J'ai vu en 2020 (Séries)

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SAISON 2// Cette saison revêt bien des visages et multiplie les différentes intrigues notamment sur la jeunesse, nous mettant dans la position, encore une fois, au même titre que Joe, de savoir où doit s'arrêter la folie. Qu'est-on prêt à faire par amour ? Si parfois, les rebonds sont un peu fou, au final, les dialogues entre les personnages sont terriblement séduisants et parviennent à nous faire grimper au panthéon de la tragédie inextricable. C'est douloureux, drôle et touchant. Un divertissement parfait.

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SAISON 4// Un nouveau méchant avec un pouvoir bien utile se pointe et c'est de nouveau le bordel pour ces lycéens. Gros et beau focus sur Red Riot. Le point de vue de l'action nécessite de laisser beaucoup de monde derrière mais j'imagine que tout le petit groupe pourra enfin se retrouver. Articulé sur le destin très shakespearien de NightEye , la suite reste dans le haut du panier des adaptations : épique à souhait.

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Un anime au dessus du lot visuellement et scénaristiquement qui rappelle les belles heures des vieux animes. Alors que la fin frise toujours l'overdose de puissance dans les deux camps, j'en ressors avec un plaisir non dissimulé.

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Annulation//Pour les raisons qui sont maintenant connus, il sera difficile pour le show de revenir. On verra.

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Une série méta qui reprend de façon didactique la création d'animés. On sent la patte des artistes de façon débridée et ça fait du bien. Comme tout animé non conventionnel, tout n'est pas égal. Je retiendrai surtout l'incroyable design de la ville qui donne clairement envie d'y mettre les pieds.

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SAISON 4//Une saison faite d’entraînements qui fait la transition. On y redécouvre Hinata avec un nouveau souffle, un prétexte pour l'auteur de nous raconter une nouvelle approche du jeu, qui apportera surement beaucoup par la suite. Toujours une réalisation au poil.
Deuxième partie : Hormis l'erreur crispante de l'épisode 2, l'animation tient le coup et même si elle use de facilité, il n'empêche que l'histoire mêle toujours aussi habillement le terrain et les histoires de chacun. Alors que le début de saison paraissait bien calme, la deuxième partie a fait la part belle à un Shoyo bondissant, encore plus féroce et décisif que par le passé. Tant que la série aura ses moments de grace, je ne vois aucune raison d'arrêter.

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Abandon// Alors que le casting semblait promettre, après 3 épisodes et pour avoir regardé jusqu'au 7eme, je trouve à cette série beaucoup trop de défauts dans l'écriture (le rôle étrange de la parentalité, des combats qui se finissent en un coup) pour qu'elle continue de me captiver par son aspect créatif.

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J'aurai dévoré les deux saisons de cette série très orientée ado mais pleine de jolies choses. On y découvre la vie rocambolesque des ados de cette petite ville où tout le monde se connait un peu, où tous les jeunes sont en chaleur et où l'éducation sexuelle devient une priorité. Des personnages attachants et des morales bien faites, c'est vraiment ce qu'on peut attendre d'une série qui parle de l'adolescence d'aujourd'hui. Même si la saison 2 tourne un peu en rond, elle ne fait pas la faute d'être une redite de la saison 1 et trouve le moyen de faire bouger ses personnages. Et de façon séduisante, nos personnages s'articule autour d'un récit qui accentue le discours. C'est très shakespearien et j'aime ça.

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Alors que la forme nous dit clairement que Mister Bean pourrait passer la porte, cette série à sketchs fonctionne très bien et joue parfois très bien de l'absurde des situations. Quelques éclats de rires en perspective.

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Pur trip visuel et véritable pastiche exacerbé de Ken Le Survivant qui aurait fécondé par le cul H.R. Giger, ce dessin animé ultra bourrin amuse par sa cruauté et par son style sans concession. Si le but était de déboussoler son public, c'est une victoire par éviscération.

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Avec une première moitié puissante en émotions, la suite installe une approche plus scolaire avec la mise en situation des élèves entre eux. Overhaul ne manque pas de charisme, juste un peu de fond. Dommage quand on voit le traitement de Gentle qui bénéficie d'une écriture plus fine et qui pose les jalons philosophiques du poids du pouvoir. La suite s'annonce plus excitante j'espère.

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Syd est une héroïne à la fois bonne copine mais mauvaise fille, ce qui l'a rend peut-être aussi attachiante. Cette série a des atours délicieux, l'avantage d'un bon montage et des personnages intéressants. Ne manque plus qu'une suite.

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SAISON 3//J'aurai mis du temps à terminer cette saison ce qui n'est pas bon signe. Les contraintes de temps ou de budgets, que sais-je encore, ternisse un récit philosophique et théâtral. Alors que les scènes d'action sont toujours dynamiques, les dialogues et les tentatives de faire dans le drame mature s'enfoncent dans la facilité et dans un manque parfois évident de mise en scène. L'inégalité du show m'embête réellement parce que la promesse était belle.

