Génération Van Damme

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Premier vrai rôle pour le belge, mais du mauvais côté de l'histoire puisqu'il se contente de jouer le méchant dans ce film. Karate Tiger est un film d'arts martiaux d'exploitation comme il y en a eu plein à l'époque (du style Best of the Best) mais la présence de Van Damme assure le capital sympathie. Il vole clairement la vedette à l'acteur principal et on ne regarde le film que pour ses apparitions qui valent le coup d'oeil. Le reste est un peu trop caricatural, même si on pourra remarquer l'intervention de Bruce Lee dans la trame (joué par le même acteur qui l'avait remplacé dans Le Jeu de la Mort), comme un passage de flambeau?

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Saint Graal du cinéma de série B, l'élu parmi les élus. Ce film est INDISPENSABLE dans la carrière de Van Damme, il FAUT le voir. C'est basé sur une histoire probablement mythomane, c'est surjoué et c'est uniquement un prétexte à faire s'affronter différents styles de combat, mais c'est par la même occasion le summum du film de tournoi. Il en a inspiré plein d'autres et même bien plus (le jeu Mortal Kombat par exemple). Chong Li/Bolo Yeung (qui avait déjà fait face à Bruce Lee dans Opération Dragon) restera l'adversaire le plus impressionnant de JCVD. Points Bonus pour la localisation à la cité de Kowloon qui est un cadre parfait, et la BO de Paul Hertzog qui est fabuleuse. Il y a plein de suites mais sans Jean-Claude (remplacé par Daniel Bernhardt).

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Retour temporaire du côté des méchants, Jean-Claude incarne à nouveau un combattant Russe après Karate Tiger. Il se paye étonnamment le luxe d'avoir une petite intrigue amoureuse, plutôt rare pour un méchant un peu caricatural comme celui-ci. Dans l'ensemble le film est assez mou, l'intrigue piétine sur place et malgré les décors Maltais on s'ennuie un peu. En fait on se croirait plus en vacances que devant un film d'action. Mais bon y a quelques coups de pieds sautés...

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Nouvelle série B de bon standing pour ce film qui - contrairement à ce que le titre laisserait penser - s'inspire finalement bien plus de Mad Max que de Terminator ou Robocop. Malgré le côté minimal de la trame, il y a un réel effort pour dramatiser l'histoire et on s'y laisse prendre. La réalisation et les FX sont un peu fauchés mais démontrent des bonnes intentions et c'est le principal. Pour moi c'est un des films à voir de cette filmographie. Le nom des personnages tient du génie en plus (Fender Tremolo Vs Gibson Rickenbacker lol). Il y a des suites avec Angelina Jolie et Malcolm McDowell qui n'ont probablement rien à voir...

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Bloodsport est le Saint Graal mais pourtant, s'il ne devait en rester qu'un c'est celui-là pour moi. Immortel à jamais dans mon esprit, c'est LE film de baston qu'on adorait mes frères et moi et c'est l'un des plus grands rôles de JCVD sans sourciller, si bien que l'acteur reviendra bien plus tard sur la licence en en faisant un reboot. Paul Herzog livre une OST encore meilleure que celle de Bloodsport et qui accompagne à merveille les nombreuses scènes d'entrainement dans l'ambiance et la campagne Thaïlandaise. Incontournable. Comme pour Bloodsport il existe des suites mais sans lui, qui mettent en scène Sasha Mitchell à la place.

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Après Kickboxer, la carrière de Van Damme était toute tracée dans le genre de la baston. Ici on le retrouve dans un film moyen qui fait la part belle à des combats de rue clandestins, un peu différents des ambiances orientales de Bloodsport et Kickboxer. Il y a quelques combats sympas, et une trame de fond un peu bateau qui humanise le tout, mais après les deux monstres sacrés de 1988 et 1989, c'est quand même un peu moins bon.

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Première excursion en prison, dans le rôle d'un flic sous couverture. Quelques éléments font mouche, comme le duel final contre Patrick Kilpatrick (alias "Le Démon/Le Sandman") qui fait un opposant assez mémorable par sa gueule burinée. Y a l'ambiance bien particulière des années 80/90 et l'acteur est au top de sa forme, c'est pas trop mal mais pas un indispensable. D'autant qu'il existe quand même bien mieux dans les films en environnement carcéral.

