Images mouvementées 2021

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1er janvier, à l'appart

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4 janvier, à l'appart

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9 janvier, chez Rondoudou (déjà vu)

La simplicité des histoires universelles, et le lyrisme des petites choses : la femme qui court si vite qu'elle se met à voler, le visage du démon qui apparaît entre deux vagues.

-> https://www.youtube.com/watch?v=xprfFZI9GjI

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16 janvier, chez Rondoudou

Syndrome "gros épisode d'une heure et demi", et ce n'est vraiment pas ce que je viens chercher lorsqu'une série passe au format long. Retrouver cet impayable groupe d'amies m'a fait plaisir au début, mais ça tourne assez rapidement à vide. Le voyage à Londres avait un gros potentiel de tranche de vie, mais il est ponctué de grosses niaiseries, même pour K-On : les filles donnent un concert dans un bar, participent à un festival à la dernière minute, leur prof les retrouve et a ramené des costumes au cas où, mais oui bien sûr.
L'Angleterre ne tient finalement même pas la durée du film, on rentre rapidement au Japon et on bricole une intrigue sur la fin de l'année scolaire et la séparation du groupe, quand bien même cela avait déjà été fait dans la série. Deux fois. Et d'une manière beaucoup plus convaincante. Le film rame beaucoup et met pas mal de temps avant de faire comprendre où il veut en venir, et pendant ce temps je m'ennuie.

Sinon c'est Kyoto Animation, donc c'est animé de la main de Dieu. Mais ça ne suffit pas.

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18 janvier, à l'appart

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20 janvier, à l'appart

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25 janvier, chez Patate

Chabrol ne fait aucun mystère de son histoire, il n'y a que deux personnages caractérisés, une affaire de meurtre et un titre qui désigne tout naturellement un coupable. L'intrigue est une parfaite ligne droite qui ne va jamais s'épaissir, même dans les ultimes scènes ou le film fait un léger détour par le giallo (annoncé par le générique d'ailleurs).

L'ensemble se focalise sur la relation Audran/Yanne qui m'a paru assez terne : des longues discussions en plan-séquence, j'ai davantage retenu les déambulations dans les rues du village que ce qui était dit. C'est pourtant bien interprété, joliment mis en valeur, mais ça manque de vie. Un peu comme si Chabrol avait mis en boîte son film plutôt que de le mettre en scène, et d'y insuffler quelque chose au passage. Il se joue pourtant quelque chose dans le dernier segment, avec les ombres dans l'école, les lumières fantomatiques des phares et le voyant de l'ascenseur (tiens ça fait trois lumières, marrant), mais c'est un peu tard.

Ce qui reste en périphérie m'a le plus touché : le portrait de la vie rurale, avec les discussions chez le boucher, la guinguette pendant le mariage et les tapisseries moches qu'on recouvre avec des photos. L'ambiance un peu solitaire, hors du temps qui s'en dégage apporte beaucoup au thème du fait divers, et à sa banalité. Chabrol aime cet univers et on sent qu'il veut le mettre à contribution dans son portrait du crime, mais je continue d'être dérangé par sa mise en scène trop polie, son récit profondément synthétique... l'exercice est plutôt louable du point de vue formel, mais un fait divers bien rédigé n'est pas pour autant un roman policier.

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30 janvier, chez Rondoudou

Drôle d'objet, un genre de Castlevania avant Castlevania avec un setting de monde futuriste désolé à la Hokuto no Ken - qui était également réalisé par Toyoo Ashida.
Beau film d'action très ancré dans son époque, avec les lignes de mouvement lors des combats et le design légèrement désuet des personnages... le principal défaut du film est de vouloir condenser 2h en 1h20, en étant très très elliptique dans son milieu (le gamin enlevé en deux plans, énorme). Pourtant le reste du film dépote, autant cette grande scène en ouverture avec la lumière qui change l'appréhension des visage ou ce départ de cowboy solitaire de D à la fin, avec les enfants qui crient pour le rattraper... je m'attendais pas à un si gros sentiment d'apaisement et d'accomplissement avec une intrigue aussi simple.

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6 février, chez Rondoudou

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27 février, chez Patate

Intérêt poli plus que réel enthousiasme devant ce drame aux intrigues tracées à gros traits. Malgré un certain savoir-faire pour filmer la détresse du personnage principal, je ne peux pas passer outre la niaiserie (pardon, il paraît que c'est un gros mot quand on désigne le travail de Capra) du synopsis ni accepter totalement l'humanisme un peu sucré, surtout très américain du réalisateur. C'est trop facile de couper avant que l'illusion retombe et que l'héroïne retourne à la misère et l'alcool.

Le sel vient des échanges entre les personnages, des compromis que chacun est amené à faire, et qui transforme un peu Lady for a Day en film de coulisses, où l'on prépare une représentation à venir. Capra élude néanmoins la question du mensonge et de sa valeur morale, pourtant centrale, et choisit de ne pas montrer non plus la parade qu'organise Apple Annie pour tromper sa fille. Le spectateur est ainsi privé du devant de la scène, où auraient pu se jouer un malaise social ou une comédie lubitschienne. Il faudra se contenter d'une longue répétition, sans inflexion, sans surprise de la part des acteurs d'un jour ni des personnes à berner (qui ne sont rien d'autre que ça, d'ailleurs) et d'une conclusion qui m'a arraché un "c'est déjà fini ?". Il manque bien une heure au film, et Capra l'a lui-même compris quand il en a fait un remake 30 ans plus tard.

