Journal de bord Cinéma - 2018

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01/01 - Revu

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Je comprends pas trop le désamour pour ce film dans mes éclaireurs. On peut surement reprocher la structure très linéaire (presque comme calqué sur la progression dans un jeu vidéo, un aspect qui métrite peut-être d'être exploré), et tout ça manque probablement de liant, mais mon Dieu...Cette mise en scène, toujours! Evoquer la première séquence ravive une foule de sentiments, impressions, relevants tous de l'indicible horreur. Toutes les séquences de guerre sont des réussites totales, immersions uniques dans un maelström de feu, de sang et de bravoure.

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03/01 - Vu (Cinéma)

Un malaise en soubassement, tranchant avec l'apparente image d’Épinal proposé par les cadres et mouvements léchés de la caméra de Lathimos, nous oppresse.

Puis la concrétisation du malaise, l'absurdité et le non sens radical. Symbolisme et métaphore appuyé jusqu'à l'ad nauseam, jusqu'à à même les nommer, multiple références à une mythologie biblique, Christ et Antéchrist mélangés, et sadisme appuyé sur les personnages. Les relations aseptisée, d'une blancheur d'hôpital, sans chaleur ni humanité, finissent de compléter un tableau d’un cinéma dérangeant, nous martelant sans cesse son absurdité.

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06/01 - Vu (Cinéma)

Quand les enfants nés au milieu des années 2000 parlerons de Cinéma à leurs petits-enfants, ils parlerons de Coco.

Émotions partout, semi-exorcisation de la vieillesse et de la mort, Coco exulte d'une joie et d'une beauté rayonnante, symbolisé par ce sourire vieux de cent ans, à l'évocation du souvenir clé, passage bouleversant. Le conflit famille / passion, d'apparence insoluble, trouve finalement une solution dans la réconciliation avec les racines, parallèle délicieux avec le film lui même, qui opère un "retour aux sources" de la méthode Disney.

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14/01 - Revu (Cinéma)

Moment de beauté et de poésie pur lors des séquences de souvenir. Merci, merci d'exister.

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06/01 - Vu (Cinéma)

Que c'est laid, quelle trahison de l'esprit de la saga, quelle inintéret pour les personnage... Osef total et tranquille.

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07/01 - Vu (Cinéma)

Très chouette globalement. Le kitch découlant de notre éloignement avec cette œuvre ajoute indéniablement un certain charme au tableau. L'extraterrestre s'immisçant dans une famille américaine lambda pour comprendre les mœurs donne lieu à quelques joli moments, et Wise filme le tout avec une maitrise indéniable.

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07/01 - Vu (Cinéma)

Le silence pesant en dit bien plus que toute parole. Témoin silencieux d’une famille qui s’entredéchire pour l’argent, Madame Lin voit son destin arraché de ses vieilles mains fatigués. Ballotée de fils en fille, ses maigres paroles et gestes font bien plus que les vociférations et agitations des énergiques. Générosité de grand-mère bouleversante, Madame Lin brille d'une pureté silencieuse.

Filmé dans l’embrasure des portes, prêtes à se fermer sur une vie qui s’éternise, qui est devenu un fardeau pour les autres, la décision terriblement Épictètienne par excellence, le suicide, imposé sournoisement par cette famille abjecte, résout les problèmes dans la tristesse.

Grand film sur la vieillesse et les batailles générationelles, Zhang Tao filme avec humilité une Chine rurale traditionnelle sur le déclin, et une Chine obsédé par l'argent au point de conduire une vieille dame à l'irréparable.

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08/01 - Vu (Cinéma)

Tragédie totale, jusqu'à la dernière séquence, faux rayon de lumière.

L'intendant Sansho, finalement très absent du film, est le point clé de la démarche du cinéaste : c'est le représentant de l'oppression, celle combattue sous toutes ses formes dans la démarche profondément politique du film. Inutile de préciser que l'écriture et la mise en scène de Mizoguchi se passent de mots, tant sa virtuosité est hors d'atteinte de mes pauvres mots inutiles.

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10/01 - Vu

Les liens entre le réel et le rêve, l'imaginaire, n'ont jamais été aussi ténus. Lynch maintient l’ambiguïté la plus totale sur la nature des événements qui entourent la vie et mort des victimes.