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SAISON4//On reprend là où l'intrigue avait terminé. Tout se fait plus intense. Je regrette l’implémentation d'autant de flashback qui en plus de peser sur le fil conducteur, le dilue dans des romances dispensables. On retiendra au mieux le triangle Berlin/Professor/Parlerme. J'espère que la dernière sera la bonne.

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SAISON 2//

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On ne comprend pour l'instant pas grand chose. Certains designs font un peu pitié mais je veux bien voir où ça mène.
FIN SAISON 1//Les sous intrigues semble légion, l'attachement aux personnages est compliqué. Ai-je vraiment envie de continuer même si l'effort est fait pour que le show ne ressemble à rien de connu?

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Je ne connais l'oeuvre original que par un ami. Si le début met beaucoup de temps à se mettre en place, si les clés font parfois office de jouets deluxe, la fin justifie le mystère un peu longuet. Même si l'intrigue est maladroite et si les scènes sont cousues un peu trop grossièrement, on se prend tout de même à s'amuser à deviner les situations. On se demande par contre à quoi aura servi l'oncle dans tout ça.
Mention spéciale à Torin Borrowdale qui signe le theme de la cave avec une inspiration Hornerienne plutôt séduisante.

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Au sein d'un programme court aux allures de satire sociale, Ricky Gervais dépeint des gens un peu vulgaires mais tout le temps gentils en distillant tous les thèmes qu'il apprécie (presse, réseaux sociaux, nazis) avec justesse et simplicité. On tape sur tout le monde et ça fait du bien. Une oeuvre positiviste bien qu'un peu déprimante.

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Saison 4// Toujours difficile de conclure une série. Alors que ça partait plutôt mal avec la maladie mentale et des séquences un peu fourre-tout, cette ultime saison trouve son salut dans le pardon, une thématique forte qui permet de mettre en avant aussi bien les amis que les ennemis. Gros point fort dans l'habillage sonore qui passe du silence étouffant, à la foule réconfortante, aux bruits invasifs évocateurs. Le rôle du psy est fondamentale et la volontaire lenteur de certaines séquences donnent un répit agréable pour cette série qui a justement trouvé sa noblesse dans ses séquences où les choses importantes devaient être montrer:

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Ce n'est pas toujours très clair et la direction artistique n'a pas une forme olympique (surtout pour les années 90) mais cette série polonaise a du bon. On regrettera peut-être un peu la conclusion un peu facile et anticlimatique.

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FIN// Intrinsèquement très japonais dans son traitement des émotions, peut-être un poil trop sans être parfois agaçant, Sing Yesterday for Me est une romance malgré tout attachante sur des personnages en quête d'un amour idéalisé. Très bien réalisé, elle fait la part belle aux moments doux-amers au son de guitares sèches. A réserver aux fans d'amourettes.

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Un programme bien produit qui tient au seul ressort de savoir s'ils vont tomber. Efficace pour un épisode de temps en temps.

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Complètement et complètement original. Entre le mignon et le malaisant, Gal & Dino joue la carte de la folie douce.

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Très inégale, cette série donne pourtant un récit ambitieux et authentique de la mentalité des japonais. Très déstabilisant dans son approche détachée de la mort. Tout se passe au rythme de musiques entraînantes comme pour signifier que la mort ne doit pas nous affecter. Visuellement assez faible en images par seconde, l'oeil a du mal à s'y habituer. Ce n'est pas tout le temps bien amené et souvent brouillon mais j'y vois une forme très personnelle de ce que peut être l'animation aujourd'hui.

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SAISON 1// Une introduction au monde des vikings et à la dureté de celle-ci : rites religieux, honneur au combat, libertinage, enfance et maladie. Si certains personnages sortent du lot comme le prêtre Atheslan, qui apporte un questionnement intéressant, le frère Rollo fait un tour sur lui même sans vraiment apporter de changement. J'espère mieux à l'avenir.
SAISON 2//Plus d'intrigues et plus de personnages. L’ellipse a fait du bien à certains. D'autres font toujours le double-jeu un peu saoulant à la longue. Mais les obstacles tombent et la photographie semble toujours aussi maîtrisé.

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Avec une retenue toute japonaise, l'intrigue se met en place et distille son essence : un jeu de miroirs menaçants, des fantômes du passé et une enquête qui s'enfonce dans une danse macabre et très visuel.

Annotation :

Maîtrisé comme souvent, TRIGGER continue son ascension irrésistible en devenant le studio feel good que tout le monde veut. Avec son histoire aux airs anodins, le studio fait des clins d'oeil évident à des drames et à des luttes sociales pour promouvoir un mieux vivre. Et bien sûr, tout ça est accompagné d'une animation fluide et d'une OST dans le haut du panier. Rien à dire, il suffit d'en profiter.

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SAISON 2// Changement de cap et belle façon de faire briller chaque personnage. Dommage que la conclusion soit autant prétexte au n'importe quoi sauvage. Certaines séquences auraient même mérité d'être raccourci pour aller à l'essentiel. (la scène du couloir,le combat de Cinq)