Cover Kenji Mizoguchi, le poète Japonais !

Kenji Mizoguchi, le poète Japonais !

Mizoguchi, sa vie, son oeuvre, ses femmes, sa classe, toujours classés, critiqués ou commentés !

Liste de

18 films

créee il y a plus de 9 ans · modifiée il y a plus de 9 ans

L'Intendant Sansho
8.1
1.

L'Intendant Sansho (1954)

Sanshō dayū

1 h 59 min. Sortie : 5 octobre 1960 (France). Drame

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vraiment excellente, cette première incursion chez Mizoguchi, le film ne sombre à aucun moment dans le pathos malgré un sujet qui s'y prête fortement, et c'est superbement filmé.
Si j'ai un tout petit reproche à faire, ce serait sur l’interprète principal relativement moyen qui fait pale figure face à un trio d'acteur très juste, Kyōko Kagawa en tête. L'ensemble reste somptueux !

Les Contes de la lune vague après la pluie
7.9
2.

Les Contes de la lune vague après la pluie (1953)

Ugetsu monogatari

1 h 36 min. Sortie : 18 mars 1959 (France). Drame, Fantastique

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Voir critique !

Les Amants crucifiés
7.9
3.

Les Amants crucifiés (1954)

Chikamatsu monogatari

1 h 42 min. Sortie : 15 mai 1957 (France). Drame, Romance

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Bon Mizoguchi, c'est vraiment très bon, c'est sacrément bien filmé, c'est sensible, c'est prenant et ça dénonce en prime sans sombrer dans la facilité, j'en redemande !

La Vengeance des 47 rônins
7.4
4.

La Vengeance des 47 rônins (1941)

Genroku chushingura

3 h 33 min. Sortie : 8 décembre 1941 (Japon). Drame, Historique

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Immense Fresque historique divisée en deux films particulièrement puissants qui privilégie l'angle politique et les dialogues que le côté spectaculaire de cette fameuse légende des 47 Ronins. La réalisation de Mizoguchi à coup de petits plans séquences et impeccable et ce choix de raconter plutôt que de montrer est redoutablement efficace, et force de ce fait notre imaginaire comme un bouquin pourrait le faire, encore une nouvelle petite perle qui sublime la fidélité et les valeurs de ses samouraïs orphelins.

Cinq femmes autour d'Utamaro
7
5.

Cinq femmes autour d'Utamaro (1946)

Utamaro o Meguru Gonin No Onna

1 h 33 min. Sortie : 15 décembre 1946 (Japon). Drame

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 8/10.

Annotation :

On le sait, Mizoguchi aime filmer les femmes et quel meilleur moyen pour ça que de consacrer un film au célèbre peintre Utamaro lui aussi réputé pour avoir été très influencé dans son art par elles. C'est encore un fois très joliment filmé, et seulement 90 minutes au lieu de tous ces couples qui se font et défont, le portrait de ces 5 femmes se révèle particulièrement troublant.

L'Épée de Bijomaru
6.4
6.

L'Épée de Bijomaru (1945)

Meitô bijomaru

1 h 05 min. Sortie : 8 février 1945 (Japon). Comédie dramatique, Drame

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Tourné en pleine guerre, Mizoguchi évite de sombrer dans une propagande lourde contrairement à nombreux cinéastes de l'époque. En posant son histoire un siècle plus tôt, il peut se permettre d'y glisser un film plus personnel malgré quelques messages dissimulés à la gloire de l'empereur . Quoi qu'il en soit, ça reste une chouette histoire d'un forgeron orphelin qui déshonore son employeur en lui confectionna un sabre qui se brisera, accompagné d'une histoire d'amour discrète et d'un nouveau portrait de femme joliment développé, un récit très plaisant à suivre.

Les Musiciens de Gion
7.5
7.

Les Musiciens de Gion (1953)

Gion bayashi

1 h 25 min. Sortie : 24 août 2016 (France). Drame

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

La Cigogne en papier
7.1
8.

La Cigogne en papier (1935)

Orizuru Osen

1 h 40 min. Sortie : 20 janvier 1935 (Japon). Drame

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le dernier Mizoguchi muet qui possédait déjà une réalisation soignée laissant paraitre quelques plans somptueux, et l'utilisation ingénieuse de flash-back et oui déjà en 1935. Une très jolie leçon de vie et une nouvelle fois un très beau portrait de femme.

Contes des chrysanthèmes tardifs
7.5
9.

Contes des chrysanthèmes tardifs (1939)

Zangiku Monogatari

2 h 22 min. Sortie : 13 octobre 1939 (Japon). Drame, Romance

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 7/10.

Annotation :

Alors celui là sort un peu du lot tout de même, de très bonnes choses, la caméra très éloignée de Mizoguchi qui instaure une distance entre nous et les protagonistes sans pour autant annihiler toute émotion. Un drame intense eu sein du milieu théâtral et des dérives d'un nom célèbre difficile à porter pour réussir à exister.