J’aimerai conjecturer des heures des implications, théories, problèmes et solutions tournant autour de la série et du film, tant son univers est riche, ambivalent, emplis de mystère et de profondeur.

Avoir vécu quelques dizaines d'heures avec ces personnages multiplie la puissance du film. On se retrouve propulser dans ce même univers , cette même ambiance ultra-malsaine, étrange, nous emplissant d’un malaise permanent.

Mais qui est tu réellement Laura Palmer…? La saison 3 me répondra peut être en partie.

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11/01 - Vu (Cinéma)

Et voilà, la recette Hong Sang-Soo fonctionne encore, avec une simplicité bouleversante. Des gens qui divaguent sur l'amour, se réfugiant dans la douceur aigre de l'alcool pour mieux parler. Il a atteint une telle perfection dans sa démarche, chaque mouvement de caméra prenant une ampleur démesurée, je ne sais plus quel épithète choisir pour évoquer la cohorte d'émotion contradictoires qui accompagnent chaque visionnage de ces films. La quasi-perfection dans le plus simple appareil.

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13/01 - Vu (Cinéma)

Emplis de chaleur humaine et divine, It's a Wonderful Life est une évidence. Tout semble écrit d'avance, la destinée et les anges s'occupent de tout.

L'émotion qui rayonne dans l'apothéose finale de la dernière scène est irréelle. C'est d'une simplicité formidable. Et les travelings dans la ville enneigé, ou le cadrage chez Capra, c'est vraiment quelque chose...

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15/01 - Vu (Cinéma)

D’un coté il y a cette mièvrerie indéniable, qui gangrène l'entièreté du film, de l’autre il y a plusieurs choses que j'aime. Le travail sur la lumière, toujours saturée, le souvenir, et même, exposer ce thème de l'audiodescription, qui pousse nécessairement à la l'interrogation sur le rôle et la force de l'image.

Le problème c'est aussi que Kawase évoque beaucoup de choses, pas nécessairement de manière profonde et pertinente, mais on en conserve un souvenir agréable, une ballade pleine de soleil et d'une certaine tendresse.

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27/01 - Vu (Cinéma)

Fragments épars de vies, d'une culture, d'un pays passé. Le montage et l'image, tout le reste est superflue. Mekas fera remarquer que la nostalgie est dans nos yeux, la caméra capte uniquement ce qui a été, mais c'est nous qui créons ce rapport avec l'image. Toute l'émotion se dégage non pas du film lui même, mais de la résonance qu'il créé dans notre esprit.

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02/02 - Vu (Cinéma)

Joyeuse allégresse légèrement acide, Lubitsch tente le coup de la morale douteuse (d'un point de vue religieux, qui est établi dans la première scène), qu'il justifie par la bonté et l'amour sans borne de son personnage. Certes, il a pêché, mais il a tellement aimé, qu'est ce qu'on peut vraiment lui reprocher?

Très beau personnage du grand-père, jubilatoire, goguenard et infatigable, une vieillesse telle qu'on aimerai la vivre.

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11/02 - Vu (Cinéma)

Frénésie du papier.

L'évidence de la mise en scène toujours, une mise en espace et des mouvements constamment en train de raconter l'histoire sans mots. Réaffirmation de la toute souveraineté de la liberté de la presse.

La scène du coup de téléphone et celle de la réunion, encore des preuves de virtuosité.

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11/02 - Vu (Cinéma)

Il y a plusieurs films dans ce film, cohabitant tous magnifiquement, racontant des choses et des émotions différentes. On s'y sent bien, Eastwood créé l'ambivalence sur ces personnages, tout à la fois insupportables et attachants (et l'attachement fini par l'emporter), capte un certain esprit de la jeunesse avec justesse, tout en s'emparant d'un sujet brulant et sensible, mais sans aucun détours, de front.

Envisager l'actualité sous cet angle déroute, et c'est bien le coup de maître du vieux Cow-Boy. La scène pivot est finalement reléguée à l'arrière-plan, et la tension est décalée sur la survie plutôt que sur la violence.

Tribulations européennes, métaphysique de soldat, volonté du mythe, on pourrait disséquer jusqu'à la moelle le film dont l'apparence simple semble avoir trompé une partie du public qui lui crache dessus pour des raisons idiotes.

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13/03 - Vu (Cinéma)

On est de retour!