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Retour avec le réalisateur de Full Contact, ce film est l'un des plus connus de l'acteur puisque c'est le premier dans lequel il joue un double rôle (il y en aura d'autres). Honnêtement c'est un peu ringard mais ça fonctionne pas si mal. En plus on a droit au retour de Bolo Yeung face à l'acteur, et rien que pour ça on va dire que c'est clairement un film à voir dans sa filmographie.

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Face à face avec Dolph Lundgren, autre seigneur de la série B et adversaire emblématique de Stallone dans Rocky IV. Ce film a toutes les caractéristiques du film d'action des années 90: des militaires avec des gros flingues, un univers futuriste, des genres de robots/cyborgs, et bien entendu Van Damme. C'est plutôt une bonne pioche dans le genre, Roland Emmerich est un faiseur de blockbusters décérébrés plutôt réputé (Independance Day ou StarGate, c'est lui), et ce film est l'un de ceux qui l'a fait connaître. C'est en plus le premier d'une longue série avec le rôle que JCVD reprendra le plus dans sa carrière. On prend donc.

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De nouveau prisonnier, Jean-Claude s'évade au tout début et joue au bon samaritain auprès d'une veuve et ses enfants qui sont les proies d'hommes d'affaires peu scrupuleux pendant tout le reste du film. C'est plein de bons sentiments, un peu trop même, mais ça se laisse regarder et c'est le premier film de l'acteur où il joue un rôle un peu plus nuancé qu'un simple combattant/soldat. Y a Ted Levine qui joue le méchant donc j'aime bien, sans plus.

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Premier film de John Woo aux USA, et même si ce n'est pas le meilleur du lot à mon avis, c'est déjà une offrande plutôt généreuse de la part du réalisateur chinois. Son style inimitable est dégainé à outrance dans les scènes d'actions nombreuses du film et ça lui donne un capital sympathie immédiat (il arrive à nous faire kiffer un simple rechargement de fusil). Pourtant la trame scénaristique est totalement absurde mais c'est pas très grave. Et puis il faut absolument voir ce film rien que pour la coupe de cheveux de JCVD dedans, tout simplement immonde! La preuve que les années 90 avaient du bon, mais aussi du très mauvais...

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Il paraît que c'est le plus grand succès commercial de l'acteur. A la base il me semble que c'est soit-disant adapté d'un comics (ou c'est l'inverse?). En tout cas le résultat est un film qui a malheureusement bien du mal à passer les années tellement son esthétique SF est enfermée dans les 90ies. Mais pour les amateurs du style Chrome+Fumée+Néons de l'époque alors pourquoi pas? L'intrigue sur le voyage dans le temps est pas trop mal utilisée et avec Van Damme y a forcément un petit truc en plus, donc allez on prend.

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Adaptation du plus grand succès du jeu d'arcade à l'époque, excusez du peu. C'est un peu le film que tous les gamins des cours de récré des 90ies rêvaient de voir. Malheureusement le résultat est loin d'être à la hauteur ; ce qui passe bien manette en main ne passe pas sur grand écran. Malgré tous ses efforts, l'acteur est le seul qui arrive à peu près à incarner son personnage mais tout le reste sonne trop faux et ridicule. Face à l'adaptation kitsch mais assumée de Mortal Kombat à la même époque, ce film fait pâle figure. On préférera même la séquence parodique du film Nicky Larson avec Jackie Chan pour voir un semblant d'adaptation de Street Fighter en live. A oublier.

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Dans le lot des monstres sacrés du cinéma d'action, il y a bien sûr Die Hard avec Bruce Willis. Et bien ce film c'est exactement la même chose mais avec Van Damme à la place et prenant place pendant un match de Hockey plutôt que dans un gratte-ciel. L'hommage est plus qu'évident tellement les similitudes sont nombreuses, jusqu'au nom du héros (John McClane vs Darren McCord). A la base ça devait être une parodie à priori, et il en reste quelques moments comiques, mais le ton est quand même plutôt sérieux (façon Actioner des années 80/90 quoi). Pour quiconque qui serait fan de Die Hard c'est probablement l'un des meilleurs clones directs, même si le modèle reste bien au dessus.

