Je suis un personnage à haut potentiel...neurasthénique et dépressif.

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Cette liste ne pouvait que commencer par le cultissime, l'incroyable, le démentiel Werther dont l'histoire d'amour insatisfaisante s'est soldée par un suicide. Le roman lui-même fit des émules dans la vraie vie puisqu'on dit qu'un certain nombre de jeunes allemands se sont retrouvés dans la même situation que Werther, c'est à dire...trépassé.

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Ah....Emma qui se regarde dans le miroir et qui tremble fiévreusement en murmurant "J'ai un amant" et qui finit avec de la mousse qui sort de la bouche après avoir ingéré de l'arsenic. On aurait dû lui dire que c'était du poison, quand même. Ah, c'est beau la passion amoureuse.

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Mme de Rênal doit à peu près s'évanouir quarante-deux fois dans le roman...je crois que c'est suffisant pour figurer ici. Quelle idée de tomber amoureuse d'un jeune arriviste manipulateur...tellement séduisant? !!

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Dominique c'est un peu le pendant français de Werther. Ce personnage tombe amoureux de Madeleine et bien qu'elle se fiche pas mal de lui, il continue de s'accrocher telle une huître à son rocher et finit en accord avec sa solitude et la nature. Sorte de pis-aller à son amour impossible. Dans ce roman, le suicide est aussi présent.

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Le Héros romantique par excellence, le poète "maudit" avant l'heure, le délaissé des muses.Thomas Chatterton est un suicidé célèbre dont le nom se retrouve chez nos chantres modernes : Baschung ou encore Gainsbourg et qu'Alfred de Vigny a immortalisé dans son drame romantique.

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Les déshérités d'un napoléonisme raté se sont retrouvés dans ce roman écrit par Musset. L'expression "mal du siècle" est parfaitement adaptée pour définir ce que ressent le personnage principal : Octave.

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Roquentin est le jumeau de l'homme moderne que la quotidienneté répétitive et lancinante ne parvient pas à satisfaire. J'ai lu le roman il y a presque quinze ans, et j'avoue qu'en essayant de le relire récemment je n'ai pas été franchement convaincue...mais je pense que cela pourra évoluer.

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Ce n'est pas un personnage de fiction que je présente ici, mais bien un véritable humain que la souffrance a submergé. La Cloche de Détresse est un roman à forte teneur autobiographique. J'ai écrit une critique sur ce livre que je vous conseille de lire.
Sylvia Plath s'est suicidée.

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Des Esseintes, grand nom de la littérature décadente. Esthète misanthrope et névrosé. Il ne pouvait que figurer dans cette liste.

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Quand le mal d'écrire s'empare de l'auteur cela donne ce recueil de nouvelles où Fitzgerald tente de couper le jarret au délire splénétique qui l'empêche d'écrire et de créer.

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Hubert d'Entragues pourrait être le cousin germain de Des Esseintes. Dans le roman Sixtine l'on suit ses pérégrinations intérieures dans un vocabulaire et une langue propre à de Gourmont. On comprend vite que d'Entragues n'est qu'un désespéré.

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Je crois que j'avais envie d'intégrer ce Dumas Fils à ma liste pour la simple et bonne raison que la fragilité de Marguerite Gautier m'avait beaucoup émue à l'époque de ma lecture. Elle est morte de la tuberculose.

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Le roman est apparemment autobiographique et relate l'histoire sombre d'un certain Caïn Marchenoir. Ne l'ayant pas lu je ne peux en dire plus, si ce n'est que ce roman a sûrement sa place dans la liste.

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Je n'ai lu que Le Jardin des Supplices et le Journal d'une femme de chambre... la prose de Mirbeau vaut le coup d’œil, le titre de cette œuvre aussi.

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Rochester : alors lui il faut qu'on m'explique. Il cache quand même dans une tour de son château son ex-femme folle, tombe amoureux d'une belle brune avec de jolis bandeaux dans les cheveux, mais cela ne lui suffit pas, il faut qu'il finisse aveugle avant de terminer ses jours avec sa bien-aimée...

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Laurent : peintre dépressif, en proie aux sentiments les plus fous envers une femme qu'il n'aimera pas réellement. Il tombe malade à plusieurs reprises, je dirais "comme une femme"...le roman dira "comme un enfant".

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merci à @Syderen

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Gérard Fonsèque