C'est fou comme le scénario est un décalque sur certains aspects de She wore a yellow ribbon. Wayne est toujours aussi gauche et superbe, et l'élégance de Ford se ressent dans chaque plan, chaque mouvement de caméra. La narration qui boucle sur elle même dans les dernières scènes c'était aussi un chouette moment. Et toujours cette mythification de l'histoire des États-Unis si décomplexée, si assumée et si belle à la fois.

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14/03 - Vu (Cinéma)

L'élégance dans la mise en scène de PTA se marie habilement avec le thème choisie, tant la délicatesse nécessaire à l'art de la couture est un parallèle intéressant avec la mise en scène ; le fait que Mr. Woodcock est pour habitude de cacher dans les replis de ses création un message, un secret, fait penser à un metteur en scène, cachant dans les replis de sa mise en scène, une partie de lui-même.

Je crois que c'est au final, un film de sublimation. Sublimation du corps par la haute couture, sublimation du quotidien, sublimation du malaise, sublimation de la passion par la mort, le couple cherche ce sublime, l'abandon absolu dans l'autre.

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18/03 - Vu (Cinéma)

Que dire, que dire... Une fois de plus je reste bouche bée devant la perfection. Elle est totale, tout fonctionne sans entrave, l'émotion surgit par tous les interstices. Tous les plans, sans exception sont parfait, et magnifique. Je sais que l'emphase est galvaudée, mais elle sied si bien à Mizoguchi.

C'est fou cette manière de créer un espoir dans le tragique, le faire vivoter quelques temps, et puis le tuer dans une ellipse.

Les scène d'affairement chez Mizoguchi, je m'en remet pas. Tout est en mouvement, chaque niveau dans le cadre fourmille d'activité, de vie, d'émotion. C'est fou, fou.

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25/03 - Vu (Cinéma)

Des torches dans la nuit d'une forêt, fomentant une attaque vouée à l'échec face au nouvel ordre de la puissance qui vient. Une flèche dans le cœur du Sacré corrompu, au milieu d'une intrigue incompréhensible et tout s'envole.

Dans ce Mizo, la discrétion mène à la grandeur, et non l'inverse. Les scènes grandioses sont éludés, l'intime sers à évoquer le politique. S'approcher plus près pour mieux saisir de loin.

Moins évident, moins immédiat que Les Amants Crucifiés, mais en couleur. J'avoue avec décroché quelques fois, mais Mizoguchi me tirait à nouveau vers lui, par des scènes toujours plus fortes : la visite de l'empereur à la Dame de Gion (la musique!), la scène d'ouverture, toute la séquence finale... Je ne les compte plus.

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26/03 - Revu

+2

Qu'est ce que vous voulez que je vous dise, c'est d'une évidence absolue.

La jonglerie des registres, l'humour qui vient se glisser quand on ne l'attend pas, alors que tout le reste de la mise en scène ne fait que crier gravité et tension. Virtuosité à tous les niveaux, intelligent et fin ; j'ai tendance parfois à prendre Spielberg pour argent content, de me dire "oui oui il est bon", qu'il est agréable de se reprendre une claque de temps en temps.

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31/03 - Vu (Cinéma)

Évidement évidemment, mes attentes étaient si déraisonnables que je suis un peu déçu.

Bien sûr, l'appareil réflexif sur l'image, le réel/virtuel, l'avatar mérite qu'on s'y attarde (j'ai en tête un plan précis, où la caméra, en face du héros, pivote pour ensuite rentrer à l'intérieur du casque de vision), Spielberg explore à fond tous les sujets auxquels on peut penser pour un sujet si moderne et contemporain. Il est indéniable que de ce point de vue là, le film a de belles choses à offrir. Visuellement, l'esthétique ne me touche pas totalement mais j'en reconnais le travail, la précision et la virtuosité du mouvement (contrairement à l'avalanche de référence pop culture, qui m'a gonflé assez rapidement). J'ai aussi l'impression que Spielberg ne sait pas trop sur quel pied danser ; le virtuel oui, mais pas trop il faut faire quand même attention? J'ai peut être mal interprété la fin, mais elle me laisse un arrière gout un peu amer.