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Première réalisation de l'acteur, qui se retrouve devant et derrière la caméra. C'est un peu le fils spirituel de Bloodsport, un tournoi d'arts martiaux semi-clandestin qui attire les combattants du monde entier. Van Damme revient à ses premiers amours et forcément ça fonctionne plutôt bien. Ça ne dépasse pas l'original mais pour continuer dans le même esprit c'est une bonne pioche. On notera au passage l'apparition remarquée de Roger Moore (Alias James Bond) dans le casting. A retenir.

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Première collaboration avec Ringo Lam et deuxième double rôle pour JCVD. En réalité cette fois on ne le verra jamais vraiment incarner les deux rôles en même temps à l'écran car le film raconte l'histoire d'un français qui cherche à en apprendre plus sur la vie de son frère jumeau décédé. L'acteur s'attaque à la Mafia Russe au sud de la France et à New-York dans une intrigue qui a des petits airs de Jason Bourne avant l'heure. C'est pas trop mal franchement, et en plus y a Natasha Henstridge qui l'accompagne, miam! Pas indispensable mais c'est clairement pas un mauvais Van Damme.

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Après John Woo et Ringo Lam, c'est Tsui Hark qui fait un détour par les USA et se retrouve à diriger JCVD. Ce dernier partage l'affiche avec Dennis Rodman, la star de la NBA au look improbable, un partenaire pour le moins inattendu. Le film n'est pas excellent mais je retiens quand même l'excentricité du duo, un passage pas mal qui rend hommage à la série Le Prisonnier et le face-à-face final avec Mickey Rourke dans un champ de mines au milieu du Colisée, rien que ça. Pour les connaisseurs du réalisateur par contre, ça n'a clairement pas le standing de ses réalisations orientales (Il était une fois en Chine).

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Deuxième film de Tsui Hark avec l'acteur, et son dernier du côté des USA il me semble. Il faut dire que son passage en occident n'aura pas vraiment été couronné de succès malheureusement, et ce film en est plutôt témoin à mon avis. Je dois reconnaître qu'il m'a beaucoup déstabilisé, car non seulement il a un côté souvent comique qui détonne un peu avec la trame autour du trafic de contrefaçon et de la CIA, mais en plus on a un peu l'impression pendant tout le film que le réalisateur est parti en roue libre totale. Ca part dans tous les sens, on a même un peu de mal à suivre l'intrigue parfois, et ça lance des vannes à tout va. Il paraît que le fiasco est autant dû à Jean-Claude qui était sous coke la plupart du temps et menait la vie dure au réalisateur en faisant retourner plein de scènes. Pas un grand souvenir pour moi et probablement le vrai début de la fin.

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Film de guerre un peu atypique qui met en scène la Légion étrangère française lors des soulèvements anti-colonialistes au Maroc dans les années 20. Il y a un petit parfum de film d'époque pas désagréable franchement. Ce film est un peu moqué de ce que j'ai pu lire à droite à gauche et pourtant je suis sûr que si ça n'était pas Van Damme l'acteur principal il bénéficierait d'une meilleure réputation (non pas que l'acteur soit en faute, au contraire). C'est un DTV car le sujet n'était probablement pas vendeur pour les États-Unis, mais ce n'est pas un film fauché pour autant, la production et les décors sont même plutôt bons. Bonne petite pioche je trouve, ça change un peu de ses autres films. J'aime bien la version de "Mon Légionnaire" par Ute Lemper qui conclut le film lors du générique.

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Pour la première fois de sa carrière, Van Damme reprend un ancien rôle (même si bizarrement le nom du personnage se change en DeverEux au lieu de DeverAux en VF). Il y avait eu d'autres films de la franchise sans lui avant celui-là, mais aucun problème pour le regarder après le premier en faisant abstraction des autres. Malheureusement contrairement à l'original qui était plutôt cool, il n'est pas très bon. Il comporte à peu près tous les symptômes d'un actioner/SF des années 90 mais souvent dans le mauvais sens. Entre autres le scénario est d'un banal vraiment regrettable (une IA/Machine qui veut exterminer la race humaine sur un prétexte bidon, c'est beaucoup trop éculé), les dialogues donnent dans la fausse légèreté la majorité du temps et ça tombe vraiment à plat, sans oublier enfin une bande-son Metal de très mauvais effet (malgré la présence de Megadeth et Anthrax dans les crédits). On est content de voir Michael Jai White en méchant mais malheureusement il n'apparaît vraiment que dans les 20 dernières minutes et se fait voler la vedette la majorité du temps par Bill Goldberg qui fait office de Terminator du pauvre dans ce film. En 1999 (à l'époque où sortait Matrix entre autres, pour resituer) ce film fait vraiment trop daté et enfermé dans le passé. Pour une soirée "série B" ça peut éventuellement divertir, mais dans l'ensemble c'est pas vraiment ce que l'acteur a fait de mieux.

