Cover Flop 2019

Flop 2019

2019 aura été une année cinématographique en demi-teinte qui de mon opinion s'est avérée moins marquante et innovante dans ce qu'elle a pu proposer que les années précédentes. Même si elle aura eu quelques fulgurances, très peu de très grands films ont vraiment émergés et elle fut jonchée de beaucoup ...

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Liste de

10 films

créee il y a plus de 4 ans · modifiée il y a plus de 4 ans

Godzilla II : Roi des monstres
4.7
1.

Godzilla II : Roi des monstres (2019)

Godzilla: King of the Monsters

2 h 12 min. Sortie : 29 mai 2019 (France). Action, Aventure, Fantastique

Film de Michael Dougherty

Flaw 70 a mis 2/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Une catastrophe totale qui montre l'incompétence d'un studio qui tente d'alimenter un univers étendu sans savoir comment gérer sa mythologie et qui réduit l'ensemble à une bande de personnages inintéressants, stupides dans un script ridicule et dans une bouillie visuelle indigeste. Même pas digne d'un nanar, un pur navet à fuir au plus vite.
Ma critique complète ici :
https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/godzilla-2-roi-des-monstres-film-michael-doughert-avis-10013788/

Hellboy
4.3
2.

Hellboy (2019)

2 h 01 min. Sortie : 8 mai 2019 (France). Action, Aventure, Fantastique

Film de Neil Marshall

Flaw 70 a mis 2/10.

Annotation :

A la vision de ce Hellboy made in 2019, on se demande comment des producteurs ont pu préférer investir dans ce reboot plutôt que de laisser sa chance à Guillermo del Toro de clôturer sa trilogie sur le personnage. Malgré une direction artistique plutôt inspirée, et plus fidèle aux comics, rien ne va dans ce film qui enchaîne les fautes de goûts à une vitesse alarmante. Le film n'est jamais vraiment incarné et finalement reprend la lourdeur du comics là où del Toro avait su l'adapter avec une certaine finesse, lui injectant une mélancolie bienvenue et permettant à Hellboy de devenir un bon héros de cinéma. Ici on retrouve un lourdeau agaçant et qui est la parfaite représentation de ce film assourdissant et abrutissant.
Constamment en train de hurler et de s'exciter sans trop de raisons, pas aidés par un soundtrack en mode juke-box qui ne s'arrête jamais, le film ne prend jamais le temps de respirer et va enchaîner les rebondissements sans queue ni tête au point de tomber dans un récit qui fait le tour de force de partir dans toute les directions sans arriver nulle part. L'écriture est calamiteuse, lançant des éléments d'intrigues qui n'aboutiront pas ou même s'avère inutile au sein du film dans le seul prétexte d'étirer le récit où de lancer maladroitement une scène d'action. L'ensemble est stupide en plus de ne jamais être sauvé par un casting à la ramasse. Ian McShane cachetonne, Milla Jovovich est calamiteuse et David Harbour lui parvient à s'en sortir un peu mieux que prévu. Même si il n'a pas le sidérant charisme de Ron Perlman, dans un film mieux produit et moins ridicule, il aurait pu faire un Hellboy décent.
En ce qui concerne la réalisation, les effets spéciaux s'avèrent incroyablement datés mais compensent par un bestiaire plutôt efficace, mais l'ensemble est gâché par un montage catastrophique qui accumule les ruptures de rythmes, les transitions sans logiques et les enchaînements de plans par moments totalement foireux. Faisant de ce Hellboy est spectacle totalement désagréable à regarder et terriblement longuet, le tout n'étant pas sauvé par la mise en scène bâtarde de Neil Marshall qui oscille entre des effets de styles d'un autre temps qui vire vers le cinéma Z et une certaine dextérité dans l'action grâce à quelques plans aériens plutôt bien sentis. Mais ce nouveau Hellboy reste une énorme catastrophe et semble tout droit sortie d'un autre âge, où même les films comme lui étant alors déjà ringard. Le digne successeur de Ghost Rider 2.

Anna
5.2
3.

Anna (2019)

1 h 58 min. Sortie : 10 juillet 2019. Action, Thriller, Drame

Film de Luc Besson

Flaw 70 a mis 2/10.