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28 février, chez Patate

Bon film de dimanche après-midi, ça a la légèreté de ton des meilleurs films d'aventure tout en sachant mettre les accents graves là où il faut. C'est un exemple assez frappant de comment la musique peut interpréter les images, avec notamment le départ du village dans le calme alors que l'orchestre traduit l'angoisse de la situation.
La relation Hepburn/Bogart est convenue mais tout à fait charmante, mon seul regret sera la réalisation de Huston qui se repose un peu sur ses lauriers et préfère surtout faire parler ses décors en filmant les crocodiles sauvages et le grand ciel bleu (magnifiques, il est vrai). Je retiendrai sans doute pas African Queen mais je n'ai pas boudé mon plaisir de l'instant.

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7 mars, à la maison

Comme ça ma maman ne pourra plus me dire "Tu l'as toujours pas vu ??"
Mise en scène ultra sensuelle de bout en bout, je ne pensais pas Clint Eastwood capable de filmer quelque chose comme ça, et film très romantique finalement, comme un bon roman du XIXe (sur le désir, mais aussi sur la vie à la campagne).
Très beau Technicolor également, on pense à John Ford comme dirait l'autre...

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14 mars, chez Patate (déjà vu, +1)

Troisième visionnage, et je crois que je saisis enfin toute la cruauté du plan de Madame de la Pommeraye, et à quel point il broie les autres personnages.

Quelle élégance sinon, des films en costume comme ça j'en veux tous les jours.

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17 mars, chez Patate (déjà vu)

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22 mars, chez Patate

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25 mars, chez Patate

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24 avril, à l'appart

Ça traînait sur mon disque dur depuis longtemps.

Impression de voir du De Palma mais sans le génie, avec du cul dès qu'on peut en caser et des complots à n'en plus finir avec machin, avec bidule, à deux, à trois, puis tout seul... Rarement vu une écriture de film aussi télévisuelle, qui invente l'intrigue à mesure qu'elle se déroule en se foutant à ce point du spectateur. Quelques moments légèrement nanardesques surnagent (le lavage de voiture, la tête de Bacon quand il espionne les filles), mais sinon quel ennui.

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2 mai, à l'appart

"Glee. Fuck Glee."

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8 mai, à l'appart

Je parle des deux Jump Street et des autres films de Lord/Miller dans le podcast ci-dessous.

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13 mai, chez Patate

Sponsorisé par doliprane.

J'en parle ici : https://www.bandedefilms.fr/mitchell-machines-podcasts/

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15 mai, à la maison (déjà vu)

(il ne me restait que de lointains souvenirs d'adolescence)

Époustouflé par le lyrisme, la lumière de l'automne, la vérité des acteurs, l'effondrement progressif des esprits, la proximité avec la mort.
Le moment où Heather, épuisée, hurle qu'elle ne veut pas arrêter de filmer parce que c'est tout ce qui lui reste, sans doute le truc le plus effroyable de cette décennie de cinéma. C'est le moment où elle comprend que les images vont lui survivre, et où les images changent définitivement de statut pour le spectateur, passant du présent filmé au document d'archive.

Envie (et peur) de le revoir en écrivant ces 5 lignes, six mois plus tard.

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19 mai, le Majestic

Je serai peut-être pas allé le voir sans le contexte de la réouverture des salles.

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21 mai, dans le train (déjà vu)

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24 mai, à l'appart

Dans le contexte des mesures anti-covid qui s'assouplissent, Brac nous apporte exactement ce que dont nous avions besoin.
Les vacnaces seront bientôt là.

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7 juin, chez Patate

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10 juin, chez Patate

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17 juin, UGC Lille

On parle de Nomadland et des autres films de Chloé Zhao ici : https://www.bandedefilms.fr/nomadland-lamerique-de-chloe-zhao/

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19 juin, chez Rondoudou (déjà vu)

Hyper edgy par moments - je comprends mieux pourquoi j'avais aimé The Second Renaissance plus jeune - mais c'est fait avec une vraie force lyrique (le fondu qui transforme un crâne humain en une pomme sur laquelle tapote les doigts d'une machine, waouh).

Le budget de film pour chaque court-métrage se ressent pleinement, l'animation est globalement très belle, avec utilisation assez ingénieuse de la CGI à plusieurs reprises. C'est un film à sketch assez homogène, avec des hauts très hauts (Beyond, et surtout Program) et quelques segments plus faibles mais avec de bonnes idées (World Record). Dommage de terminer par le court-métrage le plus long, le plus raté et surtout le plus MOCHE, avec son chara-design et ses couleurs flashy des enfers.

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23 juin, UGC Lille

2021 et Disney pense encore qu'il est possible de faire des films live avec cette photographie bleue dégueulasse qu'on se traînait déjà dans Alice il y a 10 ans

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24 juin, UGC Villeneuve-d'Ascq (déjà vu)