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Celui-ci est un genre de Western moderne totalement déjanté, une variation de Yojimbo (j'invente pas, c'est revendiqué dans le film) au pays des Rednecks américains. Tous les personnages sont complètement caricaturaux et allumés, c'est super surprenant dans la filmographie de JCVD. J'ai trouvé ça assez marrant à regarder personnellement, vraiment inattendu et bien drôle par moment (c'est fait pour je précise, ce n'est pas malgré lui). C'est super facile de passer à côté de ce film qui, par son nom et son affiche, fait plutôt penser à un film d'action nanard à petit budget alors que ça n'a en fait absolument rien à voir.

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Qui aurait cru qu'un jour Van Damme jouerait un serial killer? Nouveau double rôle pour l'acteur d'ailleurs, qui joue à la fois le tueur et son clone abruti/candide. Ringo Lam revient à la réalisation et c'est plutôt une bonne chose puisque globalement ses films avec Van Damme sont pas trop mauvais. L'histoire est un peu tirée par les cheveux il faut bien l'admettre, mais ça passe quand même (Michael Rooker qui joue le flic aide pas mal). C'est l'un des derniers films où Van Damme tient la vedette qui ait eu une vraie promotion pour sa sortie en salles je pense, en tout cas je me souviens bien de sa sortie à l'époque et le look de Jean-Claude dans ce film est l'un des plus reconnaissables. Je pense que ça vaut le coup de le voir.

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On entre dans la période sombre de cette filmographie avec ce "thriller" archéologico-religieux de seconde zone. Honnêtement, ce ne sont même pas les moyens techniques limités qui font de la peine (même si la seule et unique explosion du film est sérieusement moche), c'est surtout qu'absolument tout trahit un manque d'ambition flagrant. Le film adopte un ton qui se veut parfois/souvent humoristique mais qui tombe à plat (c'est même gênant parfois), et l'intrigue sur fond de fanatisme est ratée. Bref, on s'ennuie à mourir quoi, même les décors en Israël ne sauvent pas la donne. On se demande bien ce que Charlton Heston est venu faire là-dedans (ou même Brian Thompson qui, avec son physique particulier, aurait pu jouer le bad guy dans un film moins naze que celui-là).

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On creuse encore un peu plus avec celui-là qui est une vraie catastrophe. Une histoire de bio-terrorisme dans un train, ça aurait pu être une série B sans prétention sympa mais même pas. Les FX sont vraiment super laids (que ce soit les 3D, les fonds verts, les maquettes en plastique, etc.), la réalisation nuit totalement à la lisibilité des scènes d'action/combat et le jeu d'acteur va malheureusement de pair avec. Plus le film avance et plus on déchante, avec un point culminant dans une scène qui accumule tous les défauts où Van Damme fait de la moto sur le toit du train, horrible. Malgré la caution de charme qu'est Laura Harring, il n'y a vraiment rien de sexy dans ce film.

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Retour auprès de Ringo Lam et second passage en prison après Coups pour Coups. C'est heureusement bien moins mauvais que les deux précédents films, mais ça reste moyen à mon avis. On y retrouve tous les ingrédients "classiques" du film de prison mais tout est poussé à l'extrême et ça en devient un peu caricatural en plus d'être sérieusement glauque et malsain. C'est certainement le film le plus violent de Jean Claude d'ailleurs, il y a certaines scènes vraiment dures. Je dirais qu'il y a du bon dans ce film, mais y a quand même quelques trucs qui passent moyen ou qui sont un peu grossiers (les flashbacks oniriques avec sa femme, la rédemption du personnage, etc.). En tout cas on peut au moins saluer l'acteur qui a eu le mérite de prendre quelques virages inattendus comme celui-ci dans sa carrière, ce n'est vraiment pas le film typique de JCVD (même au niveau des combats, rien à voir avec d'habitude).