Annotation :

Confirmant la déchéance qualitative dans laquelle s'est enfermé Luc Besson depuis maintenant des années, Anna est un film turbo débile qui aligne des incohérences, des erreurs chronologiques et une narration bien trop complexe pour un scénario prévisible et qui tourne vite à vide.
Se déroulant au début des années 90 on assiste à des scènes aussi improbables qu'un vol de dollars américains à un distributeur automatique en plein URSS, des ordinateurs portables derniers cris encore une fois en URSS et même un piratage à la clé usb. Le film rivalise scène après scène d'absurdité effarante et qui prouve un je m'en foutisme terrible quand au respect de son spectateur et de l'univers établi par le film. Besson n'en a rien à faire et préfère filmer son actrice dans des petites tenues dans un fourre-tout narratif prétexte dont on nous expose jamais vraiment les enjeux.
Les personnages sont inintéressants et joué par un casting là pour cachetonner tant Luke Evans, Helen Mirren et même Cillian Murphy semble être absent du film tandis que Sasha Lush s'avère inexpressive et peu convaincante. Le tout n'étant pas aidé par une réalisation mollassonne où Besson semble avoir perdu son savoir-faire quand à la mise en scène des scènes d'actions. Ici elles sont statiques et peut inspirés quand elles ne virent pas au ridicule lors d'une séquence de course poursuite digne d'un Tex Avery. Anna est une catastrophe déstabilisante et faussement féministe qu'il est préférable d'éviter. Et espérons que Luc Besson ne sera plus autorisé à toucher une caméra, ou écrire un scénario tant il démontre la stupidité de son cinéma.

Simetierre
4.9
4.

Simetierre (2019)

Pet Sematary

1 h 41 min. Sortie : 10 avril 2019 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique, Thriller

Film de Kevin Kölsch et Dennis Widmyer

Flaw 70 a mis 2/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Probablement une des pires adaptations de l'oeuvre de Stephen King, jumpscares faciles et limite insultants, jeu d'acteurs comateux et visuellement laid. Rien est à sauver dans ce navrant Simetierre.
Ma critique complète ici :
https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/simetierre-film-horreur-critique-cinema-10008081/

Dernier Amour
4.6
5.

Dernier Amour (2019)

1 h 38 min. Sortie : 20 mars 2019. Drame

Film de Benoît Jacquot

Flaw 70 a mis 3/10.

Annotation :

Problématique dans tout les aspects de son écriture, que ce soit dans sa culture du viol nauséabonde ou sa volonté de faire passer une relation toxique en romance passionné. Surtout que le film n'a jamais de recul sur lui-même et ne s'interroge jamais sur le caractère déviant de ses personnages. En reste donc un drame inintéressant et antipathique par son propos et sa platitude, qui ne sera jamais relevé par un casting insipide, Vincent LIndon est correct dans son jeu mais pas crédible dans le rôle de Casanova tandis que Stacy Martin, malgré un magnétisque certain, prouve être une actrice au talent limité.
Dernier Amour est un mauvais film, à la réalisation digne d'un téléfilm mais qui dispose quand même d'une reconstitution d'époque plutôt réussi. Mais le film de Benoît Jacquot n'est jamais convaincant ou inspiré et pire que ça, il s'avère problématique et particulièrement révoltant. A éviter !

Nous finirons ensemble
5.6
6.

Nous finirons ensemble (2019)

2 h 15 min. Sortie : 1 mai 2019. Comédie dramatique

Film de Guillaume Canet

Flaw 70 a mis 3/10.

Annotation :

Malgré son pathos extravagant, il y avait une sincérité dans cette réunion de potes qui faisait un peu le charme des Petits mouchoirs de Guillaume Canet. Quelque chose qui le rendait moins insupportable qu'il aurait dû être. Quelque chose qui finalement va cruellement manqué à ce Nous finirons ensemble. Il est au final un copié-collé à peine plus léger que le précédent même si on retrouve cette narration à base d'engueulade, de réconciliation et d'enchaînements de problèmes parfois forcé tellement le film accumule les situations catastrophiques sur une période de temps assez courte.
Mais ici, on se retrouve face à un film encore plus téléphoné qui a dû mal à justifier sa raison d'être et qui nous plonge dans une écriture suffisante et problématique où l'on suit des personnages problématiques dans une démarche hypocritement moralisatrice car expose des choses profondément amorales. Voir un film aussi sexiste et problématique dans sa vision de l'homosexualité en 2019 à quelque chose d'assez honteux surtout quand celui-ci encense les réactions profondément beaufs et réactionnaires de ses personnages. L'ensemble n'arrive jamais à être juste que ce soit dans sa vision de la dépression, de la maternité ou encore du deuil.
On sauvera quand même deux ou trois scènes d'humour qui arrivent plutôt bien à fonctionner grâce à des comédiens impliqués et bons malgré des performances peu sincères en raison du pathos trop prononcé. Mais Laurent Lafitte parvient à sortir du lot grâce à son talent comique et se montre comme l'excellent atout du film. Guillaume Canet lui offre une mise en scène effacée et bien moins appliqué que le précédent film et qui plonge l'ensemble dans la qualité visuelle d'un petit téléfilm. Nous finirons ensemble est juste un film irritant et problématique qui n'a plus sa place en 2019 dans sa vision surannée des choses. Et la retrouvaille des amis n'est pas suffisamment sincère pour vraiment parvenir à nous embarquer. Un film qui n'était pas à faire.