Quoi qu'il en soit, en retirant nos lunettes 3D, en quelque sortes nos casques virtuels, nous sortons nous aussi de notre escapade ; tonton Steven continue à nous interroger avec la matière du film, après même que le projecteur se soit éteint (et ça c'est fortiche).

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01/04 - Revu

+1

J'avais toutes les répliques en espagnol qui me tournaient en tête parce qu'on avait que la casette à la maison avec mon frère. Beaucoup de détails qui échappent à l'enfant et ravissent l'adulte, c'est toujours amusant.

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02/04 - Vu (Cinéma)

J'étais si bien. L'ode au corps féminin, au désir, à l'amour, sans jamais juger, juste observer, vivre un peu avec eux.

Le monde en dehors de la plage, le bar et la ferme n'existe pas, le seul point d'attache étant les nouvelles de Clément, le seul moment où la diégèse touche la réalité.

Quand Amine drague, ce sont mes mots qu'il emprunte. Quand Amine donne la recette de pâte à Charlotte, je sais que c'est la même que sa mère lui a préparé quelques scènes plus tôt.

La scène dans la bergerie quand Ophélie donne le biberon aux agneaux, la scène de mise bas, la scène de départ en boite, la scène de rencontre de l'oncle Kamel, la scène dans la boite, les scènes de plage... Comment Kechiche arrive à insuffler tant de puissance et de profondeur dans la simplicité, de tout faire passer dans le sous-texte, ça me dépasse.

J'étais tellement, tellement bien.

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06/04 - Vu (Cinéma)

Si touchant, ce drôle de film. On est happé rapidement et simplement dans cette ambiance étrange, glacé, mais d'une tendresse infini. Le style Bozon déroute, prend au dépourvu, interpelle l'esprit. Duris et Garcia sont à tomber (j'en suis ravi quelque part), Huppert n'en parlons même pas. La dernière scène rayonne dans l'ombre, et la scène d'apprentissage sur le tableau noir c'est un petit délice.

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12/03 - Vu (Cinéma)

Perte de temps sèche. A peu près tout est mal foutu. On sort de là sans ressentir le moindre soupçon de quelque chose.

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14/04 - Vu (Cinéma)

Radio mutisme et argent sale.

Une certaine tendresse pour les mecs minables. Dewaere en fait des caisses, la scène d'ouverture laisse cette extravagance s'exprimer librement, mais c'est souvent un peu pesant. Humour très amer, banlieue délabrée, clope sur clope, plans idiots, et des cadres très inspirés parfois.

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15/04 - Vu (Cinéma)

L'art du détail, l'ode au Japon, le soin infime apporté à chaque plan, l'esthétique soignée et mignonne, nous sommes bien chez Wes. Il y a un tournant résolument sombre adopté dans les thématiques de ses films, qui s'exprime très ouvertement ici. Post-apocalypse, politique fascisante, la douce légèreté de Moonrise Kingdom me semble bien loin, on pourrait d'ailleurs discuter de la focale du film par rapport à ses autres films, qui passe de microcosmes aux macrocosmes.

J'ai été particulièrement touché par la scène d'illustration en arrière plan du haïku final, déployant la force simple des 3 phrases (5, 7, 5, rythme et dépouillement) ; en quelques images, on saisit ce que le haïku permet. Évoquer, créer un monde fait de quelques mots, exprimer.

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19/04 - Vu

Ah mais qu'est ce que vous voulez, Isabelle qui joue à peine, Kwon Hae-hyo qui scintille, du sublime narratif (il faudra qu'on en parle un de ces jours, c'est trop puissant pour ne pas en parler), de la petite musique à vous percer le cœur... Plus j'en vois et plus je me dis que Hong Sang-soo est mon réalisateur contemporain préféré.

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21/04 - Vu (Cinéma)

Grand film de topographie. Le creusage du Trou, plan infini, bourdonne encore dans ma tête, comme un marteau Olympien en quête de liberté.

Et cette fin, le tragique de la délation et du pardon. Sublimes personnages, sublime microcosme.

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21/04 - Vu (Cinéma)

C'est marrant, je m'imaginais exactement que les films de Fassbinder avaient exactement ce ton, exactement ce colorie. Cinéma très statique, donc les mouvements, les angles, les cadres se remarquent d'autant plus. Passion par delà les frontières morales, c'est peut être un peu gros parfois, mais globalement la tendresse lové dans les pas de danse des amants prend le dessus.