Miss Oyu
7.3
10.

Miss Oyu (1951)

Oyû-sama

1 h 35 min. Sortie : 16 mars 2016 (France). Drame

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 7/10.

La Vie d'Oharu, femme galante
7.9
11.

La Vie d'Oharu, femme galante (1952)

Saikaku ichidai onna

2 h 18 min. Sortie : 3 février 1954 (France). Drame

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 7/10.

Annotation :

Mifuneeeeeee, pourquoi s'en séparer aussi tôt dans le film !

Flamme de mon amour
7.4
12.

Flamme de mon amour (1949)

Waga Koi Wa Moenu

1 h 24 min. Sortie : 13 février 1949 (Japon). Romance

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 7/10.

Annotation :

Film peut être le plus féministe de Mizo dans lequel Kinuyo Tanaka son égérie brille une nouvelle fois, malgré ses nombreuses qualités et sa particularité à aborder les pires thèmes sans jamais faire vibrer la corde émotionnelle à outrance, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire. A noter, une très jolie fin bien plus optimiste que ce à quoi nous somme
habitués avec lui.

Oyuki la vierge
6.8
13.

Oyuki la vierge (1935)

Maria no Oyuki

1 h 15 min. Sortie : 30 mai 1935 (Japon). Drame, Guerre

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 6/10.

Annotation :

Mizoguchi mineur et premier film parlant, on est encore loin de ce qu'il proposera plus tard même si certaines qualités esthétiques sont déjà présentes, comme toujours on retrouve des femmes au centre du récit.

Les Coquelicots
6.5
14.

Les Coquelicots (1935)

Gubijinsô

1 h 09 min. Sortie : 1935 (France). Drame

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 6/10.

Annotation :

Un peu la même chose que pour Oyuki la vierge, on tâtonne, on suit cette histoire de mariage qui permet d'aborder deux classes sociales différentes à travers le regard de ces deux femmes que tout oppose, un peu maladroit dans sa construction, j'ai apprécié les dialogues osés que j'étais loin d'imaginer voir apparaitre un jour dans un film Japonais des années 30. Il ne faut pas avoir peur non de diverses griffure et des soucis de son très présent dû à la restauration.

L'Amour de l'actrice Sumako
6.9
15.

L'Amour de l'actrice Sumako (1947)

Joyu Sumako no Koi

1 h 36 min. Sortie : 16 août 1947 (Japon). Comédie dramatique

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 6/10.

Annotation :

On reprend l'univers du théâtre déjà abordé dans Conte des chrysanthèmes tardifs et on y ajoute la passion pour son art qui tourne à l’obsession vu dans Cinq Femmes autour d'Utamaro mais le tout en légèrement moins bon tout de même, notamment sur la construction des personnages un peu moins fort que de coutume. On a tout de même droit à une excellente Kinuyo Tanaka, et ça reste comme toujours une dénonciation efficace de la société et de ses traditions obsolètes et de la peur d'avancer quitte à reproduire les même erreurs en boucle.

Les Femmes de la nuit
7.4
16.

Les Femmes de la nuit (1948)

Yoru no Onnatachi

1 h 13 min. Sortie : 26 mai 1948 (Japon). Drame

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 6/10.

Annotation :

La perversion de l'homme atteint son paroxysme ici et la noirceur du constat de Mizoguchi sur le sort des femmes a rarement été aussi démonstratif, lui qui nous a habitué à plus de subtilité et de non dits, on peut être assez perturbé au départ. Malgré tout, les scènes fortes fonctionnent et les différentes descentes en enfer de nos protagonistes sont bien traitées et construites de façon à nous impliquer dans le récit, à noter un dernier plan à l'image de qui m'a un peu déplu par moment, une façon de prendre le spectateur par la main pas forcément nécessaire.

L'Élégie de Naniwa
6.7
17.

L'Élégie de Naniwa (1936)

Naniwa erejî

1 h 11 min. Sortie : 28 mai 1936 (Japon). Drame, Romance

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 6/10.

Annotation :

On reste dans la même veine des Mizoguchi des années 30, le traitement de la femme est toujours un peu maladroit malgré une descente en enfer bien amenée. Une réalisation également bien plus sobre que ce que nous verrons dans quelques années, certains plans fixes m'ont même rappelé Ozu par moment, un film inégal mais toujours intéressent à suivre surtout au vu de sa courte durée.

Les Sœurs de Gion
7
18.

Les Sœurs de Gion (1936)

Gion no shimai

1 h 09 min. Sortie : 15 octobre 1936 (Japon). Comédie dramatique

Film de Kenji Mizoguchi

Ludovic Stoecklin a mis 6/10.

Annotation :

Les commentaires se suivent et se ressemblent, deux femmes, des prostitués, deux caractères complètement opposés, une introduction très réussi, un final puissant, le reste c'est du classique.

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