La musique: une machine à remonter le temps!

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Ma mère l'écoutait tout le temps, et aujourd'hui, quand je l'écoute, j'ai parfois du mal à retenir quelques larmes.

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Collège.
Hiver.
Feu de cheminée.
Moi derrière mon pc, en train de me démener pour écrire une nouvelle.
Quelques chansons plus tard, je laisse tomber, et je lance une partie d'Unreal tournement, toujours en écoutant Evanescence.

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Nathan:"ptain mais t'es trop fermé d'esprit comme garçon! C'est bien Muse! ça change de ce que t'écoutes, c'est tout!"
Moi:"mais arrête, écoute sa voix! on dirait un cochon qu'on égorge!"
quelques chansons plus tard, et voila Bliss.
Moi:"tiens, c'est bien ça, c'est quoi?"
Lui, goguenard: "bah c'est Muse."
Moi: "...ah."

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Un séjour en angleterre, des potes et de la musique, et une anglaise.

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Celui là aussi, ma mère l'écoutait tout le temps.
Et ça me rappelle mon premier concert, avec elle, une bd des Xmen sur les genous, Woleverine qui meurt, le concert qui commence, moi encore choqué de ce que je viens de lire et totalement surpris par la musique.

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Un morceau assez important pour moi, même s'il est totalement naze: c'est avec ça que je me suis mis à écouter de la musique de moi-même. Jusque là, c'était plutôt ce qu'écoutaient mes parents, mes amis.
Là, je suis juste allé piquer les CD à un pote pour les écouter.

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Aaah no reason, avec son intro...si simple plan fut le premier groupe de rock que j'ai jamais écouté, sum 41 fut le premier que j'ai vraiment adoré.

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Un concert, avec un excellent pote.

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caaaaaaaaaaaaaapitaiiiine flaaaam tu n'es paaaaaaaaaaaaaaaas de notreuh galaxiiiiiiiie...

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un vinyle qu'on écoutaient en boucle chez ma nourrice, avec ma petite soeur.

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une cassette de génériques d'animés des années 80 qu'on écoutaient toujours avant de se coucher, avec ma petite soeur.

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Ces années à apprendre le piano.
Ce sentiment incroyable quand on joue un morceau du début à la fin. Si léger, si gracieux, tellement invincible. On devient maître du monde. Et puis la danse s'achève, et on redevient ce minuscule machin qui essaye d'aligner trois notes sans trébucher.

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Première, terminale, tout ça...ouais.

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Certaines musiques se révèlent être le début de belles histoires. Le pire, c'est que c'est totalement aléatoire ; y a de grandes chances pour qu'un couple se rencontre se un morceau totalement banal.

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À l'inverse, certains couples écrivent la première ligne de leur histoire sur un morceau d'anthologie. Ce fut le cas de mes parents, les chanceux.

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Le tout premier vinyle que je me suis acheté par moi-même. Chaque note me rappelle Aix, allongé sur le lit à écouter tourner le disque noir.