeur, c'est le milieu dépeint qui veut ça me direz-vous ? (mais je ne serais pas forcément d'accord).
Néanmoins le film jouit d'une belle esthétique et d'une mise en scène travaillée, ce qui en fait quelque chose de visuellement agréable. Le sujet est traité avec pudeur et subtilité, mais n'est au final que peu creusé.
J'aurais voulu voir un peu plus de Janelle 'Thérésa" Monáe, son personnage, et sa relation avec Chiron aurait pu être intéressant à creuser (et puis elle est juste magnifique...)

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Un bon casting, mais une histoire sans grande subtilité ou chaque élément est surligné au stabilo (pourtant le synopsis laissait présager un peu de profondeur). N'attendez donc pas une réflexion sur l'amour la mort et le temps... ça reste agréable à regarder.

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Bon y'a Micheal Sheen alors ça vaut un point de plus in my book ^^
Y'avait quelque chose d'assez intéressant dans le scénar, cette décision de Jim, aussi cruelle que désespérée, ça aurait pu être l'axe central du film, lui donner une profondeur, une réflexion, sur la solitude, l'égoïsme, le désir etc... Mais le film passe complètement à côté, dommage.
ça reste donc une petite amourette (frôlant la comédie romantique à l'américaine) sur fond de cheap SF (cheap dans le fond, pas forcément dans la forme) . Deux trois bonnes idées par ci par là (le vaisseau plutôt bien foutu, le Michael Sheen en barman, par exemple), mais rien de transcendant, un duo d'acteur qui peine à nous faire sentir l'ambiance, et une fin un peu bisounours. Rien de bien folichon
1h50 pas déplaisantes mais tout de même assez décevante, y'avait clairement d'autres axes à creuser, plus intéressant que la fixette de jim pour une joli blonde...

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On sent l'application et le travail mis dans ce film, pour rendre chaque scène plus dérangeante que la précédente.
Une violence souvent hors champs, ou assez discrète, comme pour nous faire comprendre que cette fille en a à peine conscience. C'est lent, ça joue sur le malaise, l'inconfort du spectateur.
ça manque un peu de clarté sur la psychologie des personnages, et on peine à comprendre les névroses dépeintes pendant une petite heure et quart, mais on reste absorbé par ces plans fixes et silencieux.
Pour un premier film, c'est particulier, et plutôt réussi.

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Je n'ai vu que le premier Harry Potter (et n'en ai lu aucun), et je ne savais même pas que ce film y était lié. L'univers décrit n'est pas réellement magique, enfin, la magie ne prend pas plus que ça (j'entends qu'on est pas transporté dans une nouvel univers cohérent et qui nous fait rêver, en bien ou en mal) mais on suit sans trop s'ennuyer cette histoire de bestioles magiques. Les effets spéciaux, sans nous décoller le cul de la chaise, sont tout de même réussi, certains des personnages sont attachants, la musique jazzy est plutôt agréable, le tout enrobé d'une réalisation sans originalité mais sans grand défauts.
Bref, dans la catégorie "aventure, famille et fantastique" il faudra surtout souligner "famille" car c'est un film gentillet, sans grande aventure et avec un côté fantastique qui peine à nous éblouir, mais qui se regarde.

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La misère moderne. On se laisse engouffrer sans peine dans cette histoire, qui ne parlera peut être pas à tout le monde mais qui est criante de vérité pour certains. C'est peut être un peu poussif par moment (la prostitution, la crise cardiaque) mais bon, ça n'en est pas moins réaliste.

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C'est pas bien folichon, et ça mériterait un plus gros travail de mise en scène et de montage (je m'en mordais les doigts pendant le film, y'aurait eut tellement de petites choses à faire pour rendre tout ça bien plus punchy!) mais ça se regarde.
ça aurait fait un très bon court métrage, car ça manque un peu de consistance pour un film d'une heure trente.

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J'aurais été assez peu intéressé par ce film s'il n'y avait eut Natalie Portman. Faut dire qu'elle me manquait un peu ces derniers temps, et la voir sur quasi chaque plan pendant 1h40, ça m'a fait un bien fou ^^
Elle campe avec force et justesse son personnage, et si ce biopic étrange (on est loin de ce que l'on a l'habitude de voir dans le genre, principalement à cause de l'unité temporelle très courte) n'est pas en soit très passionnant, Portman lui donne assez de consistance pour le rendre intéressant. elle n'est évidemment pas la seule responsable, la réalisation est soignée et maitrisée, et les second rôles convaincants.
N'en reste pas moins que si vous cherchez quelqu'un chose de plus passionné sur le sujet, c'est toujours vers le JFK d'Oliver Stone qu'il va falloir se tourner. Jackie est uniquement centré sur Jackie, son deuil et sa dignité.

