Histoire du maoïsme (France)

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Point de départ intéressant, très global, mais dont les analyses restent très limitées.
Voir ma critique.

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Indispensable pour comprendre le moment 68 dans un contexte historique et intellectuel plus large (entre la fin des années cinquante et la fin des années soixante-dix). L'analyse est d'autant plus intéressante qu'elle porte sur les mouvements en général et non sur les figures principales.
Voir ma critique.

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Hocquenghem, ancien compagnon de route du groupe Vive La Révolution, militant au FHAR, fait ici l'autocritique de ses anciens camarades reconvertis dans les divers champs de la vie politique et/ou intellectuelle française.
Très intéressant car marque l'idée que dans le passage du militantisme révolutionnaire au gouvernement de Mitterrand il n'y a ni reniement ni trahison, mais continuité et accomplissement.
L'analyse est cependant assez limitée et ne porte que sur les grandes figures des mouvements maoïstes et affiliés.

Annotation :

Deux sous-chapitres très intéressantes sur la Gauche Prolétarienne et la continuité entre un pan du gauchisme et les idées "antitotalitaires" qui suivent. Le postulat est assez similaire à celui d'Hocquenghem mais l'analyse est beaucoup plus poussée. Indispensable.

Annotation :

+ le second Tome
Pas encore lu.
L'ouvrage est pas passionnant à lire et ne s'intéresse qu'aux grands personnages des mouvements de 68; pas très intéressant donc.

Annotation :

Référence théorique et philosophique du "Cercle d'Ulm" qui anime les Cahiers Marxiste-Léniniste. Il faut attendre l'exclusion de l'UEC en 67 et la fondation de l'UJC(ml) pour que le cercle devienne ouvertement prochinois.

Annotation :

Histoire très factuelle sur le principal groupe français la Gauche Prolétarienne, représentant de la tendance "mao-spontex".
Intro-Conclusion et quelques commentaires accompagne la chronologie; et quelques textes sont reproduits. Pas super intéressant, mais faute de mieux...
Peut être que la honte ou la pudeur a empêché les auteurs de faire une rapide présentation. Il n'empêche que pour un groupe aussi vaste et multiforme que la GP, cela aurait été bienvenu.

Annotation :

A la tête de l'UJC(ml) jusqu'à sa dissolution en 1968 (pour donner la GP, Vive la Révolution et Voie Prolétarienne-Ligne Rouge, le reste des militants ira au PCMLF), Robert Linhart s'établit à l'usine Citroen de Billancourt avant de se retirer plus ou moins définitivement de la vie politique.
Très bon roman, et très intéressant sur la pratique de l'établissement.

Annotation :

Retour sur l'adolescence de Virginie Linhart marquée par la dépression et les multiples tentatives de suicide de son père. Elle part à la recherche des enfants de 68ards pour mettre leur expérience en parallèle de la sienne.
S'intéresse aux contradictions entre l'existence bourgeoise des enfants et les idéaux révolutionnaire des parents dans les années 70-80-90. Pas super intéressant non plus.

Annotation :

Etude sur la catastrophe minière de Liévin, et sur la représentation du monde ouvrier.
Le PCR(ml) qui s'était déjà illustré en 1973 au Larzac en envoyant une pierre sur le crane de Mitterrand, mais aussi dans la rue en se battant avec plusieurs militants, va ici organiser le Tribunal Populaire de Liévin.

Annotation :

Récit autocritique d'une ancienne militante de la Gauche Prolétarienne, proche de Benny Lévy.
Défend aujourd'hui des thèses "néoconservatrices" autour de la revue Le Meilleur des Mondes qu'elle a contribué à fonder, et membre du cercle "L'Oratoire".