Knives and Skin
5.3
7.

Knives and Skin (2019)

1 h 52 min. Sortie : 20 novembre 2019 (France). Drame

Film de Jennifer Reeder

Flaw 70 a mis 3/10.

Annotation :

Sorte de Laura Palmer moderne, victime d’une Amérique hypocrite et faussement puritaine, l’histoire de Knives and Skin est déjà vue. On pense d’ailleurs fortement à Twin Peaks tant son ombre plane sur le film de Jennifer Reeder jusque dans son ambiance qui vire vers le songe onirique. Malheureusement, la comparaison s’arrête là car jamais le récit n’arrivera à trouver la finesse dans cette chronique adolescente poussive où tous les malheurs du monde et les situations les plus malaisantes arrivent aux mêmes groupes de personnes. A trop forcer le trait, Reeder tombe dans un misérabilisme antipathique qui certes cherche la nuance, mais ne trouve jamais la subtilité. Le film ne juge pas, et c’est sa vraie force, mais son pathos plombant tend à virer au ridicule à force d’aller toujours plus loin. Alors certains personnages arriveront à sortir du lot et se montrer vaguement attachants, mais à trop vouloir en dire et trop chercher à dénoncer Knives and Skin survole beaucoup de ses sujets. Le casting surnage comme il peut au milieu de tout ça, mais les acteurs sont parfois handicapés par l’écriture qui ne semble jamais vraiment savoir quel ton aborder. Reste une réalisation léchée, notamment la sublime photographie, mais là encore ampoulée par une mise en scène poseuse et excessive qui accentue le caractère irréel et factice d’une histoire qui tend pourtant à vouloir dénoncer des vérités. Knives and Skin se perd dans sa propre démarche et loupe sa cible, se transformant en raté assez gênant.

Shazam!
5.4
8.

Shazam! (2019)

2 h 12 min. Sortie : 3 avril 2019 (France). Action, Fantastique, Science-fiction

Film de David F. Sandberg

Flaw 70 a mis 3/10.

Annotation :

Après le catastrophique Justice League, Aquaman avait redonné un peu d'espoir là où James Wan livrait un film aventureux et épique assez fidèle avec l'univers établi par Zack Snyder. Mais Aquaman était surtout un film issue de l'ancienne direction de DCEU et Shazam! vient quand à lui présenter un tournant majeur dans cet univers au passif chaotique. Et après une introduction plutôt réussi dans le côté brut de sa violence et quelques idées visuelles bien senties, les 2h de film restantes vont s'affairer à détruire toute forme d'ambition qu'il y a pu y avoir par le passé pour livrer un nivellement par le bas paresseux du genre super-héroïque.
Shazam! est un film qui repose intégralement sur du corporatisme de la part de Warner qui s'évertue à venir placer des références à ses propres produits, que ceux ci soient dans ou hors de l'univers DC. On se retrouve face à une constante avalanche de citations en mode placement de produits, le tout embourbé dans un humour bas du front qui tombe souvent à plat et qui n'est pas aidé par un scénario qui tient sur un timbre post tant il s'avère incapable de proposer la moindre épaisseur. Les personnages sont tous très stéréotypés et peu développés, le héros se voit affublé d'une quête sans objectif qui va obliger le récit à faire du remplissage pendant plus de 40 min accumulant les longueurs et le méchant à une origine intéressante mais le film ne parviendra jamais à l'approfondir.
On sauvera donc deux moments, la scène d'ouverture et une vers la fin du récit qui permet au héros de comprendre le sens de la famille en mettant en relief un thématique sur l'abandon encore peu vu dans le genre. Mais là encore, malgré un sujet pertinent, le film l'éclipsera en une fraction de seconde. Sans émotions, Shazam! ne convainc jamais et ne parvient pas à se transcender dans un casting agaçant (Zachary Levi est insupportable) et une réalisation globale impersonnelle et plate. Les effets spéciaux sont approximatifs et au service d'une direction artistique kitsch et sans saveur qui apparaît étonnamment cheap dans sa gestion de l'espace. Pas aidé par une mise en scène en pilotage automatique de David F. Sandberg et sa photographie générique. En résulte un divertissement insupportable et opportuniste qui trône avec Justice League et Suicide Squad sur le podium du pire de l'univers cinématographique DC.