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J'avais envie de voir ce que Denzel valait derrière la caméra, avant de me lancer dans Fences.
Avec ces deux monstres de charisme que sont Denzel Washington et Forest Whitaker je ne peux qu'apprécier ce film malgré ses petits défauts.
Faut dire que pour un film sur les débats ces derniers ne sont pas vraiment fabuleux et c'est bien dommage. Certaines pistes intéressantes (comme le syndicalisme du prof) sont aussi laissés de côté trop rapidement, mais malgré ça, la réalisation, classique mais réussie, la musique bien rythmée, les personnages bien écrits et les acteurs de qualité rendent le film très agréable. On est pas sur du grand film mais denzel fait bien son taf, devant et derrière la caméra.

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Denzel Washington reprend ici une pièce de théâtre, et ça se sent, trop d'ailleur...
Une famille, un décors, une flopée de dialogue. C'est très bien interprété, les dialogues sonnent juste, le thème des relations familiales est loin d'être inintéressant, mais, mais... On attend un peu plus, on s'attache bien aux personnages, on comprend leur forces et leur faiblesses, leur qualités et leur défauts, mais ça ne suffit pas a faire un film qui nous tienne pendant 2heures.
ça reste fait avec talent et justesse et denzel est toujours aussi impressionnant, alors ne soyons pas trop sévère.

Annotation :

Alors j'ai évidemment pas pu le voir en 120 fps , HD 4k et 3D mais c'est pas bien grave car ce n'est pas l’intérêt premier du film, loin de là.
Ang Lee joue avec ses cadrages de champs contre-champs, avec un montage souvent inspiré et quelques petits effets intéressants ici et là, pour nous faire rentrer dans ce personnage de Billy Lynn, et ça fonctionne plutôt bien.
Ce n'est pas passionnant pour autant, les dialogues manquent un peu de profondeur, et certains passages sonnent assez faux, mais la satire est intéressante. Kristen Stewart est toujours aussi larmoyante, Joe Alwyn et Garrett Hedlund sont plutôt de bonnes surprises, et Vin Diesel est sacrément bien trouvé pour son rôle ^^'
6.5/10

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Hum... plusieurs sentiments, souvent opposés, se dégagent aprés le visionnage de ce film. Et j'imagine que croyants et non-croyants n'auront pas du tout la même lecture.
Bon, si je n'avais pas su d'avance que c'était un Scorsese, je ne l'aurais pas deviné.
C'est un film long, au rythme parfois pénible, mais cette pénibilité a comme un sens, une cohérence. Le thème n'est pas réellement la foi, et semble, pendant un bon bout de film, être réellement le silence (de "dieu") mais le titre même du film est plus ou moins trahis sur la fin (ce qui m'a beaucoup énervé...). En fait le propos m'aurait vraiment conquis si l'on oubli quelques scènes, car le film aurait alors traité de l'Homme, de l'obstination, de ce que la foi peut avoir d'absurde (autant pour celui qui cherche à la prêcher que celui qui la combat), mais ces quelques scènes viennent parasiter tout ça et démontrer que ce n'était malheureusement pas le but de Scorsese, dommage.
Mais rien n'est absolu au cinéma et chacun peu trouver le degré de lecture qui lui convient ^^
Sur la forme c'est assez intéressant, plusieurs ambiances sont posées au fur et à mesure que le métrage se déroule, j'ai beaucoup aimé la première partie, toute en brume. ça aurait tout de même mérité plus de travail sur le son et le silence (beaucoup de ce qui est dit en voix-off pourrait être retranscrit par du travail sur l'image et le son).
M'est d'avis qu'Adam Driver aurait été bien plus intéressant en premier rôle qu'Andrew Garfield, mais ça n'engage que moi...
Globalement c'est intéressant, ça passe un peu a côté d'un propos qui aurait pu être fort mais c'est pas grave. Puis ça manque grandement de femme tout ça, même si elles étaient (et sont encore) exclus de ces sphères là, ça aurait pu aérer un peu tout ça que d'y ajouter un point de vu féminin (dans la dernière partie par exemple lorsqu'ils "héritent" d'une famille).
ça mérite certainement un second visionnage, j'y retournerais probablement un de ces jours.