Films vus ou revus en 2014

Annotation :

Troisième film de Nichols, trois fois la même note. Les thématiques (famille, menace diffuse, etc) restent, mais l'amour y tient une place plus importante. Deux regrets :
- les deux fois où le film abandonne le regard de (des) l 'enfant(s), il perd de sa force (deux scènes avec Sam Shepard d'ailleurs).
- une des dernière scènes semble facultative, inutile (pas de spoil)

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Que c'est lourd : "chérie, si nous adoptons un morpion, je veux connaitre son pédigree afin d'être certain qu'il ne sera pas un tueur en série névropathe plus tard". Le 5 est essentiellement motivé par les deux acteurs principaux que j'aime, même dans ces cas limites...

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Francis Girod à son meilleur réalisa "Lacenaire" ou le "Trio infernal" qui sont à voir. Là c'est médiocre : interprétation approximative (De Caunes n'est pas crédible : on dirait un gamin qui joue le rôle de quelqu'un qui joue un rôle mais qui n'y croit pas une seconde), dialogues insipides et explicatifs, intrigue à peine correcte (le journaliste amnésique découvrant les prions dans le chocolat, euh...), un rythme languissant peinant à creer la moindre tension... Bref un film que j'aurais pu éviter...

Annotation :

Lire la critique de Guyness riche et enthousiaste. Je le suis (un tout petit peu) moins, mais ce film est une bonne surprise à découvrir...

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Lorant Deutsch passe du Yop aux grands crus, mais son jeu est toujours aussi limité. Le film est décevant : une histoire banale (relation père/fils dans le milieu viticole), la mise en scène est banale, les dialogues sont... banals, etc. Les personnages sont simples, monolothiques, sans ambiguité ou profondeur : Niels Arestrup joue le père salaud, Patrick Chesnais le père en sursis conscient des différences sociales (deux très bonnes interprétations mais qui sont sans surprise...), Lorànt Deutsch le fils rejeté, humilié, etc du début à la fin sans aucune variation ou modulation...

Annotation :

J'espérai mieux. Les dix premières minutes m'ont fait peur : plutôt mièvres quelques scènes dignes de soap opera, une musique envahissante. Après cela s'améliore et à la fin du film nous quittons cette gare routière avec le sourire...

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José Garcia montre une fois encore qu'il a du talent, mais qu'il lui manque un bon réalisateur et un bon scénario ("Le couperet" de Costa Gavras puis... pas grand chose). Pas envie de m'attarder sur un film où le réalisateur ne paraît jamais se demander "quel sens a ce plan?". D'un autre coté, le film alterne le correct, le grotesque (scène avec les psychotropes, certains flach-backs, le final, etc), voire le vulgaire cherchant vainement à créer le malaise, le trouble. A la fin du film, Europa Corp a de nouveau gagné, contrairement au spectateur...

Annotation :

Lire la critique de Gallu plutôt juste... Ce film me réconcilie avec Luchetti dont le dernier film m'avait déçu...

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Totalement raté, ce film ne repose que sur une idée qui n'a même pas le mérite d'être originale. Une scène musicale (et la scène de patinage nocturne) dans la seconde moitié du film montre la légèreté que visait le réalisateur. En vain. Reste une vision étriquée du bonheur... ("Le bonheur, c'est une décision qu'on prend" dixit le personnage interprété par Benoît Poelvoorde)

Annotation :

Le casting, le nom de la réalisatrice (fille de Gérard Oury) dont c'est le premier film, mais qui a déjà fait ses preuves comme scénariste sont prometteurs... Puis vint l'ennui.De bons acteurs mais mal dirigés (seule Charlotte Gainsbourg émerge surtout lors des scènes partagées avec Sabine Azema dont le jeu reste trop théâtral), chacun récitant sa réplique sagement après son partenaire. Mais le pire est de constater l'absence totale d'idées cinématographiques, Danièle Thompson se contentant de piteux champs-contre champs, agrémenter de quelques zooms...

Annotation :

Le scénario est habile et permet au spectateur de suivre le destin de quelques personnages (une dame âgée cherchant, mendiant afin de nourrir ses chats, un jeune homme qui passe et repasse son dernier oral de médecine, une provinciale qui découvre la capitale à la recherche de l'amour, une fillette n'osant pas rentrer chez elle car ses notes sont mauvaises, un ouvrier gréviste qui fête ses 25 ans de mariage, un artiste perturbé très "attaché" à son couteau, etc)... Le film est plus sombre que souriant et certaines scènes remarquablement filmées restent dans la mémoire du spectateur...

Annotation :

Bonne surprise... L'héroïne (remarquablement interprétée par Christa Théret que la caméra ne quitte pas durant tout le film) perd son travail, apprend qu'elle est enceinte, plonge dans le déni... Là où on pouvait craindre le film à thèse, la surcharge de pathos, on suit amusé, attendri, voire ému la fuite d'une jeune fille (de nombreuses scènes nous la montre en mouvement)...

Annotation :

Bien que produit par Coppola, je m'attendais au pire. Petit film horrifique qui tient la route...