"I'm nothing without an audience !" // Séries vues en 2018

Annotation :

Une série très loin d'être parfaite, mais pourtant terriblement attachante. On sent que les scénaristes se cherchent sur les premières saisons, à mi-chemin entre The Office (saison 1) et Desperate Housewives (saison 2) pour finalement réussir à trouver leur propre ton. L'ensemble est inégal, les impératifs de production (france télévision oblige) ainsi que les plannings des comédiens rendent certaines saisons nettement moins bonnes, en particulier lorsque les scénaristes tente des intrigues trop extravagantes. Car la série n'est jamais aussi réussie que lorsqu'elle aborde les aléas familiaux du quotidien, notamment grâce au formidable quatuor principal, au jeu des enfants très juste (et très émouvant à suivre au fil des saisons) et aux guests souvent amusantes (André Manoukian, Isabelle Nanty, Zabou Breitman). Rarement j'aurai terminé une série aussi triste à l'idée de quitter des personnages, tant les Lepic et les Boulay ont réussi à saisir quelque chose de notre société et de notre humanité.

Classement des saisons :
1) Saison 6
2) Saison 4
3) Saison 3
4) Saison 1
5) Saison 7
6) Saison 2
7) Saison 5
8) Saison 9
9) Saison 8

Annotation :

Saison 4 : 6/10
La saison ne démérite pas particulièrement par rapport aux précédentes, mais j'ai l'impression que le propos de Charlie Brooker tourne désormais un peu à vide. Le dernier épisode, synthèse de la série, renforce cette impression...

Annotation :

Saison 6 : 6/10
Une saison décevante, bien en dessous des précédentes, sans doute la plus vaine de la série. La volonté des scénaristes de rendre Don exécrable fonctionne à merveille, mais affecte un peu notre implication, d'autant plus lorsqu'il partage une grande partie de ses intrigues avec une maîtresse aussi peu charismatique que Sylvie.

Heureusement, la série parvient à se rattraper avec Peggy/Ted et Pete/Bob Benson, qui offrent les petites lueurs d'humanité de cette saison, et bien évidemment avec la formidable Sally Draper qui s'octroie la meilleure scène de la saison.

Saison 7 partie 1 : 8/10
Une belle reprise qui semble annoncer la fin d'une ère en mettant en scène la désacralisation de Don Draper et la montée en puissance d'une nouvelle génération.
La série semble tout de même avoir moins de choses à dire qu'à la belle époque des saisons 3/4/5, notamment à cause de nouveaux personnages plus anecdotiques que par le passé.

Saison 7 partie 2 : 7/10
Une "dernière" saison un peu décevante, je dois bien le reconnaître. Les idées sont là, mais agencées très étrangement (le retour de la famille de Megan qui brise le beau départ du personnage, le passage par McCan trop rapidement expédié, la nouvelle romance de Joan totalement anecdotique si proche de la fin), la série semblant encore jouer la montre. Mais lorsqu'elle parvient à se recentrer sur ses personnages, la série offre de grands et beaux moments d'écriture.

Annotation :

On regarde La Casa de Papel comme on lit un roman de gare. Le casting est impeccable, la réalisation souvent soignée, mais l'écriture est souvent aux fraises. On peut le pardonner à une série qui n'a pour autre ambition que de divertir et de cumuler les twists et les cliffhangers. Mais 15 épisodes, c'est un peu long...

Annotation :

Saison 2 : 7/10
Une saison qui corrige certains défauts de la première (personnages mieux caractérisés, écriture plus rythmée, contexte approfondi) tout en s'égarant par moments sur d'autres aspects (écriture moins cohérente, mise en scène qui en fait parfois trop). Dommage que la fin de la saison précipite trop certains événements qui auraient dû être installés bien plus tôt (toute l'intrigue d'Emily et du Commander Lawrence méritait bien 2/3 épisodes supplémentaires), laissant l'impression que le show est à deux doigts de se perdre. J'espère donc que la troisième saison sera la dernière. Et consacrera un épisode flash-back à Aunt Lydia.

Annotation :

Saison 2 : 7/10
L'univers est toujours aussi séduisant, mais cette saison peine un peu à décoller. La réduction du nombre d'épisodes par rapport à la première saison est extrêmement frustrante, tant peu a finalement été accompli arrivé au terme des 12 épisodes. J'espère sincèrement que la troisième saison proposera de vraies réponses et avancées mythologiques, sous peine de voir la série rapidement s'essouffler.

Annotation :

Saison 2 : reprise après quelques années de pause.
La série se regarde toujours avec autant de plaisir et les scénaristes parviennent à renouveler leurs délires, tant visuels que scénaristiques, sans épuiser le filon (ni le spectateur). Rogelio reste la petite pépite de cet univers, et c'est un miracle qu'un personnage aussi grandiloquent parvienne à durer sans lasser.