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Vu au cinéma à l'époque de sa sortie, avec mes frères on se disait qu'il n'y avait plus que Van Damme pour faire des films comme celui-ci, avec des poursuites en bagnole et des fusillades typiques des années 90. Malheureusement pour nous on s'est retrouvés devant un représentant qui a eu bien du mal à nous convaincre. Non seulement certains aspects de l'histoire nous faisaient rire malgré eux, mais en plus on sentait que notre idole y croyait un peu moins lui aussi. C'est triste mais c'est peut-être bien ce film qui nous aura fait réaliser que la carrière de l'acteur était désormais derrière lui, et qu'il devrait se contenter d'une lente descente vers l'oubli ensuite. Je ne peux donc pas le recommander car pour moi ce n'est pas un bon film ni un bon souvenir, mais dans l'absolu c'est un peu un précurseur à Taken et ses multiples clones.

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Un DTV avec un scénario qu'on a l'impression d'avoir vu mille fois. JCVD doit protéger le président Moldave réfugié à l'ambassade des États-Unis alors que de méchants révolutionnaires communistes veulent la peau de la démocratie. Comme d'habitude les américains se moquent bien de présenter un visage totalement faussé et caricatural des petits pays. Visiblement il y a eu le concours de l'US Army, donc au moins au niveau véhicules/équipements ça ne fait pas cheap. Mais sinon rien de bien passionnant ici franchement, d'autant plus que contrairement à d'autres films similaires celui-là ne se base pas sur des événements un tant soit peu réels. La présence de Jean-Claude est assez inutile malgré deux courts combats à mains nues, on pourrait le remplacer par n'importe quel acteur sans que ça change quoi que ce soit.

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Jean Claude joue les gardes du corps d'élite pour protéger un champion de boxe contre un rappeur gangsta qui veut sa peau. C'est toujours pas la folie mais à la limite j'ai trouvé que ce film là a un petit capital sympathie qui fait qu'on s'ennuie pas trop malgré les 1h50. Le personnage principal est un vétéran hanté par son passé totalement cliché, et on ne croit pas du tout à son histoire avec la soeur de son employeur, mais ça divertit quand même si on le prend pas trop au sérieux. Mention spéciale à la scène où Van Damme et le boxeur discutent les termes de son licenciement en se foutant sur la gueule, du grand n'importe quoi lol.

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Encore un dont le nom et l'affiche sont vraiment éloignés de ce qu'il en est réellement. Vu comme ça j'aurais cru à un simple film de vengeance musclée bateau comme on en a vu des dizaines, mais en fait c'est pas ça (enfin pas que). Ça commence comme un polar hard-boiled où Van Damme joue un flic au bout du rouleau entraîné dans une spirale d'auto-destruction, assez caricatural, mais arrivé à la moitié il y a un virage assez important qui ramène le film vers des accents beaucoup plus dramatiques. Et ça marche vraiment pas mal malgré les grosses ficelles. Mais malheureusement la fin vient tout gâcher, elle n'est vraiment pas à la hauteur, quel dommage!

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Première rencontre entre JCVD et Scott Adkins (qui est l'acteur fétiche du réalisateur), il y en aura d'autre ensuite. Tant mieux j'ai envie de dire parce que celle là n'est pas une très franche réussite. Les deux acteurs sont des supers artistes martiaux et on sent que l'intérêt du réalisateur est surtout porté sur les combats au corps à corps qui ne sont pas trop mal foutus (c'est lui aussi qui a fait la série B Savate avec Olivier Gruner et surtout les Undisputed, donc c'est un habitué). Mais tout le reste qui doit donner corps à l'intrigue est trop peu travaillé pour soulever un quelconque intérêt. Au début quand Van Damme arrive en ville avec son lapin sur une musique Western, j'ai vaguement cru qu'on nous referait le coup de Inferno mais même pas. C'est une histoire de trafic de drogue avec des rebondissements ratés et un personnage principal bien fade. Pour le duel Van Damme / Adkins à la rigueur, et encore...