Polar
5.3
9.

Polar (2019)

1 h 58 min. Sortie : 25 janvier 2019. Action, Policier, Drame

Film VOD (vidéo à la demande) de Jonas Åkerlund

Flaw 70 a mis 3/10.

Annotation :

Netflix semblait sortir la tête de l'eau en fin d'année 2018, où ils ont sortis parmi leurs meilleurs productions originales en matière de films notamment grâce à l'apport de cinéastes talentueux. Malheureusement, cette hausse qualitative semble avoir été de courte durée car Polar représente ce que Netflix à pu faire de pire.
Entre son histoire inconsistante et ses personnages ridicules aux motivations aberrantes, le film ne tient jamais debout et se contredit souvent au point qu'on a souvent l'impression d'être face aux élucubrations d'un enfant de 5 ans en guise de scénario. Surtout avec le méchant le plus catastrophique vu ces 10 dernières années dans un film d'action. Le casting est aussi à la rue, entre le surjeu névrotique des uns et le sous jeu total des autres. Comme Mads Mikkelsen qui ne semble pas non plus savoir ce qu'il fait là même si on peut compter sur son charisme naturel.
Au niveau de la réalisation on atteint des sommets de laideurs et de mauvais goûts, entre la photographie saturée jusqu'à l’écœurement ou un montage tout droit sortie des enfers qui ferait passer un film comme Suicide Squad pour un modèle du genre. Et on parlera pas de la mise en scène tapageuse et ultra sexiste de Jonas Åkerlund qui atteint un niveau de beauferie assez alarmant. Reste qu'il emballe ses scènes d'actions avec lisibilités et que dans ses envolées nanardesques, Polar trouve certaines vertus divertissantes. Mais avoir 30 minutes assez regardable sur un film de 2h c'est maigre, surtout quand le reste est un supplice qui semble interminable. C'est juste mauvais.

Séduis-moi si tu peux !
5.9
10.

Séduis-moi si tu peux ! (2019)

Long Shot

2 h 05 min. Sortie : 15 mai 2019 (France). Comédie romantique, Comédie dramatique

Film de Jonathan Levine

Flaw 70 a mis 3/10.

Annotation :

Avec Long Shot, Jonathan Levine signe une comédie qui en plus de se payer le luxe de ne pas être très drôle, hormis quelques piques lancés aux monde du showbizz assez pertinentes, s'avère être relativement problématique quand à sa vision du féminisme. On se retrouve finalement devant des hommes qui nous parlent de féminisme sans vraiment en comprendre les enjeux ni être légitime d'en parler ce qui provoque au final un rendu particulièrement sexiste et complaisant.
On ajoute à ça une critique hypocrite de la politique des Etats-Unis car le film finit totalement par embrassé une vision très républicaine et s'impose en récit moralisateur malgré un fond qui s'avère particulièrement immoral. Rien ne va et tout tombe à plat, s'avère gênant et cela n'est pas relevé par une réalisation tristement fade et un casting à la rue. A l'exception de Charlize Theron qui arrive encore à disposer d'une certaine fraîcheur dans son jeu, elle ne partage par contre aucune alchimie avec Seth Rogen qui continue sa partition de gros lourdeau sauf qu'ici il échoue totalement lors de ces moments plus intimiste.
Long Shot est tout simplement une comédie romantique vieillotte malgré ses envies de modernité et qui échoue dans tout les aspects qu'il survole. Là où il aurait pu jouer habilement des clichés et de l'actualité, il finit par se plonger dans un classicisme ennuyeux et gênant.

Flaw 70

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